Le début de la semaine du 17 juillet voit de nombreux records de températures être battus dans toute l'Europe. Cependant, les 21 et 24 juillet , des creux frontaux balayent les îles britanniques et le nord de l'Europe, mettant fin à la canicule sur ces secteurs.
Le vendredi 25 août marquera véritablement la fin de cette vague de chaleur avec l'arrivée d'averse orageuse qui traverse le territoire en diagonale en partant du nord-est jusqu'au sud-ouest.
Le blocage anticyclonique et ses fortes chaleurs devraient nous accompagner jusqu'au lundi 11 septembre 2023 puis la donne devrait changer à compter du mardi 12. En effet, le blocage anticyclonique devrait s'affaisser avec des hautes pressions reculant vers le sud-est de l'Europe et le bassin méditerranéen.
Plusieurs records de températures pour un mois de juin et également en absolu ont été enregistrés. Un deuxième épisode caniculaire a touché la France entre le 12 et le 20 juillet puis un troisième entre le 31 juillet le 14 août. ► Eté 2019 : entre le 24 juin et le 7 juillet et le 21 et le 27 juillet.
Le dernier record en date remonte au 24 juillet 2022, avec une température moyenne enregistrée à 16,92 ºC. Entre 1979 et 2000, la température moyenne début juillet était de 16,20 ºC.
Sur chaque mois à l'échelle de la France, "la température moyenne a été au-dessus des normales de saison", soit +2,6°C en juin, +0,8°C en juillet et +0,9°C en août.
16,95°C. Le mois de juillet 2023 marque un record mondial. Mardi 8 août, le programme européen d'observation de la Terre Copernicus a fait savoir que la température moyenne avait été la plus élevée jamais enregistrée. Juillet 2023 dépasse ainsi de 0,33°C le précédent record de juillet 2019.
Après un pic à plus de 30°C ce jeudi 27 juillet 2023, les températures vont rebaisser en fin de semaine. S'il y a bien quelques scénarios à plus de 30°C lors de la première décade du mois d'août, la moyenne des scénarios (courbe en rouge) se situe plutôt vers 16-17°C le matin et 26-28°C l'après-midi.
La vague de chaleur de juillet 1983, elle, s'est distinguée par sa durée. Pas moins de 23 jours ! Mais pour l'heure, la canicule la plus sévère - une évaluation qui tient compte à la fois de l'intensité et de la durée - qu'ait vécue la France reste celle du mois d'août 2003.
27 °C à Agen, Royan, Biarritz et Pau. Le record de température à cette date est battu notamment à la Rochelle (28 °C , presque 5 °C de plus que le précédent record).
2024 s'annonce aussi très chaud. Les spécialistes mettent déjà en garde. L'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) a calculé les probabilités que l'année 2024 fasse partie des années les plus chaudes que l'on ait connu.
Des chiffres édifiants. Les vagues de chaleur recensées depuis 1947 à l'échelle nationale ont été sensiblement plus nombreuses au cours des dernières décennies. On recense 46 vagues de chaleur en France depuis 1947. La dernière vague de chaleur recensée officiellement a eu lieu en août 2022.
La probabilité d'avoir un été plus chaud que la moyenne est estimée de 70 à 100% au sud de la France et en Suisse et 60 à 70% entre le nord de la France et la Belgique . L'anomalie thermique pourrait par ailleurs atteindre 1 à 2 degrés, notamment vers la Méditerranée.
C'est pourquoi un risque de très fortes chaleurs durables voire de canicule est tout à fait envisageable d'ici la fin du mois. Lors du solstice d'été en juin, les rayons solaires arrivent le plsu directement sur Terre. En fin d'été, ces mêmes rayons sont moins directs ce qui modère légèrement l'importance des chaleurs.
La canicule est tardive : le phénomène est en général peu fréquent après le 15 août. Comme le précise Météo France, « à l'échelle nationale, six épisodes de vague de chaleur ont déjà été observés après le 15 août depuis 1947 : en 2001, 2009, 2011, 2012, 2016 et 2017.
« Ces températures sont également déjà légèrement supérieures aux moyennes de juillet et d'août en France », les mois les plus chauds de l'année en général . « Ce mois de septembre est très particulier » et « ces anomalies de chaleur sont criantes dans toutes les régions », a ajouté la climatologue.
Passer le cap des 50°C pourrait survenir "en 2050 au plus tard", selon l'une des hypothèses les plus "pessimistes", avance Fanny Petitbon. Dans une étude publiée en 2017 par la revue scientifique Environmental Research Letters, des chercheurs évoquaient une date plus tardive.
Lors de la canicule de 2003, les hôpitaux avaient été débordés par un afflux de patients et l'épisode s'était soldé par 15.000 décès, selon des estimations. Pendant neuf jours consécutifs, Paris a alors connu des températures supérieures à 35°C durant la journée, avec peu de fraîcheur la nuit.
2023 a été la 2e année la plus chaude jamais enregistrée en France, après 2022. Le mercure a largement dépassé les 40°C cet été en Provence.
Pour la première semaine d'août, Météo France anticipe « une masse d'air océanique humide » qui dominera, apportant une « couverture nuageuse assez importante et un temps parfois pluvieux au nord ». Les températures devraient être en dessous ou localement proches des normales de saison.
Cet été 2024 pourrait donc se montrer chaud voire très chaud sur notre pays, s'inscrivant donc dans la récurrence que nous observons ces dernières années.
Ces fortes températures s'expliquent par un phénomène météorologique de "blocage en oméga" qui agit comme une "pompe à chaleur" avec de l'air chaud en provenance d'Afrique du Nord qui s'est installé sur l'Hexagone.
L'été le plus chaud enregistré est celui de 2003, suivi de l'été 2022 et l'été 2018. Sur juin, juillet et août 2023, la température moyenne dans l'Hexagone et en Corse était de 21,8°C (jour et nuit confondus).
Les îles Canaries, la Grèce et le Portugal sont parmi les destinations les plus populaires pour les vacances au soleil. Les Caraïbes et l'Afrique du Nord offrent également des températures chaudes et des journées ensoleillées à ce moment de l'année.
Ces données ont été dévoilées mardi 9 janvier par le programme européen d'observation de la Terre, Copernicus. Dans le détail, 2023 a été 1,48°C plus chaude que la période de référence 1850-1900. Et pour la première fois, tous les jours de l'année ont dépassé de 1°C la moyenne de la période 1850-1900.