soit par des règles d'accès aux eaux : autorisations de pêche spécifiques à certaines zones de pêche. soit par un encadrement de l'effort de pêche, à travers notamment une limitation de la présence des navires sur une zone. soit par un contingentement des captures, les quotas. C'est la modalité de gestion la plus ...
L'épuisement des ressources halieutiques mondiales ne résulte pas tant d'évolutions anarchiques qui affecteraient les océans que de politiques concertées, appuyées par les États, d'industrialisation de la pêche et de maximisation des captures. Au cœur de cette prédation, des armadas de bateaux-usines…
La surexploitation des ressources halieutiques est, dans un premier temps, un risque majeur de réduction des stocks d'espèces, visées ou non, et de destruction par effet indirect de l'écosystème marin.
Ressource halieutique : qu'est-ce que c'est ? Ressources vivantes (animales et végétales) des milieux aquatiques marins ou dulcaquicoles ( eau douce) exploitées par l'homme (pêche, aquaculture).
30% des prises sont destinées à la production de farine d'élevage (élevage de poissons et de crustacés). Les ressources vivantes de l'océan (pêche et aquaculture) jouent un rôle essentiel dans le développement humain (alimentation, ressources, économie).
Parmi ces solutions, la gouvernance publique des eaux souterraines privilégie classiquement une gestion par les quantités, à travers les quotas (limites sur les volumes de prélèvement) et les licences (autorisations de prélèvement), et/ou les outils économiques tels que des taxes permettant de limiter la consommation.
Avec ses ressources naturelles, la Terre nous offre tout ce qu'il nous faut pour cultiver de la nourriture et avoir une vie saine. Ces ressources, ce sont les sols, l'eau, les animaux et les plantes. Il est impossible de cultiver sans eau et sans sols.
La production halieutique est l'exploitation des ressources vivantes aquatiques. Elle regroupe les différents modes d'exploitation et de gestion (pêche, aquaculture) des espèces vivantes (végétales ou animales) exercés dans tous les milieux aquatiques (mer et eau douce).
Elles se répercutent sur les stocks de poissons et les habitats marins et dulcicoles, et elles ont des conséquences pour la biodiversité et la production de poissons destinés à la consommation humaine et à d'autres usages. La gestion durable des ressources halieutiques est ainsi devenue un enjeu majeur.
La surexploitation, en sciences de l'environnement et dans l'économie du développement durable, est le stade où un prélèvement de ressources naturelles, difficilement ou coûteusement renouvelables, dépasse le stade du renouvellement.
Points clés. Le Chalutage de fond (traîner un filet sur le fond marin pour capturer des poissons et autres espèces aquatiques comme notamment des crevettes tropicales) constitue une importante source de revenu pour les pêcheurs et travailleurs du secteur des pêches dans le monde entier.
Encourager les pratiques réduisant la pression sur les écosystèmes halieutiques, telles que l'aquaculture : En parallèle, nous demandons au G20 de soutenir la pêche durable, la restauration des écosystèmes marins, ainsi que l'aquaculture durable, outil clé pour contrer la surexploitation des ressources halieutiques.
La surpêche a des conséquences écologiques dramatiques : « L'extinction écologique causée par la surpêche dépasse tout autre perturbation généralisée d'origine humaine sur les écosystèmes côtiers, incluant la pollution, la dégradation de la qualité de l'eau, et le changement climatique anthropique » (Jackson, 2001) .
Selon la FAO, 58% des stocks de poissons sont exploités au maximum. Les causes de la surpêche sont multiples. La consommation de produits de la mer croît et nourrit un commerce mondial. Globalement, le nombre de chalutiers est deux fois et demi supérieur à ce qui serait supportable.
Les conséquences de la surpêche sont considérables : disparition de nombreuses espèces marins, bouleversement des écosystèmes et chaînes alimentaires, pertes d'emploi pour les petites structures de pêche…
Augmentation des élevages
En 2020, ce secteur a produit 87,5 millions de tonnes d'animaux aquatiques : 33,1 millions en mer – surtout des saumons – et 54,4 millions à terre – énormément de carpes. L'ensemble progresse de 6 % par rapport à 2018, auxquels s'ajoutent 36 millions de tonnes d'algues.
La pêche est une source de richesse importante pour de nombreux pays en développement côtiers et insulaires. Sachant que 95 % environ des 50 millions de pêcheurs du monde vivent dans des pays en développement (FAO, 2007 ; OCDE, 2008), la pêche est une source primordiale d'alimentation pour des millions d'hommes.
La production mondiale de produits aquatiques augmente de manière constante depuis le milieu du XXe siècle. Les captures par pêche stagnent depuis les années 1990 avec un plafond de production aux alentours de 90 millions de tonnes alors que la production aquacole est quant à elle en croissance permanente.
L'eau qui diminue au fur et à mesure qu'on la consomme, l'air pur qui se raréfie de plus en plus ou encore un banc de poissons sont autant d'exemples de biens communs.
La pêche continue de jouer un rôle capital dans l'alimentation des populations avec une contribution moyenne de près de 70% aux apports nutritionnels en protéines d'origine animale. La zone maritime sénégalaise se caractérise par une grande diversité biologique.
Une gestion durable des ressources se fait en quatre étapes : Réduire la consommation des ressources (matières premières, eau, énergie…) incorporées dans les produits et ainsi réduire les quantités à recycler en fin de vie. Remplacer les ressources non renouvelables par les ressources renouvelables.
Un écoquartier a vocation à être un modèle d'urbanisation qui assure la qualité de vie de ses résidents et permette de réduire considérablement l'utilisation des ressources naturelles, énergétiques et financières, durant sa construction et via le mode de vie de ses habitants.