Petite fille malgré ses vingt ans, quelque peu infantile (« la petite pelle » utilisée pour recouvrir le corps de Polynice en témoigne), puérile dans les craintes qu'elle exprime à sa nourrice avec laquelle elle se fait enfant alors que, peu à peu, elle aspire à un rôle de mère protectrice, toute-puissante, elle n' ...
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
sa tragédie Antigone, datant de 442 avant J. -C., se déroule jusqu'à la mort héroïque d'Antigone, arrêtée alors qu'elle recouvre de terre le corps de son frère Polynice puis condamnée par Créon à être emmurée vivante.
Biographie courte de Antigone - Le mythe d'Antigone remonte à une des plus anciennes traditions orales de la Grèce antique, la famille du personnage étant citée dans l'Iliade (VIIIe siècle av. J-C).
On sait cependant, grâce à un argument de la pièce et à des scholies, que, dans l'Antigone d'Euripide, Antigone était surprise en train d'enterrer son frère (comme chez Sophocle), mais qu'elle épousait tout de même Hémon et lui donnait un fils appelé Maion.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
Dans un style simple, un langage parlé (phrases courtes elliptiques), Antigone rompt avec Hémon qu'elle aime. Elle a choisi d'enterrer son frère et de mourir malgré son amour pour la vie (homme/ enfant).
Antigone, fille née de la relation incestueuse d'Œdipe et Jocaste, a dû affronter la mort de ses deux frères ennemis, Étéocle et Polynice, lors d'un combat.
Résumés. La figure d'Antigone, symbole de l'opposition au pouvoir, a hanté la dramaturgie espagnole pendant la dictature franquiste. Les réécritures de la tragédie de Sophocle ont foisonné à cette période, suscitées par un contexte historique qui faisait écho à l'histoire fratricide de Thèbes.
De l'union d'Œdipe et Jocaste sont nés deux filles, Antigone et Ismène, et deux fils, Étéocle et Polynice. Suite au départ d'Œdipe, les deux frères se retrouvent à régner en alternance sur le royaume, mais Étéocle l'aîné refuse de laisser la place à son frère.
On amène Antigone devant lui et il la condamne à mort. Elle est enterrée vive dans le tombeau des Labdacides . Plutôt que de mourir de faim, elle préfère se pendre. Hémon, fils de Créon et fiancé d'Antigone se suicide de désespoir .
Antigone est un personnage solitaire par excellence. Même entourée, elle a toujours été seule. Seule face à sa famille, seule face à la loi, seule face à l'incompréhension, et ici seule face à la peur et à la mort. Cette scène n'existe pas dans la version de Sophocle, elle a été ajoutée par Anouilh.
C'est Créon, leur oncle, qui va recueillir Ismène et Antigone, et prendre le relais du pouvoir. Hémon, le fils de Créon, est fiancé à Antigone. La pièce d'Anouilh commence à ce moment-là.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.
Antigone, écrit par Anouilh, raconte l'histoire d'Antigone qui veut enterrer un de ses deux frères car ils se sont battus pour le contrôle de la cité. L'un des deux a eu le droit à des funérailles, l'autre non et il est interdit de l'enterrer sous peine de mort mais Antigone se doit de le faire.
Antigone agit comme une enfant qui aurait voulu ne pas grandir et a voulu mourir. Elle semble agir de façon égoïste, pour elle et sa famille, par orgueil comme le lui reproche Créon, alors que ce dernier agit pour la cité de Thèbes.
Elle avoue qu'elle a voulu mourir, que Créon avait raison, qu'elle ne sait plus pourquoi elle meurt. Elle comprend seulement alors « combien c'était simple de vivre ». Elle meurt « pour rien ». Antigone est l'histoire tragique d'une jeune fille qui souhaite rendre hommage à son frère et qui mourra pour cela.
Antigone est soupçonnée de comploter contre Créon. Celui-ci décide de la faire enterrer vivante. Mais elle se suicidera avant de subir ce terrible châtiment.
Antigone est sortie tôt le matin pour « vivre encore un peu ». Pour Antigone, la douleur et la peur de mourir sont des prétextes qui ne suffisent pas pour vivire. Pour Ismène, ce sont les hommes qui doivent mourir pour les idées.
28 : « C'est Antigone qui a raison, et Créon qui a tort. »
Antigone s'était pendue avec sa ceinture et son amant éploré, Haemon, chercha d'abord à tuer son père et en le maudissant, il se suicida à son tour suivi dans son acte par sa mère, Eurydice, la femme de Créon qui se trancha la gorge.
Antigone est donc une héroïne ambiguë car il apparait que ce n'est pas tant pour honorer son frère qu'elle a décidé de l'enterrer envers et contre tout, mais aussi parce que, plus profondément, elle n'accepte pas les règles de la vie en société.
Antigone a tenté d'enterrer le cadavre de son frère Polynice malgré l'interdiction du roi Créon. Car Créon serre très fort le bras d'Antigone et il lui fait mal. Créon a éprouvé un sentiment de supériorité. Créon veut sauver la vie d'Antigone.
Qui pleurait déjà toute petite, en pensant qu'il n'y avait tant de petites bêtes, tant de brins d'herbe dans le pré, et qu'on ne pouvait pas tous les prendre ? » Cette réplique apprend alors au spectateur qu'Antigone aime la vie, peut-être même plus que quiconque.