Les œuvres classiques reposent sur une volonté d'imitation et de réinvention des œuvres antiques. Elles respectent la raison et sont en quête d'un équilibre reposant sur le naturel et l'harmonie.
Les arts classiques ont pour but de rechercher le vrai, l'ordre et la puissance à travers des œuvres considérées comme harmonieuses et élégantes.
L'objectif était principalement de plaire (surtout à la cour, et au roi), et d'instruire.
L'art classique est une forme artistique qui s'est développée en Europe au XVIIe siècle, sous Louis XIV (de 1661 à 1715). Il concerne aussi bien la peinture que l'architecture, la musique ou la littérature. Il recherche l'expression du vrai, de l'ordre, de la puissance.
Le Classicisme est introduit par le peintre Annibal Carracci à la fin du XVIe siècle en Italie. Il recommande à ses élèves d'étudier l'Antiquité, les grands maîtres de la Renaissance et la nature. Il réintroduit le paysage dans la peinture. Le mouvement s'étend en France sous le règne de Louis XIV.
L'ordre et la clarté, l'équilibre et la perfection, l'analyse et la vérité, la raison et la vraisemblance sont les valeurs du classicisme.
Tendance artistique qui se caractérise par le sens des proportions, le goût des compositions équilibrées et stables, la recherche de l'harmonie des formes, une volonté de pudeur dans l'expression.
Le classicisme est donc davantage influencé par une volonté de soumettre le déraisonnable à l'ordre de la raison que par un véritable rationalisme qui inspirera plus tard les philosophes des Lumières. En créant une forme d'ordre, les écrivains classiques recherchent au plus haut point le naturel.
Le contexte et les origines du classicisme
Pour renforcer son autorité, il réduit les avantages des aristocrates afin de mieux les contrôler. Pour éviter des révoltes comme celle de la Fronde, il déplace la cour loin de Paris, à Versailles, en 1682.
Une œuvre d'art doit avoir un rythme, une dynamique qui donne sens. Quel que soit le sujet, l'artiste a pour rôle d'amener le spectateur à s'éveiller et à prendre conscience de choses nouvelles, car l'art est un moyen de connaissance, d'approche du monde.
Conclusion. À partir du classicisme, la réflexion intellectuelle, la recherche de la perfection formelle et la vie sociale cessent d'apparaître comme des sphères séparées. Bien plus qu'un mouvement esthétique, le classicisme apparaît comme une véritable vision du monde, où « tout n'est qu'ordre et beauté ».
Une approche d'histoire de l'art : les classiques sont les œuvres dont le temps a consacré la qualité et l'autorité. Les classiques sont alors ce qui constitue la tradition, ce que l'on a jugé important de conserver.
L'idéal classique, en art et en particulier en littérature, se définit par la recherche de valeurs universelles et intangibles. C'est un principe de création fondé sur l'imitation des Anciens qui sont censés avoir porté des œuvres à un degré de perfection absolu qui les rend indépassables.
L'art moderne est défini par l'art qui appartient à une époque récente. Il s'oppose à l'art classique de l'imprégnation de la figuration et du travail acharné de la couleur. La notion d'art moderne se réfère aux créations depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à la fin du XXe siècle.
La symétrie et le respect des proportions sont primordiaux. La composition est claire et ordonnée. La règle des trois unités imposée aux œuvres classiques doit être respectée : unité de temps, unité de lieu, unité d'action. Cela peut sembler évident de nos jours.
Le XVIIème siècle est une période qui marque un véritable tournant littéraire en France car il suit le tournant politique : celui de Louis XIV, le Roi Soleil. D'un désordre laissé par la Renaissance, on se dirige vers un ordre rigoureux qui caractérise les auteurs modernes de cette période comme Molière ou La Fontaine.
Il demeure démontré que le classicisme correspond plutôt au goût d'une société urbaine, le baroque davantage à celui d'une société aristocratique et paysanne.
Principes (ou idéaux) du classicisme. On peut relever trois grands principaux ou idéaux du classicisme : i) l'imitation (ou le culte) des Anciens ; ii) l'imitation raisonnée de la nature et iii) la volonté de plaire et d'instruire.
Le mouvement baroque, auquel on peut apparenter Le Cid, est spectaculaire, exubérant. Au contraire, le classicisme, qui se développe en France sous Louis XIII et Louis XIV, défend un art épuré et harmonieux.
Techniquement, les peintres classiques privilégient le dessin par rapport à la couleur : les contours sont donc nettement représentés, les formes doivent être apparentes, les contrastes violents sont proscrits et la touche doit être lissée.
L'esthétique classique, inspirée par le Banquet de Platon et trouvant une de ses expressions les plus accomplies dans l'Art poétique de Boileau, ne concevait qu'une seule valeur esthétique, le beau, et son négatif, le laid. Le beau était conçu en termes d'harmonie, de symétrie, d'ordre et de mesure.
En littérature, le classicisme commence à se développer aux alentours de 1660, sous le règne de Louis XIV. Durant la seconde moitié du XVIIe siècle, les auteurs classiques s'inspirent des auteurs anciens tels que Sophocle ou Euripide.
Le classicisme s'est exprimé dans tous les genres littéraires, mais en particulier dans le théâtre, la fable et le portrait. Pour le théâtre, on retiendra les tragédies de Racine (comme Britannicus ou Phèdre) et les comédies de Molière (L'école des femmes, Le Misanthrope).
Contraire : baroque, bizarre, curieux, excentrique, extraordinaire, extravagant, inédit, inhabituel, moderne, moderniste, original, singulier, unique.