Personnage éponyme, Pantagruel (dont le nom signifie « tout altéré » selon le grec « panta » et l'arabe « gruel ») est un géant comme son père, Gargantua. Le récit biographique entraîne le lecteur au fil de son enfance et de son éducation lors d'un tour des universités du pays.
Quand Rabelais entreprit la rédaction de son Pantagruel, il voulait raconter les aventures du fils de Gargantua, peu après qu'un auteur anonyme ait fait paraître un ouvrage intitulé : Les grandes et inestimables cronicques du grant et énorme géant Gargantua, contenant la généalogie, la grandeur et force de son corps, ...
Conclusion. La lettre de Gargantua à Pantagruel est l'un des plus célèbres passages de Rabelais. Elle illustre l'idéal de l'éducation humaniste et expose les différents pans de la formation d'un jeune noble au XVIe siècle.
Par les exploits guerriers de Frère Jean des Entommeures (répondant au thème du gigantisme par l'extraordinaire force de ses coups et la démesure de sa puissance digne des héros de l'Iliade), Rabelais dénonce le non respect des hommes et du sang versé, même lorsqu'ils renoncent, expient, se retirent.
Pantagruel est le fils de Badebec, morte en couche, et de Gargantua, roi d'Utopie, qui décida de s'occuper soigneusement de l'éducation de son fils. Pantagruel a très tôt un énorme appétit, très vite incontrôlable. Une fois adulte, il décide d'aller dans plusieurs universités de France.
Concusion. Dans Gargantua, le rire est un outil d'éducation et de transmission : il porte un savoir précieux, des valeurs fondamentales, il entretient l'imagination, l'inventivité, et un profond désir d'indépendance.
Il est le personnage éponyme principal. Il est le fils de Grandgousier dont il reçoit les mêmes attributs onomastiques puisque son nom lui est imposé relativement à ses premiers mots : « A boire ». « Gargantua » signifie « que grand tu as (gosier) ».
L'abbaye de Thélème et la fin du livre
Gargantua décide de récompenser frère Jean en lui offrant des terres et notamment des abbayes, mais ce dernier commence par refuser, ne sachant pas comment gouverner. Il accepte finalement de fonder sa propre abbaye dans le pays de Thélème.
Rire rabelaisien. Rire épanoui, moqueur.
Rabelais fait une satire féroce de l'éducation sophiste, qui, selon lui, ne permet à l'élève ni de trouver du plaisir à apprendre, ni de vivre en société. Il lui oppose un éloge appuyé de l'éducation humaniste, qui forme des jeunes gens cultivés et aptes à aller vers l'autre.
Cette œuvre rabelaisienne est donc une œuvre profondément humaniste. L'apologie de la vie et la satire religieuse qui y est faite rentre donc dans les critères qui définissent l'humanisme classique. L'Homme est au centre de tout, il cherche la connaissance et, il est libre de ses pensées et de ses mouvements.
Instruit dans une pédagogie qui suit une méthode scolastique, Rabelais rejette dans ses écrits l'enseignement de l'institution religieuse, où il va illustrer une pédagogie qui suit les modèles de l'humanisme : une éducation qui donne une place très importante à la nature, au Dieu et au savoir.
Gargamelle : Gargamelle est la fille du roi des Parpaillons, elle épouse Grandgousier et fait de lui un roi. Elle est la mère de Gargantua, qui est donc un prince. Grandgousier : Grandgousier, fidèle à son nom, est un bon vivant et grand mangeur, tout comme son épouse.
Il est vraisemblable selon les folkloristes que beaucoup soient des rappels d'un géant déjà populaire sur tout le terroir français avant les chroniques écrites du XVI e siècle ; cependant, il n'existe pas de traces anciennes de ces lieux, et Gargantua a pu cristalliser des légendes associées à d'autres géants.
Gargantua a été écrit après Pantagruel mais placé en premier par Rabelais. Grandgousier, Gargantua, Pantagruel sont des rois et des géants qui règnent en Utopie, près de Chinon, en Touraine. Tel est le lieu de la scène.
Figure débonnaire, svelte, grand, sportif, frère Jean s'inscrit en faux par rapport à la figure des moines. C'est une manière de satire de la vie monacale du temps, de ses excès.
Il mesurait 9 mètres.
Pour ce que rire est le propre de l'homme. » Selon les critiques, ce passage du texte de Rabelais serait inspiré d'un passage du traité des Parties des Animaux d'Aristote dans lequel ce dernier défend l'idée que : « l'homme est le seul animal qui ait la faculté de rire ».
Gargantua a environ 490 ans.
Lui-même les récitait par cœur et y appliquait des exemples pratiques concernant la condition humaine ; ils poursuivaient quelquefois ce propos pendant deux ou trois heures, mais d'habitude ils s'arrêtaient quand il était complètement habillé. Ensuite, pendant trois bonnes heures, on lui faisait la lecture.
L'objectif est de créer le rire et l'enthousiasme en ironisant cependant sur les discours savants des sophistes, truffés de références et de latinismes qui les rendent inintelligibles… Alors, le comique sert la dénonciation, plus sérieux qu'il n'y paraît de prime abord.
Mais la vie des mortels, comme les Fanfreluches, n'est pas si insignifiante qu'on pourrait le croire. C'est pourquoi Rabelais a placé l'énigme au début du Gargantua : pour confronter les mortels, et plus précisément les lecteurs, à leur façon d'être inauthentiques.
- guerrier, pourfendeur de géants, qu'il met volontiers dans sa besace. - parfois invoqué comme croquemitaine. - énorme géant, bonhomme et bien intentionné, débonnaire et jovial. - d'une force exceptionnelle.
S'il advenait que l'air fût pluvieux et intempéré, tout le temps d'avant dîner était employé comme de coutume, excepté qu'il faisait allumer un beau et clair feu, pour corriger l'intempérie de l'air.
Lorsque commence l'assaut du château, Gargantua n'a qu'à donner quelques coups de son « grand arbre » pour détruire le château et les ennemis qu'il abritait. Bien évidemment, les prouesses guerrières de Gargantua, par leur aspect inattendu et cocasse, prêtent à rire.