Le montant de la pension de retraite de base versée par le régime général de la Sécurité sociale ne peut pas dépasser 50 % du plafond de la Sécurité sociale applicable l'année du départ à la retraite. Ainsi, en cas de départ à la retraite en 2022, votre retraite de base ne peut pas dépasser 1 714,00 € brut par mois.
Vous avez gagné en moyenne 3 000 € bruts pendant 25 ans
votre retraite de base s'élèvera à 1 500 € bruts (50 % de la moyenne de vos 25 meilleures années) ; votre retraite complémentaire, si vous avez acquis par exemple 5 500 points, s'élèvera à 7 062,55 € par an, soit 589 € bruts par mois.
Même si un salaire de 6.000 euros suffit à valider 4 trimestres pour le montant, le toucher en 1 fois ne permet pas de valider 4 trimestres. Il faudra donc gagner 2 964 euros en 2 fois c'est à dire étalés sur 2 mois pour valider ses 4 trimestres.
D'autant que les 980€ évoqués ne correspondent ni au minimum contributif ni à l'allocation versée aux personnes qui ont de faibles ressources. En réalité, il s'agirait de la retraite moyenne versée aux personnes qui ont travaillé toute leur vie au smic grâce au mécanisme du minimum contributif.
Le montant de votre pension de retraite pourrait s'élever à environ 1 523 € net par mois, soit un taux de remplacement de 76 %. En partant à 62 ans, votre retraite serait de l'ordre de 1 243 € net par mois, soit un taux de remplacement de 62 %.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Des montants de retraite record
Même après la retraite, les rémunérations demeurent élevées chez les ingénieurs, ces derniers perçoivent à la retraite quelque 54 000 euros brut par an pour une moyenne nationale à 17 064 euros brut par an selon l'Insee (chiffre 2017 pour l'étude 2020)…
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Elle subit une décote maximale de 37,50 %. Son taux est de 12,5 % (50 % - 37,50 %). Elle touchera une retraite de base de 57,39 € par mois (23 000 € x 12,5 % x (40/167) / 12 = 57,39 €. Elle pourra bénéficier de certaines aides comme l'Aspa pour compléter ses revenus.
pour bénéficier d'une retraite à taux plein. Ce dispositif permet aux salariés ayant perçu de faibles revenus d'activité, de percevoir un montant minimum de pension retraite. En 2022, le montant du minimum contributif est fixé à 652,60 euros par mois.
Le contractuel peut bénéficier d'une pension de retraite de base, versée par le régime général de la sécurité sociale, à taux plein. Ce taux plein est fixé à 50 % du salaire annuel moyen.
Au-delà de 10 000 euros par mois, on cotise pour les autres
Au-delà d'exactement 121.626 euros de revenus annuels, les cadres vont verser une part de 2,81% de leur salaire de manière «non contributive»: c'est-à-dire qu'elle n'ouvrira pas de droits à la retraite et n'est pas plafonnée.
Pour un salaire de 4000 euros, un salarié cadre va cotiser à l'Arrco 227 euros (7.5% * 3031 euros) dont seulement 181.86 (6% * 3031 euros) seront porteurs de droits. Comme un point Arrco vaut 15.0528 euros, le salarié aura acquis 12.08 points (181.86/15.0529).
Son revenu brut annuel, au moment de son départ, s'élevait à 75 853 euros environ. Il devrait donc obtenir une retraite nette mensuelle de 3 153 euros.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
Retraite moyenne et retraite médiane en France
Selon le rapport annuel de la DREES(1), la pension moyenne brute de droit direct, y compris la majoration pour 3 enfants et plus, pour les nouveaux retraités s'élevait, en 2020, à 1 509 € bruts mensuels (soit 1 400 € nets) parmi les retraités résidant en France.
Ainsi, un trimestre de compensation est donné pour chaque période de 50 jours de chômage (devant avoir été indemnisée si elle a eu lieu après le 1er janvier 1980), de 60 jours de perception d'indemnités journalières versées dans le cadre d'un arrêt maladie, ou de 90 jours de pension d'invalidité perçue.
Les arrêts maladie ont donc un impact limité sur l'acquisition des trimestres nécessaires au départ à la retraite. Mais s'ils sont répétés ou de longue durée, ils peuvent faire baisser le montant de votre retraite.
Montant minimum vieillesse 2022 et versement de l'aide
11.441,49€ par an pour une personne seule soit 953,45€ par mois. 17.762,96€ par an pour les couples soit 1.480,24€ par mois.
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.
Si vous êtes ou avez été involontairement au chômage, vous ne cotisez donc plus pour votre retraite. Toutefois, vos périodes de chômage sont prises en compte, sous certaines conditions, par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale.
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €. Si votre retraite complémentaire est de 500 €, le montant de votre minimum contributif est déjà au maximum à 713,13 €, il reste donc inchangé.
La retraite moyenne d'un enseignant titulaire partis en 2019 s'élève à 2 530 euros d'après le bilan social de 2020-2021 publié par le ministère de l'Éducation nationale**. La pension des enseignants du 2e degré (collège et des lycées) est supérieure à celle des instituteurs du 1er degré (école maternelle et primaire).
Les personnels médicaux sont les mieux rémunérés de la fonction publique hospitalière, avec un salaire moyen de 5 557 euros en 2017, selon les derniers chiffres de la Drees. Un ingénieur, quant à lui, toutes spécialités confondues, est en moyenne rémunéré 3 700 euros net/mois.
La pension de retraite s'élève à 75 % (ou 80 %) du salaire soumis à cotisations des 6 derniers mois. À cela s'ajoute un certain nombre de majorations, dont un « complément spécifique de retraite » de 14 %. La pension de réversion s'élève à 50 % de la pension de retraite que percevait l'agent défunt.