La famille participe donc à la construction identitaire de l'enfant, lui enseigne des règles de conduite socialement désirables, lui apprend à respecter les normes sociales, lui sert de modèle à travers le style de vie qu'elle adopte et le prépare à un certain avenir (Mimouni, 1984).
La famille transmet à l'enfant, dès son plus jeune âge, le langage et les codes sociaux les plus élémentaires (apprendre à manger « correctement » par exemple), mais aussi les valeurs et les normes qui l'aideront ensuite à développer des relations sociales. Elle joue donc un rôle important dans la socialisation.
Le rôle de la famille dans le processus de socialisation est particulièrement important car : elle intervient dès la naissance et jusqu'à notre mort, son influence est quotidienne la plupart du temps, elle joue souvent sur un mode affectif pour transmettre ses valeurs et ses normes.
La famille, en tant que groupe social primaire, agit en tant que gardien des valeurs, des actions et des comportements de l'individu et, d'autre part, apparaît comme une source de changement agissant comme un lieu d'invention, échappant à la reproduction des formes dominantes.
La famille transmet donc, de manière directe ou indirecte, de façon consciente et inconsciente, les éléments de la culture (normes, valeurs, codes symboliques) qui permettent aux enfants de s'intégrer dans la vie sociale. La famille est d'abord le lieu de transmission d'une identité civile (nom(s) et prénom(s)).
1La famille est souvent citée comme l'une des institutions sociales les plus importantes et fondatrices de la société : elle remplit des besoins matériels et affectifs essentiels et joue un rôle majeur pour l'intégration des individus dans la société.
Les configurations familiales ont une influence sur la mobilité sociale. De manière générale, plus le nombre de frères et sœurs est élevé, plus on constate de l'immobilité sociale. Les différentes compositions familiales ont aussi un impact sur la réussite scolaire des enfants, et ainsi sur leur position sociale.
La famille a trois fonctions : Fonction de procréation, Fonction affective et de protection, Fonction de socialisation (ensemble des mécanismes par lesquels les individus font l'apprentissage des rapports sociaux entre les hommes et assimilent les valeurs, les normes et les croyances d'une société.).
C'est indéniable, la famille a une grande importance sur de nombreux aspects de la vie. Éducation, santé et socialisation sont favorisés par des liens familiaux stables et fréquents. C'est souvent notre cercle familial qui nous définit en tant qu'individu à l'âge adulte.
De nos jours se dessinent : – la famille nucléaire : l'enfant vit avec ses deux parents, mariés ou non ; – la famille monoparentale : l'enfant vit avec son père ou sa mère ; – la famille recomposée : l'enfant vit avec sa mère, ou son père, et un beau- paren ; – la famille adoptive : l'enfant vit avec des parents non ...
Le sociologue Pierre Bourdieu (1930-2002) a établi l'existence d'un lien fort entre la réussite scolaire et le milieu familial de l'élève. En effet, les familles de milieux favorisés transmettent des normes et valeurs proches de celles de l'école, ce qui augmente les chances de réussite scolaire de leurs enfants.
Les valeurs familiales sont un héritage précieux qui définit l'identité et la culture d'une famille. Elles sont transmises de génération en génération par les parents, les grands-parents et les enfants et comprennent des principes tels que l'honnêteté, la confiance, la compassion et l'ouverture.
La socialisation familiale est un « processus d'enseignement-apprentissage » en grande partie tacite, pas formalisé. De plus, si au cours de premières années de vie l'enfant a tendance surtout à apprendre, pendant son développement sa capacité d'enseignement augmente, également vis-à-vis de ses parents.
La socialisation primaire est celle de l'enfance et de l'adolescence sur laquelle se construisent la personnalité et l'identité sociale. Elle se fait essentiellement avec la famille qui a un caractère omniprésent, avec la nourrice, la crèche, l'école, les amis, etc.
La socialisation familiale est assurée en premier lieu par les parents mais aussi en partie par la famille élargie (oncles, tantes, grands parents, etc.). Cette socialisation forme une base sur laquelle l'enfant va construire sa personnalité.
Les buts de l'éducation familiale font l'objet de débats. En général, les parents subviennent aux besoins physiques de l'enfant, le protègent des nuisances, lui transmettent des compétences et valeurs culturelles jusqu'à ce qu'il devienne indépendant, généralement après l'adolescence.
Les valeurs familiales font ainsi souvent référence à ce qui se passe au niveau des couples : cohabitation, mariages, ruptures, parentalité... Mais elles peuvent aussi être étendues à tout ce qui a trait à l'exercice des liens familiaux, comme les solidarités intergénérationnelles.
La famille est fondée sur le mariage, union complémentaire entre un homme et une femme, constitué d'un lien formel et stable, librement contracté, publiquement affermi et ouvert à la transmission de la vie.
Une famille est la partie d'un ménage comprenant au moins deux personnes et constituée : soit d'un couple vivant au sein du ménage, avec le cas échéant son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage ; soit d'un adulte avec son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage (famille monoparentale).
Définition de la famille
La famille, c'est bien plus qu'un groupe d'individus partageant un espace physique et psychologique commun: c'est un système social naturel avec ses propriétés, son propre ensemble de règles, des rôles prescrits pour chacun de ses membres et un système de pouvoir structuré.
1. Ensemble formé par les parents (ou l'un des deux) et les enfants : Ils souhaitent fonder une famille. 2. Les enfants d'un couple : Famille nombreuse.
En effet la famille est la source principale de socialisation. L'enfant a donc tendance à s'identifier à ses parents et à adopter leur vision du système politique. Le père et la mère deviennent alors les figures de l'autorité et initient le point de vue de l'enfant sur l'autorité politique.
La mobilité sociale s'explique par les ressources et les configurations familiales. 1. La mobilité sociale s'explique par la transmission (notamment) d'un capital culturel, économique et social, comme l'a montré Pierre Bourdieu (document 3).
Le principe de mobilité sociale est l'une des conséquences de la démocratie et en particulier de l'égalité des individus qui offre, en principe, le droit à chacun d'accéder à n'importe quelle position sociale. C'est le principe de l'égalité des chances, fondée sur le mérite et sur les capacités de chacun.