Il s'agit en général d'un état transitoire, durant au maximum quelques semaines. Dans les cas les plus graves son évolution peut conduire au décès. Dans les cas les plus favorables, le retour à la conscience est rapide, se produisant au bout de quelques jours.
« Le réveil se fait le plus souvent très progressivement », poursuit le docteur Cariou. Il évoque des délais allant de « quelques heures » à « quelques semaines ». La durée et le déroulement du réveil varient considérablement d'un patient à l'autre, selon les causes et les circonstances du coma.
Séances de kinésithérapie, d'ergothérapie, d'orthophonie, de psy... Cette période de réadaptation qui peut paraître longue et fastidieuse aux yeux du patient comme de ses proches est pourtant nécessaire. Après la sortie du coma, la rééducation est très souvent pluridisciplinaire.
La cause est donc claire et il suffit de sevrer le patient pour induire son réveil. » Le réveil peut néanmoins prendre du temps, complète Nawfel Ben Hamouda, médecin associé au Service de médecine intensive adulte au CHUV : « L'organisme a souvent accumulé de fortes doses de sédatifs.
Un brusque arrêt respiratoire et cardiaque peut survenir. Cependant, une hypotension peut survenir si l'altération de la conscience est provoquée par une infection sévère, une déshydratation sévère, une perte de sang majeure ou un arrêt cardiaque.
En l'absence d'amélioration, un état végétatif est dit « persistant » après un mois. On parle d'état végétatif permanent après 3 mois en cas de lésion cérébrale non traumatique, et après 12 mois en cas de lésion cérébrale traumatique.
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés. Cet état est directement lié à un dysfonctionnement du système nerveux central.
«Plus on est en coma profond, moins on interagit avec l'environnement et moins en entend», précise Andrea Rossetti. Il se peut toutefois que dans certaines formes de coma, lorsque les patients ne sont pas sous sédation ou que cette dernière est minimale, la personne réagisse à ce qui se passe autour d'elle.
Des tests incertains. Dans ce cas, "le patient dans le coma peut ouvrir et fermer les yeux, mais il ne va pas avoir accès à ce qu'on appelle le contenu de conscience, qui regroupe la personnalité, la mémoire, la capacité à utiliser le cerveau et à agir sur l'environnement", note la scientifique.
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
Si la cause de l'altération de la conscience est une infection sévère, une déshydratation sévère, une perte de sang importante, un surdosage de certains médicaments ou un arrêt cardiaque, la tension artérielle diminue considérablement. Les muscles peuvent se contracter et rester contractés en positions anormales.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
« Coma stade 2 » ou « coma léger » : c'est le stade de la disparition de la capacité d'éveil du sujet.
Du point de vue du malade, il existe une différence avec le sommeil puisque s'il peut parler de ses rêves, il ne garde aucun souvenir de la période du coma. Le coma est ainsi une expérience dont la définition est extérieure au sujet, mais en relation avec la notion d'agression endogène ou exogène.
On parle de "mort cérébrale" quand un malade est en stade de coma dépassé et que son cerveau ne fonctionne plus. Comme c'est le cerveau (le système nerveux) qui contrôle toutes les fonctions vitales, le patient n'est plus capable de respirer tout seul.
Ne communique pas et n'a pas de mouvements volontaires ni de réactions aux stimulations extérieures (bruit, toucher, ordres...) ; Il peut toutefois conserver certains réflexes selon la profondeur de son coma, notamment à la douleur.
Mais il arrive que le patient ne se réveille pas. Tout dépend de la gravité des lésions qui ont nécessité le recours à un coma artificiel, et pas uniquement au traitement engagé. La décision de sortir du coma artificiel dépend de l'état neurologique et général du patient.
· La constatation d'un coma implique au premier abord la protection du patient : circulation, ventilation, lésions associées. · La mesure de la profondeur du coma, qui doit être répétée, est faite à l'aide du score de coma de Glasgow qui inclut l'ouverture des yeux, la réponse verbale et la meilleure réponse motrice.
La surveillance comprend le plus souvent la mesure des signes vitaux (température, PA, pouls et fréquence respiratoire), le bilan entrée-sortie des apports liquidiens et souvent une mesure de la pression intracrânienne et/ou une pesée journalière.
D'ailleurs, les médecins préfèrent souvent « sédation ». En effet, « l'état de coma “artificiel” est engendré par des médicaments sédatifs, tels que le midazolam ou le propofol », explique le professeur Mauro Oddo, chef du service de médecine intensive adulte du CHU vaudois, sur le site internet de ce dernier.
En association avec cette stimulation, la stimulation gustative : La bouche n'étant pas encombrée de tuyaux, il y aura possibilité de stimuler les récepteurs gustatifs situés sur la langue. Pour cela, les infirmières passeraient sur la langue du patient un coton-tige imbibé d'arômes alimentaires liquides .
Stade 1 ou "coma vigil" : le patient est capable de parler en faisant des phrases +/- compréhensibles ou des grognements lors des stimulations sonores ou douloureuses. Il a des mouvements de défense adaptés contre la douleur (retire une main qui le pince par exemple).
Jean-Pierre Adams : qui était l'ancien international franco-sénégalais décédé après 39 ans de coma.