La thérapie EMDR s'adresse à tous les patients ayant vécu un ou des évènements traumatiques, qu'ils soient survenus dans l'enfance ou à l'âge adulte comme : Une agression ou des maltraitances physiques, sexuelles, ou psychologiques. Un accident choquant. Un deuil.
De nombreuses études cliniques contrôlées et randomisées montrent que l'EMDR est efficace pour traiter les troubles de stress post-traumatique, donnant de très bons résultats par rapport à l'absence de traitement ou à d'autres approches pharmacologiques ou psychothérapeutiques.
L'EMDR n'est pas adapté lorsque nous sommes toujours exposés à la cause du trauma ou de la difficulté. Un exemple typique serait une situation toxique au travail ou à la maison que ne nous sommes pas encore en mesure de quitter.
Les résultats de l'EMDR dans le traitement de la douleur chronique sont encourageants. Cette thérapie diminuerait les sensations douloureuses grâce à une amélioration de la perception physique et émotionnelle de la douleur, et de réduire les affects négatifs, les niveaux d'anxiété et de dépression liés à la douleur.
Le plus souvent, les clients rapportent une fatigue pendant et/ou après la séance. Quelques personnes rapportent également de brefs maux de tête.
Au début d'une séance ordinaire d'EMDR, le praticien aide le patient à déterminer exactement le problème ou l'événement qui sera l'objectif du traitement , il lui demande de se concentrer sur l'évènement perturbant alors que les pensées et les sentiments remontent à la surface, le praticien et le patient travaillent ...
Cette thérapie brève s'appuie sur les capacités du cerveau à transformer les informations à l'origine du traumatisme. Elle amène le patient à se libérer de la charge émotionnelle et des blocages induits par son traumatisme.
Il faut compter de 50 à 100 € la séance, parfois plus. Les psychiatres étant conventionnés, une partie peut être remboursée par les caisses d'assurances maladies, le reste pris en charge par certaines mutuelles. Merci à Véronique Aubin, thérapeute EMDR, à Paris 15 ème.
Les praticiens qui peuvent se tourner vers une spécialité en EMDR sont : Les psychiatres titulaires du CES ou internes de troisième année en psychiatrie. Les psychologues titulaires d'un DESS ou d'un Master 2.
La personne qui a une mémoire traumatique présente des symptômes tels que l'absence de repère. Il a l'impression de ne pas avoir de passé. Par ailleurs, il n'a pas pu se construire une identité, une personnalité fiable.
La paroxétine (Déroxat, Divarius et génériques) et la sertraline (Zoloft et génériques) sont les seules molécules ayant une indication officielle dans le traitement du stress post-traumatique. En cas d'échec, un autre antidépresseur peut être prescrit par le psychiatre.
Il est indispensable de reconnaître sa souffrance et d'accepter d'évacuer ces émotions négatives. En admettant que cette souffrance soit liée à l'enfance, il est possible de se déculpabiliser et d'engager une démarche thérapeutique pour verbaliser sa douleur.
L'EMDR, qui signifie Eye Movement Desensitization and Reprocessing (que l'on peut traduire par « Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires »), est une psychothérapie créée en 1987, par la psychologue et thérapeute comportementale américaine, Francine Shapiro.
Toutes les psychothérapies ne se valent pas en termes d'efficacité. La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC), l'EMDR , la Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la thérapie systémique sont les seules à avoir prouvé leur efficacité scientifiquement (1).
En secteur hospitalier public, ou privé les séances sont prises en charge par l'assurance maladie : c'est le cas des centres régionaux du psychotraumatisme, du centre et réseau du psychotrauma à Villejuif, du centre Pierre Janet, de certaines cliniques.
L'EMDR part de l'image, du souvenir traumatisant , l'EFT part de l'émotion et de son contexte.
Le patient est invité à se concentrer sur le souvenir traumatisant et toutes ses composantes (sensation, émotion, pensée négative sur lui), puis à suivre le mouvement des doigts du thérapeute en laissant venir ce qui lui vient spontanément. Certaines autres stimulations bilatérales peuvent être utilisées.
La première étape d'une auto-thérapie réussie consiste tout simplement à se regarder en face. Mais pour avoir une vision honnête de soi-même (dénuée de biais sociaux, culturels, etc.), il faut s'adresser à son inconscient, gardien des pensées les plus profondes.
Des comportements excessifs de voyeurisme, ou d'exhibitionnisme ; L'agressivité envers les autres enfants : il arrive que certains miment avec un autre, dans leurs jeux, les gestes qu'ils ont subis ; La frayeur devant tout contact physique, de la part de qui que ce soit.
Les reviviscences se traduisent par des cauchemars qui réamorcent les émotions ressenties lors de l'événement, même si leur contenu n'est pas toujours en lien avec ce dernier. Le jeu traumatique est aussi une manifestation classique en pédiatrie : l'enfant remet en scène ce qu'il a vécu, de façon répétitive.
La mémoire traumatique se présente comme des réminiscences de la violence revécue à l'identique comme une machine à remonter le temps infernale. Quand la mémoire traumatique s'allume, la personne est de nouveau envahie par la terreur, le stress, la douleur liées à l'état de mort imminente vécue alors.