C'est pour d'autres raisons qu'il est utile de signer un contrat de séparation de biens dans les familles dites recomposées. En effet, dans le régime de la communauté légale, tout ce que les époux économise tombe en communauté. Ainsi toutes les économies effectuées par les époux pendant le mariage sont communes.
« Si l'époux prédécédé laisse des enfants ou descendants, le conjoint survivant recueille, à son choix, l'usufruit de la totalité des biens existants ou la propriété du quart des biens lorsque tous les enfants sont issus des deux époux et la propriété du quart en présence d'un ou plusieurs enfants qui ne sont pas issus ...
Pour d'autres, certains biens, situations financières ou patrimoniales vont les amener à faire le choix d'un contrat de mariage afin de protéger leurs droits ou biens. Il existe trois contrats de mariage, la communauté universelle, la séparation des biens ou encore la participation aux acquêts.
Dans le cadre d'une famille recomposée, si le défunt a eu un enfant au cours d'une précédente relation, les droits de succession changent pour le conjoint. Le conjoint survivant conservera alors 25 % du patrimoine du couple. Ces 25 % sont obligatoirement en pleine propriété.
Sachez que quoiqu'il en soit le régime qui protège le mieux votre conjoint est celui de la communauté universelle. C'est celui qui est généralement choisi par les époux qui souhaitent changer de régime matrimonial pour mieux se protéger mutuellement.
Une solution adéquate le plus souvent
- les époux disposent de patrimoines distincts avec autonomie de gestion et protection face aux créanciers de l'autre conjoint ; - et les époux partagent la richesse créée ensemble, les acquêts. Ce régime est la participation aux acquêts.
Si vous vous mariez sans contrat de mariage, vous êtes automatiquement soumis au régime de la communauté légale. Il s'agit de la communauté réduite aux acquêts qui distingue les biens suivants : Biens propres de chacun de vous 2 : biens mobiliers : Bien qui peut être déplacé.
Lorsque l'on se remarie, est-il nécessaire de faire un contrat de mariage? Sans contrat, vous vous mariez automatiquement sous le régime de la communauté réduite aux acquêts. Chaque conjoint reste seul propriétaire de ce qu'il possédait avant l'union et de ce qu'il recevra de sa famille.
Dans une famille recomposée, les enfants non communs au couple (beau-fils, belle-fille) n'ont aucun lien de parenté avec le nouveau conjoint de leur père ou mère et n'héritent donc pas de lui. En effet, pour hériter d'une personne, il faut que soit établi un lien de parenté ou un lien de mariage.
L'époux survivant marié sous le régime de la séparation de biens récupère ses biens propres et hérite sur les biens propres de l'époux défunt. Le décès de l'époux a des conséquences sur le patrimoine du conjoint survivant.
Le coût de la rédaction du contrat de mariage comprend les honoraires et émoluments dus au notaire, les divers frais de procédure et de publicité, ainsi que la perception d'un droit fixe de 125 euros. En moyenne, le prix d'un contrat de mariage se situe entre 350 et 500 euros.
Quelque soit le fondement « séparatiste » ou « communautaire » du contrat de mariage, il est possible de protéger ses biens propres et/ou personnels en cas de divorce. La question ne se pose pas pour les époux mariés sous le régime de la séparation puisque chacun est propriétaire de son patrimoine.
de l'agressivité, en particulier à l'égard de la mère considérée comme responsable de la séparation ; un refus de suivre les rythmes proposés par les parents et l'école ; une perte de confiance dans les adultes, en particulier dans le père, dont la vision déclencherait une réaction de refus, etc.
Succession et remariage en l'absence de testament
En vertu de l'article 757 du Code civil, si les enfants du défunt ne sont pas tous des enfants du conjoint survivant (il y a donc des enfants de plusieurs lits), le conjoint survivant hérite du quart de la succession en pleine propriété.
La belle-fille ou le beau-fils ne pourra pas hériter de ses beaux-parents. En effet, pour hériter d'une personne il faut soit un lien de parenté soit un lien de mariage. La seule solution possible serait que les beaux-parents aient fait un testament en faveur du conjoint survivant pour qu'il hérite.
En France, on estime à 1,5 millions le nombre d'enfants qui vivent en famille recomposée. Ainsi, beaucoup sont ce que l'on appelle des demi-frères ou des quasi-frères. On emploie le terme de demi-frères ou sœurs lorsque les enfants ont un seul des 2 parents en commun.
Pour augmenter les droits successoraux du nouveau conjoint en cas de remariage, la priorité doit être la mise en place d'une donation entre époux. Acte simple et surtout peu onéreux, la donation entre époux permettra pour les familles recomposées d'augmenter considérablement la protection du conjoint.
Faire partie d'une famille recomposée offre des avantages
Le changement peut aussi permettre à la famille d'expérimenter de nouvelles façons de vivre que jusque-là elle n'a encore jamais exploitées. Outre cela, faire partie d'une famille recomposée permet aux enfants de connaître ce qu'est vivre en communauté.
Les principaux régimes matrimoniaux sont : le régime de commu- nauté qui peut être adapté en fonction des intérêts des futurs époux, la séparation des biens, la participation aux acquêts et la communauté universelle.
La communauté réduite aux acquêts
Il s'agit du régime matrimonial le plus courant. En effet, ce régime est le régime matrimonial de droit commun auquel sont soumis les couples qui ne passent pas devant le notaire avant le mariage pour y établir un contrat de mariage.
Tout ce qui est acheté au cours du mariage est commun, même si un seul des époux paye. En revanche, les biens acquis avant le mariage ou reçus par donation et succession, restent la propriété de l'époux qui les possède ou les reçoit.
Le contrat de mariage est-il obligatoire ? Non, il n'est pas obligatoire. Le choix d'en établir un ou pas revient aux futurs époux. Néanmoins, lorsqu'il n'y a pas de contrat de mariage, les époux sont soumis d'office au régime légal de la communauté réduite aux acquêts.