Se raconter aide à prendre de la distance et à donner un sens à son existence. "L'intérêt de l'écriture est qu'on peut se relire, redécouvrir ce qu'on a écrit et s'étonner", fait remarquer Annemarie Trekker.
Raconter une histoire avec des mots
Les recherches montrent que le cerveau humain réagit profondément au pouvoir descriptif d'une histoire. Lire ou écouter une histoire, c'est ressentir une expérience et s'identifier au sujet de cette histoire. Elles sont racontées pour transmettre une expérience vécue ou pour éduquer.
Pour essayer de mieux se connaître ; ● Pour partager ses sentiments et échapper à la solitude ; ● Pour apporter un témoignage ; ● Pour lutter contre l'oubli, raviver les souvenirs ; ● Pour dénoncer des injustices.
On aura donc compris, que l'autobiographe part à la recherche de lui-même, pour se souvenir de son vécu, pour se connaître et pour faire un bilan de sa vie. Mais pas seulement : il peut témoigner d'un fait historique, il peut laisser également une trace de son histoire ou il peut se remémorer des moments heureux.
L'écriture n'est pas réservée aux écrivains, il est temps pour vous aussi de prendre un stylo et d'oser écrire, tout le monde en est capable ! Écrivez tout d'abord pour vous-même, pour raconter une histoire, pour partager vos émotions (joie, tristesse, colère, peur…), pour parler de vos rêves et vos envies.
Nous allons montrer que les écrivains racontent des histoires non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour donner une image de leur époque et des valeurs de leurs époques, et pour nous faire réfléchir selon leur point de vue sur la société voire la dénoncer.
donc : I - la période de l'enfance est une période plaisante à raconter, qui permet de décrire une sorte d'âge d'or (Rousseau a beaucoup écrit, plutôt en tant que philosophe, sur le mythe du bon sauvage, de l'enfant innocent), de beaux moments, c'est loin, on peut inventer, romancer, etc.
Une autre source de motivation que les écrivains d'autobiographie mettent parfois en avant : le fait de pouvoir partager son histoire et son expérience avec les autres, en particulier les générations plus jeunes. Que vous ayez vécu, participé à un événement historique ou non, le récit de votre vie est précieux.
L'écriture de soi fait montre d'une transversalité entre discours historiquement situé : roman, autobiographie, autofiction… La variation est cependant bel et bien présente au sens où le degré de fictionalisation est variable d'un récit de soi à un autre, voire même au sein d'un même récit.
Écrire, une vraie catharsis
Autre bienfait cognitif, l'écriture renforce notre "mémoire de travail", cette mémoire à court terme qui nous permet de stocker et d'analyser des informations. En mettant ces informations à distance grâce à l'écriture, il est plus facile de les intégrer.
Salut, je me présente. Mon nom est Marie Liane, j'ai 15 ans, je suis née en 2000, le 30 mars et j'ai une vie très différente que vous. J'ai un trouble d'apprentissage (TA), c'est-à-dire que j'apprends différemment des choses, j'apprends d'une autre façon qu'autres personnes.
Premier conseil : soyez authentique. Il ne s'agit pas de raconter une histoire fictionnelle mais de raconter qui vous êtes vraiment, de mettre en récit votre parcours. Si vous racontez des histoires dans le sens “je manipule”, ça peut se retourner vite contre vous.
Le récit de vie raconte l'histoire de la vie d'une personne. Il peut se présenter sous des formes variées : biographie, autobiographie, journal intime, mémoires. Le récit de vie suit généralement le déroulement chronologique de la vie du personnage, de sa naissance jusqu'à sa mort, ou jusqu'au moment de l'écriture.
Enfance est une œuvre autobiographique construite comme le dialogue de l'autrice avec elle-même. Les passages de récit autobiographique alternent avec les moments où l'autrice commente sa manière d'écrire, ce qu'on appelle le métadiscours.
L'enfance est le plus souvent une période d'innocence, d'insouciance, de bonheur, une sorte d'âge d'or, où l'être n'est pas encore déchiré entre passé et futur, où " le cerveau fonctionne au présent" (Emmanuel Laborit, Le Cri de la mouette).
Ecrire sur soi, c'est quoi ? C'est prendre le temps de s'isoler avec soi-même et de laisser émerger ce qui vient. Armé d'une feuille et d'un crayon, c'est reformuler ce que nous avons vécu, senti, avant de le coucher sur le papier. C'est une manière de le digérer.
L'analyse littéraire moderne s'accorde à définir avec lui l'autobiographie comme « un récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu'elle met l'accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l'histoire de sa personnalité. »
Il existe d'autres formes d'écriture de soi, à la frontière de l'autobiographie : - le journal intime : écrit au jour le jour, sans structure organisée, sans recul. L'auteur note chaque jour, en inscrivant la date, ce qu'il vient de vivre, de façon très libre.
Études / Formation pour devenir Auteur / Autrice
Parce que le talent prévaut sur le diplôme, il n'existe pas de formation professionnelle menant au métier d'auteur. Cela dit, de nombreux ateliers d'écriture proposent des formations aux auteurs en herbe ou des stages de perfectionnement aux auteurs plus avancés.
Bien que l'écriture soit un moyen de transmission de savoir, elle est aussi un soulagement. D'abord, elle est indispensable pour expulser nos peines et nos tourments. Elle est essentielle pour colorer nos joies et nos plaisirs. Chaque mot prend alors une véritable dimension.
Savoir lire et écrire rend plus libre, moins dépendant des autres. La question de l'écriture attachée qui pose tant de problèmes à de nombreux enfants y est abordée : l'écriture en attaché permet d'écrire plus vite car le geste de la main ne s'arrête pas après chaque lettre.
En effet, le simple fait de coucher ses pensées sur une feuille de papier permettrait d'abord de connaître son “moi profond” mais aussi de gagner en confiance en soi, de dépasser sa timidité ou encore de faire le tri dans ses émotions. Tout un programme.