Le seuil différentiel doit être de 30mA pour les habitations et de 300mA pour le secteur industriel et tertiaire (sauf pour certains équipements comme les prises de courant où le seuil différentiel doit être de 30mA). Le calibre, à choisir selon la puissance des appareils du circuit à protéger.
Il est intéressant d'utiliser un interrupteur différentiel 300 mA pour les entreprises. Cet équipement est considéré comme un dispositif de moyenne sensibilité. Il se déclenche ainsi moins souvent qu'un interrupteur 30 mA et peut donc être avantageux pour des bureaux ou des usines.
Un disjoncteur différentiel de 300 mA, en revanche, est beaucoup moins sensible et mettra donc le système électrique hors tension en cas de courant de fuite plus important. Par conséquent, les disjoncteurs différentiels 300mA sont principalement placés sur des circuits contenant des pièces sèches.
En somme, le disjoncteur différentiel cumule les deux fonctions attribuées à l'interrupteur différentiel et au disjoncteur. Lui aussi se déclenche lorsque la différence entre les intensités est supérieur ou égal au seuil de sensibilité. Au-dessus de 30 mA, en effet, il y a danger pour les personnes.
On parle aussi de disjoncteur de branchement ou de disjoncteur EDF. La règle consiste à dire que le calibre de l'interrupteur différentiel doit être supérieur à celui du disjoncteur EDF. Exemple : Si vous avez un disjoncteur abonné de 30A, vous devrez choisir un interrupteur différentiel de calibre 40A.
- Sensibilité : 30 mA pour une protection optimale des personnes, 300 mA pour les appareils moins sensibles.
En clair : oui, l'interrupteur différentiel de type A est obligatoire dans un logement. La norme électrique NF C 15-100 impose à tout logement deux interrupteurs différentiels : un type AC et un type A.
Quels sont les circuits qui font obligation d'une protection différentielle de 30 mA ? La norme NF C 15-100 impose la présence d'au moins 2 interrupteurs différentiels de 30 mA sur le tableau électrique des logements neufs ou rénovés. L'un sera de type A, l'autre de type AC.
Les disjoncteurs différentiels de type A ne peuvent détecter que les fuites de courant alternatif, alors que ceux de type AC peuvent également le faire sur du courant continu. Il est primordial de bien effectuer les raccordements.
Les interrupteurs différentiels doivent avoir une sensibilité de 30 mA maximum, ce qui signifie qu'ils vont couper le courant si la différence d'intensité est supérieure à cette valeur (voir la norme N FC 15-100).
Face aux dangers électriques, la norme NF C 15-100 oblige désormais l'installation d'un dispositif de protection différentielle : l'interrupteur différentiel, appelé aussi disjoncteur différentiel.
Au-delà de 60 cm, les appareils électriques sont tolérés, classe I ou II, ainsi que les prises électriques avec terre. Tous les appareils électriques présents dans la salle d'eau doivent être reliés à disjoncteur différentiel haute sécurité de 30 mA pour couper le courant en cas de présence d'eau.
Un interrupteur différentiel permet de détecter les variations de courant. Lorsqu'un écart de courant est constaté, la sensibilité de l'interrupteur différentiel lui fera couper le courant dans la rangée de circuits électriques concernée, bloquant ainsi le passage du courant électrique.
Les circuits d'éclairage et de prises de courant, ainsi que les circuits dédiés au frigo, au four, au chauffe-eau, au lave-vaisselle, aux motorisations électriques (volets roulants, portail…) et à la VMC, peuvent être protégés par des interrupteur différentiel de type AC.
Il est judicieux d'augmenter l'ampérage du disjoncteur en fonction des appareils et du circuit électrique qu'il protège. Les normes recommandent de respecter ces intensités maximum. Le choix d'une intensité inférieure peut générer des déclenchements intempestifs du disjoncteur, et aller jusqu'à des surcharges.
Le problème peut avoir plusieurs origines : une puissance électrique trop faible de la part de votre compteur par rapport à votre consommation (dans ce cas c'est généralement le disjoncteur général qui saute) un court-circuit (surtension, détérioration de l'isolation d'un câble…)
Pour l'installation électrique d'un frigo, il faudra utiliser un interrupteur différentiel de type AC le plus souvent. Il est tout de même possible d'utiliser un interrupteur de type Hi pour un appareil électroménager qui combine un congélateur.
Pour créer un circuit lave-linge, il faut associer à la suite d'un interrupteur différentiel de Type A, un disjoncteur de 20A maximum. Une section minimum de 2,5mm² pour les conducteurs de ce circuit est obligatoire.
La norme N FC 15-100 préconise l'installation d'au moins deux interrupteurs différentiels de 30mA dans tout logement, afin de sécuriser l'installation électrique.
Pourquoi un interrupteur différentiel saute-t-il ? Un interrupteur différentiel saute s'il détecte une fuite de courant à la terre d'une intensité supérieure à la sensibilité pour laquelle il est conçu.
Sachez qu'il doit impérativement être positionné en amont d'une rangée de disjoncteurs divisionnaires. Le but étant qu'il puisse couper le courant de l'ensemble des circuits qui y sont reliés lorsqu'une fuite de courant est détectée.
le circuit de la plaque à induction doit être protégé par un interrupteur différentiel de type A de calibre 30 mA, la plaque de cuisson doit être branchée sur un circuit dédié protégé par un disjoncteur d'une intensité de 32 A maxi.
Les interrupteurs différentiels de type A sont généralement suffisants pour les installations photovoltaïques résidentielles standard. Toutefois, si votre installation comprend des équipements spécifiques nécessitant une protection plus sensible, vous pourriez avoir besoin d'un interrupteur différentiel de type B.
La norme préconise le branchement d'un lave-vaisselle sur une prise de courant avec un disjoncteur d'une intensité de 20A, protégé de préférence par un différentiel de type AC (ou de type A, si vous n'avez pas le choix).