Une entreprise responsable crée donc un environnement de travail épanouissant pour les collaborateurs. Au-delà de la qualité de vie au travail, la RSE redonne du sens au travail des collaborateurs. L'entreprise fidélise ainsi ses collaborateurs. Ils sont plus motivés et gagnent en productivité.
En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable.
La RSE progressivement devient un outil de gestion des risques. En effet, en adoptant un business model plus responsable, les entreprises disposent de process définis pour identifier les risques fournisseurs grâce à la RSE, mais aussi les risques financiers, climatiques ou encore les risques-image.
De plus, “faire de la RSE” pour une entreprise est un avantage concurrentiel dans la mesure où cela peut permettre à l'entreprise de gagner de nouveau marché avec des exigences particulières notamment liées à l'aspect environnemental. Par conséquent, cela permet d'améliorer la position concurrentielle de l'entreprise.
La RSE toujours confrontée à des freins
Les directions RSE sont également confrontées à un manque de ressources humaines, freinant leurs actions. Autre problématique : le besoin de méthodes ou d'outils pour évaluer l'impact ou le ROI des actions RSE. L'engagement des salariés est quant à lui un élément qui divise.
Trophée Défis RSE pour l'Environnement : certification, normes HQE, recyclage, économie d'énergie, biodiversité, reforestation, maîtrise des risques, politique climatique, économie circulaire.
La RSE est génératrice d'opportunités de développement (exemple : économie « verte »). Mais elle est aussi porteuse de risques pour les entreprises : risques d'image, mais aussi risques juridiques et financiers.
En adoptant une démarche de développement durable, votre entreprise est amenée à réduire ses coûts d'approvisionnement en énergie et en ressources naturelles. Ainsi, elle parvient à mieux gérer ses dépenses et à éviter de payer deux fois pour l'achat et le rejet d'une même ressource.
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
L'obligation de reporting concerne uniquement : les entreprises cotées en bourse (loi NRE de 2001) les entreprises au chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros ou de plus de 500 employés (Grenelle II de 2010)
La RSE victime d'un manque de vision stratégique
En général, les acteurs du développement durable s'accordent à constater que le principal frein des entreprises est structurel, lié à un manque d'engagement ou de soutien du top management à la RSE.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) s'affirme chaque jour plus que jamais dans le management des entreprises. Vécue comme une obligation, une contrainte ou une formidable opportunité, la RSE décline les principes du développement durable au sein des activités.
Les bénéfices identifiés suite à l'engagement dans une démarche RSE sont multiples : dynamiser l'innovation, gagner en compétitivité, accéder à de nouveaux marchés, réduire son empreinte environnementale, impliquer et fédérer les salariés…
L'obligation de reporting RSE a été instaurée en France par l'article 116 de la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE) de 2001. Cette obligation ne concernait, à l'origine, que les entreprises cotées en Bourse.
Dans le cadre des grandes entreprises, il y a la plupart du temps un responsable RSE ou bien un directeur du développement durable et de la responsabilité sociale chargé de la coordination des actions RSE menées par l'entreprise. Cela prend place le plus souvent dans un département dédié entièrement à ces questions là.
Les trois enjeux du développement durable : économie, environnement, société
Ces indicateurs se rapportent aux quatre piliers du développement durable : économique, social, environnemental et institutionnel.
Contrairement au développement économique, le développement durable est un développement qui prend en compte trois dimensions : économique, environnementale et sociale. Les trois piliers du développement durable qui sont traditionnellement utilisés pour le définir sont donc : l'économie, le social et l'environnement.