La perte de poids est l'un des effets secondaires les plus fréquents du cancer avancé. Le cancer avancé entraîne une perte importante de masse musculaire ou une grande atrophie musculaire (cachexie); la personne atteinte devient alors extrêmement maigre.
Un risque plus élevé chez les hommes
Les résultats de l'étude, publiée le 9 avril dans le British Journal of General Practice, indiquent que l'amaigrissement non voulu est lié à dix types de cancer. Parmi eux figurent les cancers pulmonaires, rénaux, pancréatiques et colorectaux.
Une perte de poids involontaire excédant environ quatre à cinq kilogrammes ou 5 % du poids corporel sur une période de quelques mois est préoccupante. Les examens sont réalisés en fonction des symptômes des personnes et des résultats de l'examen clinique.
L'IRM et le Pet scanner pour un cancer généralisé indiquent l'étendue des lésions. La scintigraphie osseuse permet de détecter des métastases osseuses et des métastases sur les cartilages. Quant aux examens sanguins, il s'agit de mesurer ici les taux de marqueurs tumoraux (l'enzyme LDH ou la protéine C-réactive).
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Avant tout, il faut consulter devant un phénomène inhabituel qui persiste : toux, douleurs, grosseur, tache sur la peau, problèmes digestifs, urinaires, plaie, saignements, perte de poids inexpliquée, etc. Le premier examen, clinique, est fait par le médecin.
Un test sanguin qui permettrait de dépister la présence ou non d'une tumeur chez les personnes à risque. Il y a donc un réel besoin d'identifier de nouveaux marqueurs tumoraux qui pourraient aider au diagnostic et au suivi de l'efficacité des traitements.
De manière plus générale, lorsqu'un cancer atteint le stade métastatique (stade IV), une détérioration générale de votre état de santé peut se ressentir, comme une perte de poids inexpliquée, une perte d'appétit et/ou une fatigue anormale.
Une humeur agressive, une irritabilité ou une humeur changeante et instable. Une perte d'intérêt et de plaisir (plus rien ne l'intéresse, abandon d'études, etc.) Des signaux d'anxiété : nervosité, agitation, crises d'angoisse, hypervigilance, etc.
Diagnostic précoce
Les technologies modernes d'imagerie diagnostique, notamment l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomodensitométrie (TDM), permettent de visualiser les tissus avec une excellente résolution.
On perd plus facilement du haut du corps que du bas, les tissus adipeux sont différents selon leur localisation : les graisses accumulées dans la partie supérieure du corps, notamment la région abdominale, sont les premières à disparaître lors d'un régime amaigrissant.
Au commencement du régime, le corps perd en moyenne 70 % d'eau, contre (seulement) 25 % de graisse. Il faut attendre deux semaines pour voir ces proportions s'inverser : l'organisme brûle alors environ 70 % de gras, 12 % de protéines (de la masse maigre et du muscle, donc) et 20 % d'eau.
Les troubles hormonaux, tels que ceux de la thyroïde comme l'hyperthyroïdie, peuvent accélérer le métabolisme et entraîner une perte de poids inexpliquée. De même, le diabète non contrôlé peut également causer une perte de poids involontaire.
Les manifestations du cancer du pancréas ne sont pas spécifiques et peuvent avoir d'autres causes. Le plus souvent, il s'agit de : Douleurs intenses et persistantes derrière l'estomac ou au niveau du dos. Les douleurs abdominales sont plus fréquentes lorsque la tumeur se trouve sur la queue du pancréas.
Si vous êtes atteint du cancer du pancréas, vous pourriez avoir différents types de diarrhée. Chez certaines personnes dont un canal biliaire est bloqué, les selles peuvent avoir la couleur de l'argile.
Il faut savoir que le cancer du côlon a tendance à diminuer l'appétit et à provoquer une perte de poids. En cas d'amaigrissement rapide et involontaire, il est préférable de consulter un gastro-entérologue.
Le cancer du poumon, le cancer de l'ovaire, le cancer colorectal, les cancers du col utérin ainsi que le cancer du sein, peuvent tous passer inaperçus par les patients jusqu'à ce qu'ils soient très avancés, au stade 3 ou 4. Ces tumeurs sont souvent définies comme les cancers de «stade tardif».
vous avez des difficultés à lire, à jouer aux cartes, à calculer de tête ; vous avez du mal à comprendre certaines situations ou vous peinez à faire des projets, à structurer une idée ; vous présentez d'autres symptômes qui vous inquiètent ; vous êtes déprimé, anxieux ou agressif.
La plupart des cancers ont tendance à se propager plus souvent à un emplacement plutôt qu'à d'autres. Par exemple, le cancer du sein et le cancer de la prostate se propagent le plus souvent aux os.
Le cancer du sein est souvent indolore dans ses premiers stades, mais il peut provoquer un gonflement de l'aisselle, du sein ou de la clavicule. Si vous ressentez une douleur ou une grosseur mammaire, prenez rendez-vous avec votre médecin.
cancer du rein; ostéosarcome et sarcome des tissus mous; lymphome hodgkinien et lymphome non hodgkinien; myélome multiple.
Une méta-analyse de 2012 a révélé qu'un taux de CRP élevé était associé à une augmentation de 33 % du développement de cancers du poumon, sur la base de 10 études portant sur 1 918 cancers du poumon.
Coloscopie. La coloscopie est l'examen qu'on fait le plus souvent pour diagnostiquer le cancer colorectal. Lors de la coloscopie, le médecin observe l'intérieur du côlon et du rectum à l'aide d'un tube flexible muni d'une lumière et d'une lentille à une extrémité, soit un coloscope.
En présence d'une hémoptysie (crachat sanglant) ou de symptômes pulmonaires ou généraux persistant anormalement, un bilan est nécessaire pour rechercher un éventuel cancer bronchopulmonaire. Le diagnostic est confirmé par l'analyse de fragments de tumeur prélevés par biopsie lors d'une fibroscopie bronchique.