Des poursuites pour dénonciation calomnieuse : Si vous portez plainte sans preuve réelle et que l'enquête révèle que vos accusations sont infondées ou mensongères, vous pourriez faire l'objet de poursuites pour dénonciation calomnieuse. Il est donc primordial d'être sûr de vos allégations avant de porter plainte.
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple : Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
La victime de la dénonciation calomnieuse dispose de plusieurs possibilités pour se défendre, notamment porter plainte. Un officier de police enregistrera alors la plainte pour calomnie, puis la transmettra au procureur de la République qui décidera de l'engagement ou non de poursuites.
Porter plainte sans disposer de preuves concrètes présente plusieurs risques pour le plaignant : Le classement sans suite : en l'absence de preuves suffisantes, il est probable que la plainte soit classée sans suite par le procureur, c'est-à-dire qu'elle ne donne lieu à aucune poursuite judiciaire.
Lorsque vous répondez à de fausses accusations, il est important de vous concentrer sur les faits et d'éviter de devenir émotif. Tenez-vous en aux faits et présentez-les de manière claire et concise.
La méthode classique : Vous pouvez porter plainte pour calomnie en vous rendant dans la gendarmerie ou le commissariat de votre choix. Un officier de police va enregistrer votre plainte pour calomnie, puis transmettre cette plainte au procureur qui va décider de l'engagement ou non de poursuites.
L'accusateur doit savoir que le fait est faux
Vous devez démontrer que la personne qui a proféré les fausses accusations savait que son accusation était fausse ou exagérée. C'est ce qui caractérise son intention frauduleuse.
Pour prouver la diffamation, vous devez fournir des preuves claires et irréfutables qui démontrent que le plaignant a été victime d'une allégation fausse et trompeuse ayant causé des dommages à sa réputation.
Pour se défendre contre une accusation, on peut utiliser des excuses ou des arguments ; évoquer un sentiment personnel ; faire appel à un autre sentiment chez son accusateur ; faire une supposition tout à fait irréalisable ; se présenter soi-même comme une victime.
Pour prouver un mensonge en justice, il faut rassembler des preuves tangibles. Ces preuves peuvent être des documents écrits, des enregistrements audio ou vidéo, ou encore des témoignages crédibles. Ils doivent être pertinents et directement liés à l'affirmation mensongère en question.
Le premier alinéa de l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse dispose que « Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. »
Il est également possible de se constituer partie civile pour saisir le juge d'instruction. Si l'enquête conforte l'idée de diffamation, ce sera au tribunal correctionnel de prendre en charge l'affaire. Enfin, ultime option, la citation directe pour diffamation.
La calomnie sera établie si le journaliste n'apporte pas la preuve de ses allégations alors qu'il est invité à le faire. En revanche, administrer cette preuve sera parfois impossible ou interdit par la loi (en matière de vie privée, par exemple). Dans ce cas, on parlera de diffamation.
Concernant les particuliers, la loi du 29 juillet 1881 prévoit à l'Article 32 une peine d'amende de 12.000 euros. Cette peine est portée à un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende lorsqu'elle est commise avec un motif discriminatoire.
Le montant de l'amende est de 1.500 euros maximum pour une diffamation non publique et 3.000 euros maximum en cas de récidive. Si la diffamation publique porte sur des propos raciste, homophobe, ou sexiste, la peine encourue est d'un an d'emprisonnement et/ou 45.000 euros d'amende.
Le dénigrement se définit comme le discrédit dirigé contre un produit ou un service. C'est une forme de concurrence déloyale. Il se distingue de la diffamation qui exige que l'attaque, blessant l'honneur ou la considération, soit portée contre une personne physique ou morale.
Selon l'article 226-10 du Code pénal, la dénonciation calomnieuse est la dénonciation d'un fait fondé sur un mensonge à une personne ayant le pouvoir d'y donner suite ou à celle qui peut la saisir. Le fait dénoncé doit être de nature à entrainer une sanction judiciaire, disciplinaire ou administrative.
Les sanctions pénales :
En pratique, le juge condamne l'auteur d'une diffamation à une amende d'environ 5000 €. La dénonciation calomnieuse est plus sévèrement punie. L'auteur s'expose à cinq ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.
soit directement auprès du procureur de la République en envoyant votre plainte par lettre recommandée avec avis de réception au tribunal judiciaire (ex-tribunal de grande instance du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction, à l'attention de monsieur le procureur de la République.
accusateur n. Personne qui accuse quelqu'un, lui reproche une faute. accusateur adj.
Où porter plainte pour diffamation ? Pour porter plainte pour diffamation, il est possible de se rendre au commissariat ou d'aller à la gendarmerie la plus proche. Un agent de police judiciaire va recueillir votre plainte.
En conclusion, la dénonciation calomnieuse est un délit grave qui nécessite la combinaison d'un acte matériel (la dénonciation fausse) et d'une intention malveillante (l'élément moral). Ces deux éléments doivent être prouvés pour que l'accusation de dénonciation calomnieuse soit retenue.
Comment prouver une diffamation
Afin de constater les propos diffamatoires, le constat d'huissier est indispensable pour donner une date certaine et non contestable aux propos litigieux.