Platon poursuit son propos par le célèbre mythe de la caverne de la République . Nous sommes comme des prisonniers enchainés dans une caverne, et qui ne voient du vrai monde que les ombres projetées par la lumière du dehors sur le mur de la paroi du fond.
Cet ouvrage d'une centaine de pages se lit avec facilité et propose une explication très claire de 5 mythes de Platon: trois issus de "La République" (le mythe de la caverne, le mythe d'Er et celui de l'anneau de Gygès), l'un du "Banquet" et l'autre de "Phèdre" tous deux proposant une réflexion sur l'amour.
Le mythe est un récit fictif mettant en scène des personnages légendaires. Souvent fallacieux, le mythe est aussi symbolique; c'est le seul moyen d'exprimer la vérité lorsque le discours rationnel échoue.
La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi. La pensée de Platon n'est pas monolithique.
L'allégorie de la caverne nous révèle quelque chose de fondamental : la connaissance nécessite l'apprentissage, parfois éprouvant. En effet, les prisonniers enchaînés dans la caverne, même s'ils peuvent parler entre eux, ne sont pas en mesure de se confronter à la réalité. Ils voient en effet tous les mêmes ombres.
– L'amour est l'amour d'un objet. – L'amour est désir de l'objet. – On ne désire que ce dont on ne dispose pas (on peut désirer le maintien de ce que l'on a déjà). – Celui qui aime ne détient pas l'objet de son désir.
"Dieu, toujours, fait de la géométrie." "On ne peut ni échapper au regard des dieux ni les contraindre." "Il n'y a rien de bon ni de mauvais sauf ces deux choses : la sagesse qui est un bien, l'ignorance qui est un mal." "La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses."
Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
La philosophie de Platon est la suivante: deux "mondes", selon lui, se côtoient: le monde sensoriel, et le monde des idées.
La première thèse de l'allégorie de la caverne est d'ordre métaphysique, car elle concerne la valeur de vérité que l'homme peut accorder à ce qu'il perçoit par ses sens. Platon dévalorise l'accès sensible à la connaissance, car le sensible ne permet de toucher que l'apparence phénoménale et non la chose en soi.
− Récit relatant des faits imaginaires non consignés par l'histoire, transmis par la tradition et mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d'ordre philosophique, métaphysique ou social.
Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc.
Un mythe est un récit qui propose une explication teintée de merveilleux à certains aspects fondamentaux du monde et de la société. Le mythe a d'abord fait son apparition dans la tradition orale. 2. Le mythe comble une lacune dans l'explication des choses de la vie.
Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J. -C. (né vers -470/469, mort en -399).
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.
Et le chef d'accusation est que Socrate cause un tort à la cité en rejetant sa religion, en ne croyant pas aux dieux auxquels croit la cité, et en corrompant les jeunes gens qu'il incite à ne pas croire, eux non plus, à ces dieux.
But de la philosophie de Platon
C'est la nature et la place de ce type d'homme qui est constamment l'objet de ses réflexions. Le philosophe, selon Platon, doit devenir un législateur et un réformateur politique afin d'obtenir l'instauration de la justice dans la cité.
Platon appartient à une des plus illustres familles d'Athènes. Son nom d'Aristoclès est très tôt changé en celui de Platon (de platus, large), surnom qui lui est sans doute attribué à cause de la largeur de ses épaules ou de son front. Il étudie les lettres, les mathématiques, la musique et la gymnastique.
Platon est un philosophe grec connu et reconnu pour avoir notamment laissé une œuvre philosophique considérable, sous formes de dialogues. Le monde sensible est, aux yeux de Platon, subordonné aux Essences ou Idées, formes intelligibles, modèles de toutes choses, qui sauvent les phénomènes et leur donnent sens.
L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme. L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait.
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.