Le Français n'a pourtant aucun Gaulois pour ancêtre. Il descend des Celtes, des Ambiens, des Helvètes, des Pictes… Bref, de toutes sortes de tribus. Mais d'aucune tribu gauloise, car aucun peuple ne s'auto-désignait « Gaulois » il y a plus de 2 000 ans.
Depuis la fin du XIXe siècle, la France exalte « ses ancêtres les Gaulois ». C'est pourtant à un autre peuple, venu de Germanie, qu'elle doit son nom. Longtemps désunis, les Francs s'allient au Ve siècle sous l'égide de Clovis, qui leur offre à la fois la gloire, des terres et une nouvelle dynastie.
L'histoire de nos origines occultée
Pendant près de 100 ans, les écoliers de France et des colonies ont donc découvert leur ancêtre moustachu, querelleur, frondeur et ripailleur sous les traits du perdant magnifique Vercingétorix, aujourd'hui disparu des manuels d'histoire.
Certains Français sont bien les descendants des peuples gaulois. Mais un quart des Français ont au moins un grand-parent venu d'un pays étranger. Comme tous les pays du monde, la France est donc composée d'habitants qui ont des ancêtres différents. Certains Français sont bien les descendants des peuples gaulois.
Avant l'arrivée des Celtes, les tribus autochtones, appelées « peuples mégalithes », étaient installées sur le territoire que, plus tard, Jules César nommera « la Gaule ». Les tribus mégalithes vivent de la cueillette et de la chasse et sont en grande partie nomades.
La Bretagne et les Bretons sont considérés comme l'une des six nations celtiques. Le nombre factuel de « Bretons de souche » en Bretagne et dans la France entière est difficile à connaître étant donné que le gouvernement français ne fait pas ce type de statistiques.
Aux origines : Haut Moyen Âge
Entre le 4e et le 6e siècle de notre ère, des populations de l'île de Bretagne franchissent la Manche pour rejoindre l'Armorique. Ces migrants parlent le brittonique, une branche des langues celtiques. Sur le continent, les habitants parlent le gaulois, une langue celtique proche.
L'expression « Nos ancêtres les Gaulois » est en particulier associée à la mémoire de ce dernier qui enseignait notamment : « Autrefois notre pays s'appelait la Gaule et les habitants s'appelaient les Gaulois » (cours élémentaire, 1), « Il y a deux mille ans la France s'appelait la Gaule » (cours moyen, 5), « Nous ne ...
On utilisait depuis l'an 883 le mot Francia (pays des Francs) et, avant cette date, Gallia (pays des Gaulois). En grec, la France s'appelle toujours Gallia.
Les Gaulois sont les peuples celtes qui résidaient en Gaule.
La France serait née le 25 juin 841, à Fontenoy en Puisaye, petit village de Bourgogne, situé à 30 km d'Auxerre, (soit à côté de chez moi !).
Avant de s'appeler « France », ce territoire était la majeure partie de la « Gaule » (en latin Gallia). Ce nom a d'ailleurs continué d'être employé après l'avènement des Francs et était encore utilisé pendant les règnes de Clovis, de Charles Martel, de Pépin le Bref et de Charlemagne.
Avant d'être la France que l'on connait aujourd'hui, le territoire s'appelait la Gaule. Vers -475, lors du deuxième âge du Fer, la Gaule allait même de l'Atlantique jusqu'au Danube et était occupée par les peuples celtes.
Le 4 septembre, Odoacre, chef des Hérules, barbares alliés aux Huns d'Attila, se présente devant Romulus Augustule (461-507), le dernier empereur, pour lui signifier que Rome ne contrôle plus l'Europe. La date est retenue par les historiens comme la fin de l'Empire romain d'Occident.
Ils sont nommés ainsi par les géographes grecs. Ces peuples celtibères habitaient à l'ouest des Monts ibériques (en latin : Idoubeda). Les Romains les considéraient comme un mélange de Celtes et d'Ibères, mais en les différenciant ainsi de leurs voisins, c'est-à-dire des Celtes du plateau et des Ibères de la côte.
Vers le VI e siècle av. J. -C. , les Celtes auraient investi le territoire en apportant avec eux les cultures de Hallstatt puis de La Tène : c'est la naissance de la Gaule. Elle tombe sous domination romaine au cours d'une période allant du II e au I er siècle av.
Les celtes étaient un peuple “indo-européen” originaire d'asie centrale et installés en Russie méridionale vers 2500 avant notre ère. Au début de l'âge du bronze, leur aristocratie militaire effectua de nombreuses expéditions de pillage au Proche-Orient et en Grèce, puis le groupe se dispersa vers 2000 av. J. -C.
Si ces deux peuples se confondent, aujourd'hui, nous considérons tous les Gaulois comme des Celtes, mais pas tous les Celtes comme des Gaulois. En effet, nous nommons les envahisseurs l'ensemble des Celtes, mais « les Gaulois » désignent le peuple qui s'établit en Gaule, soit, à peu de chose près, la France actuelle.
La Gaule, des Pyrénées au Rhin, fut conquise par César entre 57 et 51 av. J. -C. Dès le IIe siècle av.
Nos ancêtres les gaulois... cette phrase évoque les origines de notre histoire. Pourtant, notre pays ne s'appelle pas la Gaule mais bien la France et tire son nom d'un peuple germanique et barbare : les Francs.
Le premier Français, et même le premier Européen de l'Ouest, à partir dans l'espace est Jean-Loup Chrétien. Il y passera au total 43 jours. En juin 1982, il part avec le vaisseau Soyouz pour rallier la station spatiale soviétique Saliout. Six ans plus tard, il rejoint la station spatiale soviétique Mir.
Les Français descendent donc des Gaulois, mais pas uniquement. La Gaule fut multiple. À partir de l'âge du bronze s'implantent des Celtes, puis des peuples germaniques (Wisigoths, Burgondes et surtout Francs) et scandinaves (Normands). Voici ce qu'en disait Jules César, qui a mené la guerre des Gaules, de 58 à 51 av.
«En Corse, on perçoit tout de suite que s'annoncer comme breton vous donne une clé pour ouvrir, ou se voir ouvrir, des portes plus facilement! L'on sent une certaine proximité, une affection… La perception d'une certaine similarité de destin face à l'histoire, au jacobinisme, joue manifestement un rôle en ce domaine.
En effet, tour à tour, Troyens, Romains, Gaulois et Celtes, Phéniciens, ont été désignés comme les lointains ancêtres des Bretons. Au xviiie siècle, nombre de lettrés et d'antiquaires, gagnés par une celtomanie mystificatrice, attribuèrent aux Gaulois/Celtes dolmens et menhirs et toutes les antiquités pré-romaines.
Les cheveux roux ont longtemps été associés aux Celtes. Les deux anciens Grecs et Romains décrivaient les Celtes comme un peuple de gens roux. Les Romains ont étendu la description aux peuples germaniques, du moins ceux qu'ils rencontraient le plus souvent en Allemagne méridionale et occidentale.