La pilule contraceptive est entièrement gratuite pour les mineures de 15 à 18 ans. Dans ce cas, la prescription est confidentielle et protégée par le secret professionnel. Il n'y a pas d'âge pour prendre la pilule, elle doit être évoquée avec sa fille quand la vie sexuelle débute.
Compte tenu de leur mode d'action, les pilules microprogestatives sont réservées aux adolescentes capables d'une bonne observance, sans retard de plus de 3 h pour le lévonorgestrel et 12 h pour le désogestrel.
Quel contraceptif est le mieux adapté à une adolescente ? Dr Claire Jeandel : "Une pilule classique en première intention. Les jeune filles ont très peu de risque de complications sous pilule. De plus, elle doivent avoir une contraception efficace car l'activité des ovaires entraîne une forte fertilité à cet âge".
Prendre rendez-vous chez un médecin
En tant que mineure (entre 15 et 18 ans), vous pouvez vous faire prescrire une contraception (pilule, implant, stérilet, etc) par : Un médecin généraliste. Un gynécologue. Une sage-femme.
Les dispositifs et les systèmes intra-utérins (DIU et SIU)
sont les méthodes contraceptives les plus efficaces et les plus fiables et sont souvent recommandées en premier. sont sécuritaires pour les adolescentes. peuvent être utilisés sur une longue période (de 3 à 7 ans, selon le dispositif utilisé).
Vous pourrez lui proposer de consulter un gynécologue et de l'accompagner. « Il pourra ainsi lui donner des informations sur son anatomie, sa physiologie et surtout, la rassurer », conseille Alain Tamborini. Au cours de cette première consultation, la question de la contraception pourra être abordée tout naturellement.
Le choix de la première contraception est très important à l'adolescence. Le double protection (pilule + préservatif) est la méthode recommandée par les spécialistes.
Ramené au coût par cycle, le coût des pilules varie de 3 à 10 €. Certaines formes sont remboursées, d'autres pas : c'est une question qu'il ne faut pas hésiter à poser à votre gynécologue ou à votre médecin. Les patchs et les anneaux sont plus chers (environ 15 € par cycle, non remboursés).
Cela peut être très coûteux si vous consultez un médecin généraliste ou un gynécologue. Une autre solution consiste à prendre un rendez-vous auprès du Planning Familial. Des services de contraception y sont proposés aux jeunes femmes, moyennant des frais calculés en fonction des revenus.
Désormais, toutes les femmes jusqu'à 25 ans peuvent se voir délivrer gratuitement la pilule contraceptive. Les pilules de 3e et de 4e génération ne sont pas concernées par la prise en charge à 100% jusqu'à 25 ans. Seules les femmes prenant une pilule hormonale de 1ère ou de 2ème génération peuvent en bénéficier.
L'arrêt de la pilule contraceptive engendre des changements hormonaux et un retour à la production naturelle d'œstrogène et de progestérone. Chez certaines femmes, ce retour au naturel peut prendre plusieurs mois et modifier les cycles menstruels qui deviennent alors irréguliers.
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
Une vaste étude suédoise, publiée dans la revue Human Reproduction, confirme l'efficacité de la pilule oestroprogestative à soulager les douleurs menstruelles liées aux règles, appelées dysménorrhées en jargon médical. La moitié voire les trois quarts des jeunes femmes souffrent de douleurs pendant leurs règles.
A qui s'adresser ? Seul un professionnel de santé tel que le médecin généraliste ou une gynécologue peut prescrire une contraception comme la pilule, l'implant, le patch, le stérilet, ou encore l'anneau vaginal.
(7) Norlévo® gratuite pour les mineures dans les pharmacies et infirmeries scolaires ; Ellaone® efficace jusqu'à 5 jours, plus chère, seulement sur ordonnance. (8) Patch Evra® (7 € par semaine), ou anneau Nuvaring® (16 € par mois), non remboursés. Mêmes contre-indications que la pilule EP.
Le premier comprimé se prend le 1er jour des règles, puis un par jour, au moment qui convient le mieux, mais à heure régulière, jusqu'à la fin de la plaquette. L'effet de la pilule est immédiat. Après une plaquette de 21 comprimés, on observe 7 jours d'arrêt, période pendant laquelle surviennent des saignements.
Dans certaines pilules micro-dosées (peu dosées en œstrogènes), ce sont les progestatifs qui font prendre du poids, mais plutôt à retardement, et on peut même en perdre les premiers mois.
Si c'est une pilule progestative, elle sera efficace au bout de 48 heures à condition de prendre le premier comprimé de la plaquette le premier jour des règles. En revanche, si le premier comprimé est pris après, il faudra utiliser des préservatifs pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés.
Si vous avez un cycle menstruel naturel spontané et que vous ne prenez aucun traitement contraceptif hormonal, le seul moyen de décaler la période de vos règles est de prendre un progestatif. Vous devez commencer le premier jour des règles précédant celles que vous voulez décaler.
Les préservatifs masculin et féminin protègent efficacement contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles. S'il ne s'est pas déchiré ou s'il n'a pas glissé complètement, le préservatif est fiable à 100 %.
Oui, en cas de rapport à risque
Si le couple devient stable et qu'il envisage d'abandonner le préservatif, un délai s'impose. D'abord, attendre 6 semaines après le dernier rapport non protégé. Ensuite, faire un test de dépistage des IST et s'assurer que les résultats sont négatifs.
Certains contraceptifs - principalement le préservatif mais aussi les spermicides - sont disponibles sans ordonnance.