À qui s'adresse le Code 0 ? Lorsque la pétole s'installe, cette voile est particulièrement utile sur les bateaux de course dépourvus de moteur. Cependant, elle s'impose petit à petit sur les voiliers de croisière qui souffrent parfois de surcharge pondérale et de voiles d'avant à faible recouvrement.
Un spinnaker (ou spi) est un type de voile hissée à l'avant d'un voilier lorsque le vent souffle depuis l'arrière du navire (allures portantes : grand largue ou vent arrière).
On commence par choquer doucement le spi pour amener le point écoute jusqu'au niveau de l'étai. On vient alors le choquer en grand en reprenant la contre-écoute rapidement. On passe ensuite la grand-voile sur l'autre bord. L'empannage est terminé.
Tourmentin : petite voile d'avant installée sur un étai largable. C'est une voile « tempête », sans creux, contrairement à toutes les autres voiles. Solent : utilisée lorsque le voilier est à une allure de près. Trinquette : identique à la « solent » mais de taille inférieure.
Le spi et les gennakers sont des voiles dites « de portant ». Elles sont utilisées quand le vent vient plutôt du côté arrière du bateau.
Le voile noir peut apparaître aussi lors d'apnées trop prolongées, par manque d'oxygène dans le cerveau (et les yeux). Article connexe : Médecine aéronautique.
Origine. L'association IMOCA est née après le premier Vendée Globe avec le désir d'établir des règles de jauge pour les monocoques de 60 pieds. Ses membres fondateurs sont Isabelle Autissier, Christophe Auguin, Alain Gautier et Jean-Luc Van Den Heede.
Dans la brise, quand le génois est en grande partie enroulé sur lui-même, il n'est plus très efficace, et en outre il vieillit très vite en raison des gros efforts exercés sur le tissu. Il faut donc gréer une trinquette.
La barre d'un navire (ou barre de gouvernail ou barre de pilotage ou, si en forme de roue, barre à roue) est utilisée pour orienter un navire à moteur ou à voile dans la direction voulue.
Le foc étant une voile triangulaire, elle a donc, trois angles… le point de drisse : angle situé au sommet du foc lorsqu'il est hissé. C'est l'endroit où la drisse utilisée pour hisser la voile est fixée, le point d'armure : angle attaché au point fixe du bateau.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
Un voilier en route a une tendance naturelle, lorsque sa vitesse augmente, à partir « au lof » ou « à l'auloffée », c'est-à-dire de remonter vers le vent. On dit alors qu'il est « ardent ».
Le tangon
Accrocher le tangon dans la cloche sur le mât, mâchoire orientée vers le haut. B. Fixer ensuite la balancine de spi (en turquoise) et le hale-bas de spi (en bleu) sur le tangon. Veiller à ce que la contre écoute de VA passe au-dessus du tangon devant la balancine.
Le Tourmentin est la voile « Tempête » souvent abrégé par TMT, c'est la plus petite voile du bateau, confectionnée dans un tissus épais (env 365g/m2) pour résister au gros temps. Cette voile est souvent de couleur orange fluo, ce qui permet au voilier d'être plus facilement repéré par mauvaise visibilité.
Choquer revient à laisser filer doucement une manœuvre qui permet le réglage des voiles (les écoutes). "Choque le foc" revient laisser un peu de mou dans l'écoute de foc. Quand on choque, on donne du mou. Attention, à ne pas confondre avec "larguer" qui lui signifie qu'on lâche toute la tension d'un coup.
À la manière d'un spi classique, on grée la chaussette pour l'envoyer sous le vent de préférence. Avec un peu plus d'expérience, on peut aussi envoyer la chaussette au vent puis la faire passer devant l'étai. On commence par frapper le point de drisse sur la chaussette.
C'est pour cette raison que la mode est aux doubles barres à roue (une à tribord et une à bâbord). Elles permettent de libérer l'accès à la mer et facilitent la circulation du cockpit (en étant renvoyées vers l'arrière) .
Le mot Marinette s'entend sur les pontons, dans les ports et même sur certaines annonces d'emploi à la plaisance professionnelle. Vous ne le trouverez jamais dans un dictionnaire et pourtant, quand on parle d'un marin au féminin, on utilisera souvent le terme de Marinette.
Ce n'est qu'au début du XXe siècle qu'elle est devenue un local fermé et vitré (un abri de navigation) intégré aux superstructures du navire, mais le nom de passerelle est resté. On utilise aussi le terme timonerie pour désigner la passerelle d'aujourd'hui.
L'étai largable, pour des belles voiles
C'est un étai supplémentaire qui permet d'envoyer une voile en plus et de suppléer à un incident sur l'étai principal. On le dit "largable" car il peut se décrocher par le bas et ramener au pied de mât lorsqu'il n'est pas utilisé.
Notre voilier comporte une voile à l'arrière, la Grande Voile (qu'on appelle aussi GV). Voyons comment elle est composée. Oeillet de ris. Ce sont des anneaux qui permettent de réduire la taille de la GV pour recevoir moins de vent (on dit prendre un ris).
Le guindant.
C'est le bord qui est le long du mât ou de l'étai. C'est le bord qui reçoit le vent en premier. On peut tendre le guindant en tirant sur la drisse (on dit étarquer la drisse).
Le coût initial de la construction de chacun des IMOCA 2015 est estimé au minimum à 3,5 millions d'euros, dont environ 200 000 euros pour les foils, selon Jean Kerhoas, le président de l'IMOCA. En 2019, le coût de construction de Corum L'Épargne est de quelque 6 millions d'euros.
Déplacement (poids) : 7,6 tonnes. Nombre de dérives : 2 (foils) Hauteur mât : 27,30 m.
Des 60 pieds IMOCA
Les bateaux du Vendée Globe sont ce qu'on appelle des « IMOCA » (de l'acronyme « International Monohull Open Class Association », l'organisme qui régit cette catégorie de bateaux).