Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
Bonjour Yegor, la plus grande partie de l'eau sur Terre (>97%) est dans les océans, et la Terre ne risque pas de perdre cette eau. C'est une toute petite partie de cette eau qui s'évapore et qui donne les pluies, formant le cycle de l'eau.
Le risque est élevé dans 550 communes en France. Si la sécheresse perdure, l'eau potable pourrait manquer cet été. Lors de la sécheresse de 2022, environ 700 communes ont rencontré des problèmes d'eau potable et 550 d'entre elles ont été alimentées par camions citernes.
La Terre ne manquera jamais d'eau.
Mais la question d'Antoine est très bonne car, avec le changement climatique, on nous annonce des sécheresses qui seront plus sévères dans certains régions du monde - ce qu'on oublie de nous dire, c'est que les précipitations doivent forcément augmenter à d'autres endroits du monde.
La faute à un hiver particulièrement sec durant lequel les nappes n'ont pas été assez rechargées avec des pluviométries très basses, amenant à un épisode de sécheresse précoce, dès le moins de juin. "Le changement climatique est là et son impact sur le cycle de l'eau est déjà observable", souligne donc Marillys Macé.
Les pays de l'extrême nord semblent rester à l'écart de ces préoccupations d'ici 2040 : le Canada, la Russie, les pays scandinaves, le Groenland mais aussi ceux de la grande muraille verte de l'Afrique et le Brésil utiliseront moins de 19 % de leurs ressources en eau.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Alors que 60% des Pays-Bas sont vulnérables aux inondations, le pays alerte sur une montée plus rapide que prévu du niveau de la mer en raison du réchauffement climatique.
En 2050, 5,7 milliards d'êtres humains pourraient vivre dans des régions où l'eau manque au moins un mois par an. Ce sera presque six humains sur dix. Voilà le constat alarmant qu'a fait l'ONU lors du 8ème forum international de l'eau qui s'est terminé vendredi à Brasilia, au Brésil.
L'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : l'eau change d'état au cours de son cycle, passant de l'état gazeux à l'état liquide ou à l'état solide.
Cela signifie que la durée d'un jour sur Terre s'allonge d'une seconde tous les 50 000 ans. La seule chose qui pourrait arrêter la rotation de la Terre serait qu'une autre planète s'écrase contre elle. Même si cela se produisait, cela modifierait certainement la rotation de la Terre, sans l'arrêter complètement.
La cause principale de cette tendance est évidemment l'assèchement des sols. Depuis l'ère pré-industrielle, près de 80% des zones humides auraient disparu. Et sur les 20 dernières années, le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté de 29%.
La vie sur la terre s'arrêtera dans environ 2,8 milliards d'années, selon une étude menée par Jack o'Malley-James, astrobiologiste à l'université de St. -Andrews. Notre Soleil va lentement se réchauffer à mesure qu'il avancera en âge.
L'eau n'est pas une ressource infinie, il s'agit d'un cycle permanent. Il tombe toujours à peu près la même quantité d'eau douce sur les différents continents. En revanche, avec le réchauffement climatique, c'est la répartition des précipitations qui est modifiée puisque celles-ci se décalent lentement vers les pôles.
La Terre peut-elle perdre son eau et dans ce cas où va-t-elle ? Bonjour Yegor, la plus grande partie de l'eau sur Terre (>97 %) est dans les océans, et la Terre ne risque pas de perdre cette eau. C'est une toute petite partie de cette eau qui s'évapore et qui donne les pluies, formant le cycle de l'eau.
Elle s'évapore des océans et y revient sous forme de pluie. Le soleil fait s'évaporer l'eau des rivières, des lacs, des mers, des océans en de fines gouttelettes. En se regroupant, elles forment des nuages qui, poussés par le vent, rencontrent des masses d'air froid et donnent naissance à la pluie.
L'eau, c'est la vie : il est indispensable et urgent de préserver cette ressource précieuse. Nous vivons entourés d'eau. Près de 72 % de la surface de la planète est constituée d'eau, des mers aux océans en passant par les lacs, les fleuves et les rivières, sans oublier la calotte glaciaire.
L'augmentation des besoins en eau douce, la croissance des populations, les sécheresses périodiques et la variabilité toujours plus grande des précipitations suite au changement climatique sont autant de facteurs qui créent des conditions de stress et de manque d'eau dans de nombreuses régions africaines.
Les Tuvalu, menacés par la montée des eaux
Et d'ici 2050 à 2100, si la hausse des températures ne se maintient pas en dessous de 1,5 °C, 95 % du territoire pourrait bien disparaître, précise le Huffington Post. Alors pour éviter de sombrer dans l'oubli, les Tuvalu vont… se numériser !
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
D'après les projections du site Climadiag de Météo France, le niveau de la mer pourrait monter de 13 à 30 cm à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) en 2050.
Des lieux de vie adaptés en 2050
Ils préféreront privilégier la partie nord de la France, aux côtés de Lille notamment, qui proposera des températures plus supportables. Il semble donc que la France qu'on connaît actuellement pourrait totalement changer dans les années à venir…