La découverte de lettres inédites du philosophe éclaire la genèse de sa pensée, alors qu'il était exilé en Angleterre. En 1726, Voltaire a 32 ans. Suite à une altercation avec le chevalier de Rohan-Chabot et un bref emprisonnement à la Bastille, il est libéré à la condition de s'exiler.
Il rencontre Frédéric II à Wesel, près de Clèves (septembre 1740), part en mission diplomatique à Berlin et en Hollande (1743-1744), séjourne à Versailles pour la représentation de la Princesse de Navarre et celle du Temple de la gloire (1745).
En 1726, Voltaire, alors célèbre dramaturge et poète, se querelle avec un noble, le marquis de Rohan, qui le fait battre par ses domestiques. Voltaire est ensuite arrêté, emprisonné, puis exilé. Il se rend alors en Angleterre, où il séjourne pendant trois ans.
1726-1729 : À cause d'une querelle, nouveau séjour à la Bastille, puis exil en Angleterre jusqu'en 1729.
Ses idées ne furent pas toujours acceptées et il fut souvent obligé de s'exiler. En effet, Voltaire critiquait les lettres de cachet par lesquelles le roi envoyait sans jugement à la Bastille, ou ailleurs, toute personne dont il avait à se plaindre.
1726-1728 : Voltaire s'exile en Angleterre et découvre les écrits des hommes de lettres et de sciences anglais, en particulier Locke et Newton.
Dès 1753, Voltaire quitte le pays. Mais où aller ? Voltaire demande à retourner à Paris mais on lui interdit de rejoindre la capitale de France. C'est alors vers Genève qu'il se replie, la ville étant réputée pour sa tolérance, pour ses banquiers et pour ses éditeurs qui ne subissent pas la censure française.
En 1726, Voltaire est à nouveau envoyé à la Bastille suite à une altercation avec le Chevalier de Rohan. Il est libéré contre la promesse de s'exiler en Angleterre. Il quitte la France et s'installe outre-Manche.
Devenu indésirable à la cour de Versailles, désemparé après la mort de Madame du Châtelet et par un public parisien qui las de ses succès siffle ses pièces, il accepte l'offre de Frédéric II de se fixer à Berlin.
10 février 1778 : retour de Voltaire à Paris.
* Voltaire admire l'Angleterre car c'est une monarchie limitée (roi partage le pouvoir avec le parlement), et les Anglais sont considérés sans distinction autre que leur mérite. Voltaire exprime ainsi un regard critique sur la société ou l'organisation politique française.
Voltaire naît à Paris en 1694 sous le nom de François-Marie Arouet.
Née en 1706, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise Du Châtelet, est longtemps restée plus connue comme la compagne de Voltaire, la "divine Émilie", que comme la vraie femme de science qu'elle fut.
Après la mort de Madame du Châtelet, il accepte l'invitation du roi de Prusse de s'installer à sa Cour et arrive en 1750 à Berlin. Très bien accueilli, il est nommé chambellan et conseille le roi (qui a l'ambition d'être aussi un écrivain) dans ses activités littéraires.
Voltaire s'est illustré par sa lutte contre le fanatisme religieux et la persécution des innocents condamnés.
En 1718, François-Marie Arouet, tout juste sorti de prison, choisit le pseudonyme de Voltaire. Ce nom lui permet de prendre ses distances par rapport à son père, mais aussi de faire oublier son passé. De plus, Arouet est un homophone de l'expression « à rouer ».
En 1759, Voltaire publie "Candide", une de ses oeuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S'indignant devant l'intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l'humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique oiseuse.
Condamné pour des écrits satiriques contre le régent Philippe d'Orléans, Voltaire est embastillé une première fois pendant onze mois, en 1717-1718. C'est lors de son emprisonnement, qu'il rédige sa première pièce de théâtre, Œdipe, une tragédie. En sortant de prison, il prend le pseudonyme de Voltaire.
Le conflit va aller crescendo à coup de lettres incendiaires jusqu'au reproche fait par Voltaire à Rousseau d'avoir abandonné les cinq enfants qu'il aurait eus avec Thérèse Levasseur. Meurtri et de plus en plus isolé, Jean-Jacques va s'expliquer en écrivant les Confessions.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Voltaire y découvre la monarchie parlementaire et libérale anglaise dont il tire les Lettres philosophiques (1734), éloge d'une société où s'exerce librement le progrès des arts et des sciences. En filigrane, c'est la société française qui est critiquée, ses mœurs, ses coutumes ainsi que les privilèges de sa noblesse.
Il prit pour sa devise: malheur est bon à quelque chose. Combien d'honnêtes gens dans le monde ont pu dire: malheur n'est bon à rien!
Voltaire et l'influence anglaise
Il y admire les droits octroyés aux accusés ainsi que la liberté d'expression, qui s'oppose au système français de la lettre de cachet, laquelle permet au roi d'embastiller les auteurs contestant la monarchie absolue.
Juillet 1750 Arrivée à Potsdam de Voltaire. Il va rester auprès de Frédéric II de Prusse jusqu'en juillet 1753. 1752 Micromégas.