Quand il est placé au début du mot, le H peut être muet ou aspiré. On dit que le H est muet s'il n'y a aucune conséquence sur la prononciation. On fera donc la liaison et l'élision avec le mot qui le précède. On dit que le H est aspiré quand il empêche la liaison ou l'élision avec le mot précédent.
En français, la lettre 'h' ne se prononce pas. Mais, associée à la lettre 'c' elle donne le son /ch/ ou /k/, associée à la lettre 'p' elle donne le son /f/.
aspirée : Le h aspiré est considéré comme une consonne, il ne permet pas de faire de liaison ou de contraction. Utilisée après une consonne, la lettre h ne se prononce généralement pas. Cas particuliers : ch se prononce le plus souvent che et ph comme le son f.
Le h aspiré bloque non seulement l'élision (l'apostrophe), mais aussi la liaison à l'oral. Ainsi, quand on lit à haute voix nous les haïssons, on ne doit pas prononcer le son [z] après le pronom les. Au contraire, on doit le faire devant un h muet : nous les [z] habillons.
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
Des haricots (h aspiré → on prononce des arico et non des zarico). Un handicapé (h aspiré → on prononce un andicapé et non un nandicapé).
Liaison - cours. Lorsqu'un mot se termine par une consonne muette il arrive, quand on parle, que cette consonne soit liée à la voyelle ou à l'h muet qui débute le mot suivant. On dit que l'on fait une liaison.
Origine. En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
En plus, il faut savoir quel mot comporte un "h" muet ou un "h" aspiré. C'est justement la question d'Amina : dans le cas de "haricots", c'est ce qu'on appelle un "h" aspiré, qui ne permet pas la liaison. On dit j'ai mangé "trois haricots", sans faire la liaison.
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.
Placé au début d'un mot, le ''h'' peut être muet, vraisemblable vestige étymologique, il ne correspond alors effectivement à aucun son. Il peut aussi être aspiré, trahissant son origine germanique ou anglo-saxonne. Cela induit un léger mouvement d'air soufflé qui interdit élision et liaison avec le mot qui le précède.
On fait, à l'oral, une liaison entre deux mots lorsque le premier se termine par une consonne muette et le second commence par une voyelle ou par un 'h' muet. La liaison unit à l'oral deux mots séparés à l'écrit et se fait entendre au début du deuxième mot.
Le d prononcé [t] suffit ! On retrouve aussi ce d de liaison à la fin de quelques adjectifs, et notamment grand, lorsqu'il précède une voyelle : un grand homme, son grand ami, au grand air ou dans les mots composés comme un grand-oncle.
La liaison est interdite …
entre deux mots lorsqu'un signe de ponctuation les sépare : Hommes, femmes, | enfants.
Exemple: «C'est eux qui-z-ont», «Donne moi-z-en» ou encore, «Moi-z-aussi». Nous avons une fâcheuse tendance à utiliser la liaison en «z» plutôt qu'en «t»: «Il a dépensé cent-z-euros», «J'ai compté vingt-z-animaux». Pour rappel, «vingt» et «cent» varient au pluriel s'ils ne sont suivis d'aucun adjectif numéral cardinal.
La liaison est obligatoire quand il y a un déterminant et après un nom. Par exemple, on dit “un_ami”. Ce que je t'ai dit dans le cas général est toujours vrai. Le premier mot doit se terminer par une consonne, le deuxième doit commencer par une voyelle.
Le hibou ; le hall ; le haut ; le haricot ; le hangar ; le hameau ; le hameçon etc . s'écrivent avez un " h " aspiré . par contre , il y a d'autres mots qui s'écrivent avez un" h " muet : l'honneur ; l'homme ; l'heure ; l'hôpital ; l'habitude ; l'hôtel ; l'horaire etc .
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
Attention au h aspiré : le handicap (et non *l'handicap), des handicaps (ne pas prononcer *des-z-handicaps). De même pour le dérivé handicapé, e.
Faire une liaison, c'est prononcer la consonne finale, habituellement non prononcée d'un mot pour le relier avec le mot suivant qui commence par une voyelle. On prononce donc une nouvelle syllabe qui a la structure consonne-voyelle, structure de 50% des syllabes en français.