Selon Hegel, la passion est la tendance puissante qui pousse un individu ou un peuple à unifier toutes ses énergies spirituelles et physiques pour créer une œuvre artistique, technique ou politique unique, originale et déterminante dans le cours de l'histoire : «Nous disons donc que rien ne s'est fait sans être soutenu ...
Toute passion et toute action s'accompagnent logiquement de plaisir ou de peine. Le bonheur consiste à avoir beaucoup de passions et beaucoup de moyens de les satisfaire. La passion est une existence primitive ou, si vous le voulez, un mode primitif d'existence.
Il en donne une image positive dans la mesure où la passion est nécessaire : elle permet à l'homme d'appréhender le réel (en cela, elle ne peut être inféodée à la raison), et elle motive l'action humaine. Rien ne peut s'accomplir sans passion.
Définition. Selon Vallerand, une passion se définit comme une forte attirance pour une activité, un objet ou une personne que l'on aime, que l'on trouve important, et dans laquelle on investit beaucoup de temps et d'énergie.
La passion est notre principal moteur. C'est elle qui nous permet de nous surpasser et de nous investir à fond dans tous les projets que nous entreprenons. Nous passons la plus grande partie de notre vie à travailler, ou à nous y préparer.
Vivre sans aucune passion est impossible, parce que le fait d'être vivant implique d'avoir un corps qui est nécessairement affecté par le dehors. C'est ce que montre Descartes, dans les Passions de l'âme: toute passion de l'âme a sa source dans le corps. La passion est une action du corps sur l'âme.
La passion est donc destructrice pour le sujet qui la vit, mais elle est aussi négation même de son objet. Si dans le désir ponctuel, l'objet est le moyen de la satisfaction, dans la passion il est vidé de toute substance.
L'origine. Le mot passion vient du latin passio, qui signifie « souffrance », lui-même apparenté au grec pathos, de même sens. La passion, c'est donc la souffrance.
Seulement l'âme pense mal la passion, la rationalise de manière aberrante ; la passion sera pensée sera une pensée erronée, un jugement faux. C'est pourquoi, comme le dit Kant, « la passion est à considérer comme un délire couvant une représentation qui s'implante toujours plus profondément » (ibid., § 74).
Le désir confus de persévérer dans son être est pour cet auteur la passion la plus fondamentale, dont dérivent ensuite la joie et la tristesse, puis l'amour et la haine.
Les passions nous enchaînent
Les fondements de la liberté, et donc également de la responsabilité (et par conséquent de la morale), c'est en effet la possibilité d'une volonté libre capable de discerner le vrai du faux et le bien du mal sous la conduite de la raison, et d'agir en conséquence.
I- LA CONDAMNATION DES PASSIONS AU NOM DE LA RAISONTous les philosophes classiques, de Platon à Kant, ont dénoncé avec ferveur les passions. Elles seraient mauvaises en soi, vicieuses, irrationnelles, etc. Il faudrait donc s'en débarrasser afin de vivre bien, de vivre une vie d'homme.
Savoir faire la part des choses !
Il faut pour cela être capable de s'écouter, savoir prendre du recul sur soi-même et s'appuyer sur les événements extérieurs pour prendre conscience de ce qui nous anime plus que tout. D'autre part, vivre de sa passion signifie que le travail et la passion ne font plus qu'un.
Synonyme : attachement, emballement, engouement, enthousiasme, goût, intérêt, prédisposition, préférence, vocation.
Les personnes qui n'ont aucune passion ne sont pas plus malheureuses que les autres", rassure le psychanalyste. Être passionné par un sujet est une chance, notamment pour le dépassement de soi, mais tout est "une question d'équilibre, c'est le maître-mot. Et, surtout, il faut s'y retrouver".
Mouvement affectif très vif qui s'empare de quelqu'un en lui faisant prendre parti violemment pour ou contre quelque chose, quelqu'un : Juger sans passion. 3. Amour considéré comme une inclination irrésistible et violente : Un film où la passion est dominante.
Emotions provenant de l'être humain.
Affection, intérêt très vif pour quelque chose. L'objet de cette affection. Exemple : Avoir une passion pour le sport. Amour intense.
C'est la pression des passions et donc du besoin qui est leur source commune qui développe l'entendement et les progrès des connaissances. Mais ces nouvelles connaissances développent en retour les passions formant ainsi un cercle entre les passions et l'entendement.
La passion est également condamnable dans la mesure où elle est cause de souffrances infinies. Ainsi, à l'exception de quelques brefs moments de répit, passés en compagnie du duc, la princesse apparaît sans cesse en proie aux tourments dans le roman de Mme de Lafayette.
Le terme de passion apparaît en grec comme un sens spécifique du mot pathos, « ce qui arrive brusquement », en particulier souffrance et douleur. Le sens philosophique désigne d'abord l'état de celui qui subit une influence extérieure, puis l'état, en général, puis encore l'état d'âme accompagné de l'idée de pâtir.
L'amour passionnel est en général de courte durée, mais particulièrement intense, rythmé, et sans ennui. Ce type d'amour, présent au début de la relation, fait du partenaire un objet amoureux, et une projection de son fantasme d'amour idéal, venant combler ses propres manques affectifs.