Pour le général de Gaulle, les forces navales de la France Libre jouent également un rôle stratégique important : elles sont chargées d'escorter les convois, et le général de Gaulle profite de leurs parcours pour susciter des ralliements au sein de l'Empire (le Gabon en novembre 1940, Saint-Pierrre-et-Miquelon en ...
Ayant rejoint Londres en juin 1940, le général de Gaulle y crée la France libre, une organisation politique et militaire ayant pour but de reconquérir la France. Il obtient l'appui de Winston Churchill et s'affirme face aux rivalités de plusieurs généraux français.
Cependant, grâce aux 7 000 hommes présents à Londres, en juillet 1944, grâce au soutien des Anglais et de quelques colonies (comme le Tchad), les Forces françaises libres (FFL) participent aux combats : à Bir Hakeim, en Afrique du Nord, ou sur le front de l'est (escadrille Normandie-Niemen).
Les FFL possèdent également une marine, les Forces navales françaises libres (FNFL) et une aviation, les Forces aériennes françaises libres (FAFL), et sont placées sous commandement britannique.
A l'été 1942, la France Libre apparaît donc comme une organisation structurée administrativement et politiquement, forte des succès militaires remportés par les Forces Françaises Libres et de l'action menée par les 500 comités français libres à travers le monde.
Le rôle politique de la Résistance
“La Résistance engage d'abord une bataille d'opinion contre le régime de Vichy, raconte Fabrice Grenard, grâce aux tracts et aux journaux clandestins, qui apparaissent dès la fin 1940.” L'objectif est alors de contrer la propagande allemande relayée par Vichy.
Contextualisation. Brazzaville devient la capitale de la France libre le 28 août 1940, après les « Trois Glorieuses », journées où les forces de la France libre mettent la main sur les gouvernements de l'Afrique Équatoriale française (AEF).
Pour le général de Gaulle, les forces navales de la France Libre jouent également un rôle stratégique important : elles sont chargées d'escorter les convois, et le général de Gaulle profite de leurs parcours pour susciter des ralliements au sein de l'Empire (le Gabon en novembre 1940, Saint-Pierrre-et-Miquelon en ...
À la même époque, l'aviation et la marine se développèrent et les F.F.L. eurent des escadrilles au combat en Afrique et même en Russie (escadrille Normandie-Niemen). La 2 e division blindée, qui devait libérer Paris, et la 1 re division française libre se constituèrent à la fin de la campagne de Tunisie (juin 1942).
Les Forces armées françaises, souvent appelées « l'Armée française » dans le langage courant, constituent la puissance militaire de la République française chargée de la défense de la population, du territoire et des intérêts nationaux de la France.
La création du Conseil national de la Résistance par Jean Moulin, le 27 mai 1943 , puis celle des Forces françaises de l'intérieur (FFI) par Jacques Bingen, le 1er février 1944 , marquent les jalons essentiels de ce processus d'unification parfois difficile.
Les objectifs de la Résistance sont militaires et visent à aider l'effort de guerre par le sabotage, le renseignement, le rapatriement des combattants (aviateurs par exemple) puis la formation de maquis.
La Résistance, c'est l'ensemble des hommes et des femmes qui, en France, ont résisté après la défaite de l'armée française face à l'armée allemande. En juin 1940, neuf mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, la France est vaincue par l'Allemagne qui occupe une partie de son territoire.
Forces françaises de l'intérieur (FFI) : Le 1er juin 1944 le CFLN (voir définition) regroupe les diverses formations militaires de la Résistance (Armée Secrète, groupes francs, Francs-Tireurs et Partisans, etc.) en créant les Forces françaises de l'Intérieur.
Cette ligne de séparation du territoire prend effet le 25 juin 1940. Elle prendra par la suite le nom de ligne de démarcation. L'ensemble du territoire et l'Empire sont sous l'autorité du régime de Vichy dirigé par le maréchal Pétain.
Nom donné au petit groupe de volontaires qui, répondant à l'appel du général de Gaulle lancé de Londres le 18 juin 1940, décidèrent de continuer la lutte contre l'Allemagne malgré l'armistice.
Le 18 juin 1940 ; le général De Gaulle lance un appel à la Résistance. Il organise une armée, les FFL, chargée de combattre l'ennemi aux côtés des Alliés. En 1941, il créé un nouveau gouvernement, le Comité national français.
La collaboration est aussi militaire. La France fournit 40 000 à 60 000 soldats volontaires de 1943 à 1944 à l'armée allemande pour combattre sur le front russe. La Milice, organisation paramilitaire, collabore avec l'armée allemande pour arrêter des résistants. La France participe à l'effort de guerre allemand.
Elle participe ensuite à la campagne de Tunisie au printemps 1943, puis forme la 2e division blindée, qui à partir d'août 1944 participe aux combats de la Libération et atteint Berchtesgaden, le « nid d'aigle » d'Hitler.
Organisation armée de résistance à l'occupation allemande de la France, durant la Seconde Guerre mondiale, les F.T.P., ou Francs-tireurs et partisans, avaient été créés par le Front national, lui-même mouvement de résistance en zone nord à partir de juin 1941 et qui était dominé par le Parti communiste.
Les cinq membres du bureau du CNR sont Georges Bidault, président, qui représente le parti radical et l'Alliance démocratique, Louis Saillant qui représente d'abord la CGT, mais aussi les Socialistes, Libération-Nord et la CFTC, Pascal Copeau, membre de Libération-Sud, qui représente aussi les Mouvements unis de la ...
Tout en tissant sa toile secrète sous les pseudonymes de Rex ou Max, Jean Moulin va mener au grand jour, dans le sud du pays, la vie paisible d'un marchand d'art et ancien préfet à la retraite ! Le 30 juillet 1942, il est rejoint à Lyon par Daniel Cordier, qui vient d'être parachuté de Londres.
Ce même jour, le général de Gaulle, pour qui le régime de Vichy est « illégitime, nul et non avenu », forma le gouvernement de défense de l'Empire (Conseil de défense de l'Empire) de la France libre. Les forces armées ralliées à la France libre sont appelées Forces françaises libres (FFL).
Parmi eux, des étudiants, des ingénieurs, des paysans, des industriels, des diplomates, des ouvriers, des membres du clergé, des tirailleurs africains, des magistrats, des médecins ou encore des militaires.
Robert Pestieaux, vétéran de la France Libre, qui a rejoint le général de Gaulle à Londres en juin 1940.