Si les douleurs durent plus de 2 jours en débutant avant les règles et en se prolongeant après. Si les douleurs ne sont pas soulagées par les anti-inflammatoires non-stéroïdiens. Si les douleurs retentissent sur la vie quotidienne.
Les règles arrivent en retard et sont plus douloureuses que d'habitude : consultez un médecin parce qu'il pourrait s'agir d'une grossesse extra-utérine. Le sang est noir et comporte des caillots : il pourrait s'agir d'une hémorragie et non de règles, qui sont fluides et bien rouges.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Ainsi, les médecins ont coutume de dire que des règles douloureuses pourraient être un symptôme de l'endométriose si : Elle est cyclique et revient avec les règles. Elle résiste à un simple antalgique type paracétamol.
La position foetale, c'est-à-dire allongée sur le côté avec les jambes repliées l'une sur l'autre en direction de la poitrine. Elle permet de soulager les douleurs, d'atténuer les crampes et même de réduire les fuites.
Les douleurs des règles sont sans complications. Toutefois, comme elles peuvent être le signe d'une maladie des organes génitaux, par exemple de polypes à l'utérus ou d'une endométriose, elles doivent amener à consulter un médecin, car ces maladies peuvent entraîner des problèmes de stérilité.
L'endométriose peut se manifester dès l'adolescence même si le diagnostic est plus facilement posé entre 30 et 40 ans. En revanche, après la ménopause, la maladie régresse.
Il n'existe aujourd'hui pas de technique de dépistage de la maladie, que ce soit pour les femmes à risque ou en population générale. Les patientes qui présentent des symptômes peuvent se voir proposer un examen clinique (examen gynécologique) qui permet ensuite d'orienter la prescription d'une échographie ou d'une IRM.
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
L'endométriose peut causer des hémorragies anormales qui se manifestent par des règles plus abondantes ou plus longues, que l'on appelle médicalement des ménorragies. On parle de règles abondantes quand : la période de saignements dure plus de 7 jours.
Si vos douleurs sont insuffisamment soulagées, vous pouvez compléter le traitement anti-inflammatoire en prenant du paracétamol (Dafalgan®) toutes les 6 à 8 heures. C'est la prise en alternance de ces deux médicaments, environ toutes les 3 heures, qui permet de calmer les douleurs persistantes (voir schéma 2).
Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) calment les douleurs menstruelles. Ces médicaments (ibuprofène, flurbiprofène) freinent ou stoppent la fabrication des prostaglandines . Par conséquence, ils diminuent les contractions de l'utérus et donc les douleurs menstruelles.
Bien qu'il ne soit pas rare de ressentir un certain inconfort lors des menstruations, la douleur intense peut indiquer un problème de santé. Normalement, les menstruations s'accompagnent d'un certain degré d'inconfort. Par contre, lorsque les douleurs menstruelles sont graves, elles peuvent indiquer un problème.
L'endométriose provoque des douleurs plus ou moins fortes dans le bas du ventre, en particulier pendant les règles. Elle passe parfois inaperçue. Elle est alors découverte lors d'un bilan par exemple d'infertilité dont elle est une cause fréquente.
Des douleurs anormales lors des règles
Selon ce spécialiste, les douleurs menstruelles ne doivent jamais être banalisées. Si elles ne sont pas soulagées avec la prise de paracétamol ou qu'elles sont handicapantes depuis les premières règles, il faut impérativement consulter.
L'endométriose est une maladie bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital, mais elle peut être extrêment douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible.
L'endométriose qu'est-ce que c'est ? L'endométriose est une maladie gynécologique chronique de la femme en âge de procréer qui se caractérise par le développement d'une muqueuse utérine (l'endomètre) en dehors de l'utérus, colonisant d'autres organes avoisinants.
Elle est très courante et, le plus souvent, sans gravité. Il s'agit d'un phénomène lié à un excès de sécrétion de prostaglandines par la muqueuse utérine (endomètre) au moment des règles. Les prostaglandines sont des substances qui provoquent des contractions utérines et facilitent l'expulsion de la muqueuse utérine.
Heureusement, bien des femmes atteintes d'endométriose sont capables de concevoir un enfant, mais elles ont besoin de plus de temps. La fécondation in vitro (FIV) est aussi une option, mais le taux de réussite peut être inférieur pour les femmes qui souffrent d'endométriose.
En revanche - que ce soit pendant les règles ou en dehors - si notre odeur devient très forte, proche du poisson avarié notamment, il s'agit sûrement d'une vaginose. Cette infection est causée par un déséquilibre du pH naturel de la flore qui permet à un mauvaise germe, le Gardnerella, de se développer.
Diminuez votre consommation en sel et sucre. Ils sont responsables des nombreuses sensations de ballonnements et de rétention d'eau ; Diminuez votre consommation en caféine, en théine ainsi que les sodas.
Généralement, la nuit vous êtes allongée la plupart du temps. Le sang ne peut donc pas s'écouler facilement par gravité et il s'accumule au niveau du vagin avant de sortir par trop-plein. C'est ce qui peut provoquer des fuites, car un saignement brusque peut ne pas être absorbé par votre protection hygiénique.
Les caillots ne sont rien de plus que du sang coagulé que ton corps n'a pas rendu plus fluide. C'est un phénomène qui arrive très fréquemment et qui est normal surtout en période de règles abondantes ou le matin car le sang a stagné tout au long de la nuit.
L'aspirine est déconseillée, car elle fluidifie le sang et pourrait contribuer à augmenter les pertes de sang ou la durée des règles. Un traitement par progestatif ou par pilule est recommandé dans certaines situations.