On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
Oui, tous les vertébrés, mammifères, oiseaux, reptiles et certains poissons, connaissent non seulement la douleur mais aussi la souffrance, c'est-à-dire le stress qui est lié à la conscience d'avoir mal.
A l'inverse des poissons, les crabes peuvent ressentir la douleur. C'est la conclusion d'une étude nord-irlandaise. Conséquence : les crabes souffriraient avant d'être ébouillantés. Le crabe n'est pas le gros dur que l'on croit.
-, ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur. De plus, ces animaux, dotés d'un cerveau très primitif constitué d'une chaîne de ganglions nerveux, ne posséderaient pas la capacité cérébrale à ressentir la souffrance.
Oui, il semble que les insectes souffrent
En effet, ils sont capables de voir, d'entendre, de sentir, de goûter et de ressentir un grand nombre de choses différentes. En revanche, ils ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels nécessaires pour ressentir la douleur, lors d'un coup par exemple.
Si vous essayez d'écraser un moustique, il ne reviendra pas vous piquer. C'est, en tout cas ce que tend à démontrer une étude américaine. Une piste intéressante dans la lutte contre le virus Zika, la dengue ou le chikungunya.
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
Il existe “des preuves scientifiques solides que les crustacés décapodes, comme la crevette et le homard, et les mollusques céphalopodes, comme le calmar et le poulpe, sont sensibles à la douleur”, conclut un rapport de la London School of Economics (LSE) dont fait état le Guardian.
La capacité des poissons à ressentir la douleur semble démontrée au-delà du doute raisonnable. Elle fait désormais l'objet d'un large consensus scientifique. De plus, il semble probable que les poissons puissent ressentir non seulement la douleur mais aussi le stress, l'anxiété ou la peur.
Les pieuvres
Considérée comme l'invertébré le plus intelligent, la pieuvre possède un immense cerveau, qui comme le notre est composé de deux parties. Elles sont capables d'utiliser des outils, d'élaborer des stratégies complexes pour se cacher ou se protéger du danger, et même de s'échapper d'un aquarium.
Or, chez les poulpes, un tiers des neurones forme un cerveau central et les deux tiers restant des cerveaux périphériques, situés notamment dans ses huit bras. Ces bras sont des curiosités de la nature.
#1. Les orangs-outans. Les orangs-outans sont les animaux les plus intelligents du monde ! Tout comme les chimpanzés, l'orang-outan est capable d'utiliser des outils, d'apprendre la langue des signes et d'avoir des structures sociales complexes impliquant des rituels.
S'il dort mal à cause de la douleur, il peut rencontrer des troubles du sommeil, ce qui perturbe ses horaires habituels de sieste. Une perte d'appétit : si votre chien boude sa gamelle ou refuse de se nourrir, c'est un signe inquiétant, a fortiori s'il s'agit de son alimentation habituelle qu'il apprécie.
Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
Leurs systèmes nerveux de petite taille peuvent être comparés à ceux des poissons, dont le cerveau est le plus petit parmi les espèces de vertébrés.
Pourtant, le homard ne crie pas quand on le plonge dans l'eau bouillante : ce sont les poches de gaz contenu dans sa carapace qui gonflent sous l'effet de la chaleur et la fissurent.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
Ce crustacé décapode possède un cœur qui est placé au milieu du thorax. Il est suspendu dans un grand sac péricardique. Du sang est envoyé dans les artères ramifiées pour atteindre les différents organes du homard.
Son gène de couleur :
Chez le homard, il interagit avec une protéine, la crustacyanine, pour donner une couleur bleue qui contribue à camoufler l'animal aux yeux de ses prédateurs. Mais, à la cuisson, la protéine se délite, libérant l'astaxanthine qui, de ce fait, redevient orange.
Ils font un bruit agaçant en volant. Ils nous repèrent à notre odeur et aussi au dioxyde de carbone que nous dégageons en respirant. Le jour, ils dorment et leur sensibilité à l'odeur baisse.
Des études ont démontré que les moustiques étaient attirés par les bactéries présentes sur la peau. Souvent, les insectes piquent davantage les pieds et les chevilles car c'est sur cette partie du corps que se trouvent le plus de ces bactéries.