La dysphasie ne peut pas disparaître avec le temps, mais elle peut devenir moins perceptible avec une rééducation bien menée. On peut contourner ce trouble par des points d'appui, notamment en mettant en place des aménagements qui reposent sur des repères visuels (post-it, pense-bêtes, observation…).
Qu'est-ce-que la dysphasie ? La dysphasie est un trouble neurologique affectant la parole, la production écrite et la communication. Ce trouble est reconnu comme étant un handicap depuis 2005, notamment grâce à la loi sur l'emploi de personnes en situation de handicap.
Dans ce cas de figure, les manifestations chez l'enfant comme chez l'adulte peuvent être des troubles de mémoire, d'attention, de coordination (œil-main, notamment), ou encore de planification. De même, la dysphasie peut coexister avec des difficultés touchant la motricité fine et globale.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Écoles CERENE – Écoles de la réussite
Fondées par le neuropsychologue Hervé Glasel en 2010, les écoles CERENE sont dédiées aux enfants ayant des troubles des apprentissages tels que dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasie et les troubles de l'attention et les troubles exécutifs.
Ce trouble entraîne un déficit sévère et durable du développement de la production et/ou de la compréhension de la parole et du langage. Ce trouble qui débute dès la naissance est présent tout au long de la vie, de manière plus ou moins prononcée selon la prise en charge durant l'enfance.
Utiliser des dictionnaires visuels, des imagiers. Être redondant dans les explications, utiliser plusieurs canaux sensoriels à la fois. Répéter les consignes et reformuler si nécessaire. La lecture labiale peut améliorer sa compréhension, il est donc important qu'il puisse voir votre visage et celui de l'enseignant.
Il nécessite la consultation et l'avis de plusieurs spécialistes : orthophoniste, médecin, psychologue, neuropsychologue ou neuropédiatre. Les enfants dysphasiques sont souvent excellents dans toutes les activités où le langage n'est pas en jeu comme la géométrie.
La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer. Ce trouble n'est pas la conséquence d'un manque de stimulation, d'un déficit sensoriel (par exemple auditif), ni d'une déficience intellectuelle.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage.
La dysphasie est un syndrome d'origine neurologique qui est présent dès la petite enfance. La dysphasie perturbe les habiletés de communication verbale (c'est-à-dire la compréhension du message qui est véhiculé dans le discours ou l'expression verbale de la pensée).
Quelques conseils pour aider l'adolescent dysphasique :
Permettre à l'élève, au besoin, de consulter des aide-mémoire et des lexiques pour aider à assimiler le nouveau vocabulaire dans chaque matière scolaire. S'assurer d'avoir l'attention et le contact visuel de l'élève avant de commencer les explications.
ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
D'ailleurs ils ont plein d'amis alors que la plupart du temps les enfants dysphasiques ont tendance à être isolés. En revanche, dès qu'on leur demande d'expliquer quelque chose ou de raconter une histoire, on entend beaucoup de mots du type « trucs », « bidules », « machins », car ils ne trouvent pas leurs mots.
L'origine de ce trouble serait neurologique, cela signifie que le cerveau des personnes dysphasiques fonctionne différemment pour l'apprentissage du langage. Nous savons cependant qu'il existe des facteurs de risque comme le fait qu'un des parents soit dyslexique ou dysphasique lui-même.
Le bilan se déroule de la façon suivante :
Seront administrées des épreuves de compréhension lexicale et syntaxique, des épreuves d'expression en distinguant l'articulation, la phonologie et le langage (syntaxe, vocabulaire, etc.).
Le traitement des troubles du langage oral de l'enfant repose essentiellement sur la rééducation orthophonique, très souvent efficace et suffisante. D'autres professionnels de santé peuvent toutefois être associés, en fonction du type de trouble et de sa sévérité.
On parle de trouble dysphasique lorsque la personne touchée présente à la fois des troubles du langage, des troubles de la perception du temps et des troubles sociaux.
Victime du trouble d'accès lexical, un enfant dysphasique manque souvent de vocabulaire. Pour pallier ce problème, créez des petits jeux pédagogiques, pour qu'il assimile le langage sous un angle positif et l'aide à surmonter ses difficultés. Par exemple, dessinez un mot et faites-le deviner à votre enfant.
Toute personne souffrant d'une atteinte cérébrale, avec une certaine acquisition du langage, peut devenir aphasique (à ne pas confondre avec les troubles du développement du langage, appelés «dysphasies»).
Il s'applique à la lecture. Mais il en existe d'autres : la dysphasie concerne la parole ; la dyspraxie, la coordination et le geste; la dyscalculie, le calcul ; la dysorthographie, l'orthographe. Tous ces troubles peuvent conduire des enfants, tout aussi intelligents que leurs copains, à souffrir à l'école.