Les deux premiers postes de dépenses publiques sont les dépenses de protection sociale (40,8 % des dépenses publiques en 2022) et les dépenses de santé (15,6 %).
Hormis les remboursements et les dégrèvements d'impôts (restitution de crédits d'impôts et allègements d'impôts), la mission la plus coûteuse est celle de l'enseignement scolaire qui absorbe 74 milliards d'euros.
L'Éducation nationale et la Jeunesse sont le premier budget de l'État avec ce choix budgétaire.
Les dépenses de l'État comprennent des dépenses de personnel, de fonctionnement, d'intervention (exemple : aides économiques), d'investissement (exemple : construction des routes) ainsi que le remboursement des intérêts de la dette.
Les deux premiers postes de dépenses publiques sont les dépenses de protection sociale (40,8 % des dépenses publiques en 2022) et les dépenses de santé (15,6 %).
Cette progression globale recouvre de profonds changements entre les différents postes de consommation : les parts réservées à l'alimentation et à l'habillement se sont réduites au profit notamment des transports et du logement. Ce dernier est aujourd'hui le principal poste de dépenses des ménages (32,8 % en 2021).
Des investisseurs français
les compagnies d'assurance ; les banques ; les gestionnaires de fonds (fonds de pension, etc.) ; la Banque de France qui détient 25 % de la dette française.
Selon une étude, le tabac et l'alcool coûtent bien plus cher aux finances publiques qu'ils ne rapportent de recettes fiscales.
La définition de ces catégories est donnée dans la fiche sur les administrations publiques. En 2021, les dépenses de l'Etat et des « organismes divers d'administration centrale » en ont représenté 35 %, les « administrations de sécurité sociale » 46 % et les « administrations publiques locales » 19 %.
En comptabilité nationale, les dépenses de l'Etat se sont élevées à 606 Md€, soit 22,9 % du PIB, en 2021 et celles des APUC à 639 Md€, soit 24,2 % du PIB.
Ainsi, en 2022, le gouvernement français a dépensé environ 77.8 milliards d'euros dans l'enseignement scolaire, et environ 56.8 milliards d'euros pour la défense. Cependant le premier poste de dépense était lié aux engagements financiers de l'État (avec environ 206 milliards d'euros).
Crèches, écoles et lycées publiques, bâtiments et personnels de la Mairie, ramassage des poubelles, tribunal, caserne de pompiers, hôpitaux, police ou encore logements sociaux… L'air de rien, tout ou presque est financé par nos impôts.
L'épargne totale des Français atteint près de 6 000 milliards d'euros (hors immobilier) – soit le double de la dette publique. Les deux tiers dorment sur des comptes bancaires, ou sont placés en épargne dite réglementée (assurance vie, livret d'épargne). C'est une épargne qui est peu rémunérée.
Ces dépenses sont réparties entre les catégories suivantes : alimentation, logement, transports, communications, loisirs, santé, éducation, meubles et articles de ménage, biens et services divers. En 1960, l'alimentation était le premier poste de dépenses de consommation finale des ménages.
Plus le revenu disponible augmente, plus la part des revenus d'indépendants et du patrimoine a tendance à augmenter, ainsi que celle des impôts directs (en valeur absolue).
C'est assez logique que les dépenses de courses alimentaires, de restaurants ou de pauses déjeuners augmentent avec les revenus. Selon le baromètre réalisé par Opinonway pour Sofinscope et publié en mars 2023, le budget nourriture est de 272 euros par mois pour une personne seule.
Le poste de dépenses le plus important des ménages est le logement, ce qui représente 23% du budget soit une hausse de 13%.
La France est le deuxième contributeur au budget de l'Union européenne derrière l'Allemagne, avec 28,8 milliards d'euros versés en 2021.
Je fais le point L'État prélève des impôts et des taxes et reçoit de l'argent grâce à ses participations dans des entreprises. Cet argent est utilisé pour financer les dépenses publiques. Quand les dépenses sont supérieures aux recettes, il y a un déficit budgétaire.
Les dépenses publiques comprennent les dépenses de l'État appelées dépenses budgétaires, mais aussi les dépenses des collectivités territoriales et des organismes de Sécurité sociale. Elles sont financées par les prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) et par l'endettement.
En 2024, le besoin prévisionnel de financement de l'État atteindra 295,8 milliards d'euros, du fait principalement d'un déficit budgétaire de 144,4 milliards d'euros et de 156,4 milliards d'euros d'amortissement de dette à moyen et long terme venant à échéance en 2024.
Le contrôle est concrètement effectué par les contrôleurs budgétaires et comptables ministériels (CBCM). Au nombre de 15, ils relèvent du ministre du Budget et sont placés auprès d'un ou plusieurs ordonnateurs (celui qui exécute le budget et « ordonne » les dépenses) principaux de l'État.