La fièvre est un symptôme fréquent chez les patients atteints de cancer solide ou d'hémopathie maligne. Elle survient chez près de deux tiers des patients atteints de cancer du poumon, que ce soit au moment du diagnostic ou lors de l'évolution et du traitement de la maladie.
Définie par une température corporelle supérieure à 37,8°C en l'absence d'antipyrétique, la fièvre est un événement fréquent, grave et d'interprétation complexe chez le patient porteur d'une tumeur solide.
Les infections bactériennes représentent par ordre de fréquence et de gravité la première cause de fièvre chez le patient atteint de tumeurs solides. Quand elles sont documentées, leur prise en charge thérapeutique, ambulatoire ou hospitalière, est standardisée.
en première intention, un scanner (ou tomodensitométrie - TDM). Il est efficace pour repérer 80 % des tumeurs. Le scanner permet de confirmer ou non la présence d'une tumeur et, le cas échéant, de préciser sa position et sa taille.
Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition. Nausées ou vomissements récurrents.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Les premiers symptômes sont des douleurs osseuses, intermittentes ou continues, qui ont tendance à s'aggraver la nuit. Elles peuvent être localisées ou étendues dans l'ensemble du corps.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Sueurs nocturnes et les cancers
Certains cancers tels que la leucémie ou le lymphome provoquent de la transpiration excessive la nuit. Ce type de cancer affecte les cellules de l'immunité : les lymphocytes, aussi appelés globules blancs.
La plupart du temps, la fièvre est provoquée par une infection virale, bactérienne ou parasitaire.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Consultation avec un médecin
Si la fièvre augmente ou persiste depuis plus de 48 heures ou si d'autres symptômes que la fièvre s'aggravent ou ne s'améliorent pas après 48 heures chez les moins de 2 ans ou 72 heures chez les plus de 2 ans, vous devez consulter un médecin.
Un test sanguin qui permettrait de dépister la présence ou non d'une tumeur chez les personnes à risque. Il y a donc un réel besoin d'identifier de nouveaux marqueurs tumoraux qui pourraient aider au diagnostic et au suivi de l'efficacité des traitements.
Les symptômes possibles incluent une perte d'appétit, une perte de poids, des troubles digestifs et des douleurs abdominales. Aux derniers stades de la maladie, de la fièvre et un affaiblissement général ou un ictère peuvent se manifester.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Des symptômes respiratoires : essoufflement, toux, douleurs dans la poitrine, crachats avec du sang. Des symptômes neurologiques : maux de tête, vertiges, troubles de la vision, faiblesse musculaire, picotements, engourdissements des bras, des mains ou des jambes.
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant. Il se développe plusieurs mois, voire plusieurs années avant l'apparition des premiers symptômes.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
L'imagerie médicale
en première intention dans le dépistage systématique de certains cancers comme le cancer du sein par mammographie, pour confirmer ou infirmer un diagnostic, pour évaluer la sévérité de la maladie et affiner le diagnostic.
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Le cancer se manifeste de manière très variable. Il évolue généralement sur de nombreuses années, souvent sans occasionner de symptômes.
La plupart des cancers ont tendance à se propager plus souvent à un emplacement plutôt qu'à d'autres. Par exemple, le cancer du sein et le cancer de la prostate se propagent le plus souvent aux os. Le cancer colorectal a plutôt tendance à se propager au foie.
Bien que la survie s'améliore pour plusieurs localisations, certains cancers de mauvais pronostic conservent des survies à 5 ans basses, chez l'homme et la femme. C'est le cas notamment des cancers associés au tabac et à l'alcool (poumon, œsophage, foie) pour les deux sexes.