L'INSEE définit la récession comme une « période de recul temporaire de l'activité économique d'un pays. Le plus souvent, on parle de récession si l'on observe un recul du Produit Intérieur Brut (PIB) sur au moins deux trimestres consécutifs ».
Une crise financière, comme une chute des cours boursiers. Les guerres commerciales à l'échelle mondiale. Une réduction des dépenses publiques. Une perturbation soudaine de l'offre ou de la demande des produits de base comme le pétrole, ce qui risque de faire exploser les prix.
Les économistes sont unanimes à penser qu'une récession se produira probablement en 2023. Cette prévision s'explique en grande partie par la hausse vigoureuse des taux d'intérêt par les banques centrales du monde entier pour lutter contre l'inflation.
La dépression : une forme grave de crise économique
Si le ralentissement de l'activité économique prend un caractère cumulatif et n'est pas enrayé, la récession peut alors déboucher sur une dépression. Une dépression correspond à une baisse forte et durable de la production et de la consommation.
Lors de la récession mondiale de 1982, les économies en développement ont connu leur deuxième plus faible taux de croissance des cinq dernières décennies (après celui de 2020). Cette récession a déclenché plus de 40 crises de la dette et a été suivie d'une décennie de croissance perdue dans nombre de ces pays.
Par définition, une récession est tout le contraire de l'inflation. En effet, elle se caractérise par une croissance économique négative pour au moins deux trimestres consécutifs. Elle s'accompagne d'une baisse marquée de la consommation et des investissements qui peut durer quelques mois ou plusieurs années.
La croissance du PIB n'est plus positive, mais négative. La notion de récession se distingue de la notion de ralentissement économique, alors que la croissance est moins forte tout en étant encore positive. Dans bien des pays occidentaux, on identifie des récessions en 1974, 1980-1982, 1993 et 2008.
Selon les nouvelles projections de la banque centrale publiées jeudi, l'activité économique pourrait osciller l'an prochain dans l'Hexagone entre une hausse de 0,8 % et un repli de 0,5 %. C'est pire que ce que prévoit le gouvernement dans son projet de budget.
"Nous sommes au pic de l'inflation, elle va commencer à baisser en 2023", a déclaré hier Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Une stabilisation à venir pronostiquée par de nombreux experts.
En soulignant le problème d'inflation qui s'incruste. Leur taux de référence pourrait même grimper jusqu'à environ 4,4 % d'ici la fin de l'année et se poursuivre en 2023 si l'inflation n'est pas maîtrisée.
le niveau d'incertitude augmente ce qui réduit le potentiel de croissance : plus l'inflation est élevée, plus la rentabilité des investissements est difficile à estimer et une baisse de leur volume est à craindre ; si l'activité baisse, les pays peuvent entrer en stagnation, voire en récession.
La première conséquence directe et de taille est que de nombreuses entreprises, si elles ne sont pas aidées, font faillite en raison de leur incapacité à s'adapter au climat économique et à cause de la baisse de la production. Ce qui provoque alors la suppression d'emplois et une hausse du chômage.
En parallèle, les produits boursiers sont beaucoup trop volatiles, à titre d'exemple, le CAC 40 a perdu plus de 15% depuis le début de l'année. L'investissement immobilier apparait comme le meilleur placement pour investir son épargne pendant la crise.
Des actions à l'épreuve de la récession
Il serait raisonnable d'investir dans des sociétés de haute qualité avec de bons fondamentaux, notamment des bilans solides et un faible taux d'endettement. En dehors de cela, les stocks pour une récession devraient être marqués par des flux de trésorerie stables et prévisibles.
La déflation est le gain du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une diminution générale et durable des prix ; c'est une inflation négative.
Le mot « stagflation », qui fait référence à un phénomène marqué par une inflation soutenue et une faible croissance économique, a également commencé à circuler.
chômage de masse ; bulles financières, immobilières ; inflation excessive et durable ; surendettement des entreprises, des ménages…
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
vie-publique.fr, 9 septembre 2022. En juillet 2022, l'inflation dans la zone OCDE diminue légèrement pour atteindre 10,2 % en juillet 2022 (contre 10,3 % en juin) en raison du ralentissement des prix de l'énergie. 6 septembre 2022. En août 2022, les prix à la consommation augmentent de 5,8 % sur un an.
Graphique présentant le taux d'inflation de la Russie entre 2019 et 2022 (données historiques pour 2019 et 2020 et estimations pour 2021 et 2022). Les estimations montrent que le taux d'inflation en Russie augmentera fortement en 2022, atteignant 22 %. Source des données: Banque mondiale.
Pendant ce temps, l' ACI prévoyait en juin que le prix national moyen des maisons augmenterait de 10,8 % sur une base annuelle pour atteindre 762 386 $ d'ici la fin de 2022 et atteindre 786 252 $ en 2023.
Taux crédit immobilier : vers une baisse à la rentrée de septembre 2022 ? Depuis janvier dernier, les emprunteurs se trouvent confrontés à une remontée sensible des taux d'intérêt. Pas un mois de l'année 2022 sans une hausse des valeurs, qui s'est par ailleurs accélérée avec le retour fracassant de l'inflation.
Les dates d'annonce du taux directeur pour le reste de 2022 sont également confirmées comme suit : le mercredi 7 septembre. le mercredi 26 octobre* le mercredi 7 décembre.