Il est recommandé d'aller voir un algologue en cas de douleurs chroniques non soulagées par les traitements habituels, que la cause exacte de la douleur soit identifiée ou non, que l'origine de la douleur soit grave ou non.
Dans les douleurs chroniques neuropathiques, bien souvent la cause initiale a disparu, pourtant la personne continue à souffrir. Ainsi la cicatrisation est terminée après l'opération, ou bien l'infection est guérie, ou encore le traitement anti-cancéreux est achevé.
Dans le cas des douleurs neuropathiques, les sensations douloureuses sont variées et peuvent associer : Des sensations permanentes de type brûlures, picotements, engourdissements, fourmillements, sensations de chaud et/ou de froid.
La douleur neuropathique résulte d'une lésion ou d'un dysfonctionnement du système nerveux central ou périphérique, plus que d'une stimulation des récepteurs de la douleur. Le diagnostic est établi devant une douleur disproportionnée en regard de l'atteinte tissulaire, une dysesthésie (p.
Le rhumatologue est le médecin spécialiste de la douleur, des maladies des os, des articulations, des muscles et tendons.
Les carences en acides aminés sont parfois la cause sous-jacente de la faiblesse musculaire. Le muscle se compose majoritairement de protéines, et toute protéine se compose d'acides aminés. Il s'ensuit donc que les déficiences d'acides aminés sont susceptibles de causer la faiblesse musculaire.
Les consultations se déroulent au cabinet de l'algologue. Le premier rendez-vous consiste en un bilan réalisé sur la base d'un questionnaire et d'un échange avec le praticien.Il ne nécessite aucune préparation préalable. Le second rendez-vous se déroule généralement 6 semaines après. Il permet de compléter le bilan.
Causes : quelle maladie donne des douleurs neuropathiques ? La cause la plus répandue est la sciatique qui comprime le nerf du même nom, situé à la base de la colonne vertébrale. Mais de nombreuses autres maladies peuvent générer ce type de douleur.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
Le médecin fonde le diagnostic sur les résultats de l'électromyographie, des études de conduction nerveuse et des analyses de sang et d'urine. Si le traitement du trouble sous-jacent ne soulage pas les symptômes, la kinésithérapie, des médicaments et d'autres mesures peuvent être utiles.
La vitamine B12 (méthylcobalamine) est utilisé pour régénérer les neurones et la gaine de myéline qui protège les nerfs. Elle est bénéfique dans le traitement et la prévention des troubles neurologiques et, des neuro-pathies périphériques.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
En première intention, la prescription en monothérapie d'un antidépresseur tricyclique (exemple : amitriptyline 25—150mg/j) ou d'un antiépileptique gabapentinoïde (gabapentine 1200—3600 mg/j ou prégabaline 150—600mg/j) est recommandée dans le traitement de la douleur neuropathique.
L'ibuprofène pris au-delà de 2 400 mg par jour (dose maximale autorisée) n'est pas dénué de risques cardiovasculaires. Si vous souffrez d'hypertension ou d'une autre pathologie cardiovasculaire, il est prudent de limiter la dose d'AINS au minimum recommandé et la durée de traitement à deux à trois jours.
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
Le méthocarbamol est un relaxant musculaire qui réduit les spasmes musculaires. L'ibuprofène est un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui atténue la douleur et l'inflammation. Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux.
Certaines preuves indiquaient que les exercices de musculation amélioraient modérément la force musculaire des patients atteints de neuropathie périphérique.
- Sensation dans les jambes : Certains patients peuvent développer un trouble neurologique connu sous le nom de « syndrome des jambes sans repos » qui se caractérise par un irrésistible besoin de bouger les jambes particulièrement quand elles sont au repos.
Les calmants, également appelés analgésiques, sont souvent utilisés pour atténuer la douleur chronique. Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l'ibuprofène et le naproxène peuvent apporter un certain soulagement. L'acétaminophène est également utilisé fréquemment.
L'algologie est l'évaluation et la prise en charge des douleurs chroniques. Cela va de la migraine à la fibromyalgie en passant par une lombalgie chronique ou des cancers.
Si 15 ou 112 est indiqué, appelez immédiatement le service d'aide médicale d'urgence (SAMU) en composant le 15 ou le 112. Si 15 ou 112 n'est pas indiqué, appelez votre médecin traitant immédiatement, ou rendez-vous au service d'urgence le plus proche. Dans le doute, n'hésitez JAMAIS à appeler le 15 ou le 112.
Dans les douleurs neuropathiques localisées, des traitements topiques, en général très bien tolérés, peuvent aussi être utilisés. Il s'agit soit d'un emplâtre médicamenteux d'anesthésique local (lidocaïne, VERSATIS) ou d'un patch cutané de capsaïcine, molécule du piment rouge (QUTENZA).