La cessation d'activité d'une entreprise peut constituer en elle-même une cause réelle et sérieuse de licenciement économique, lorsqu'elle est définitive, totale et non reprochable à l'employeur. Elle peut dans ce cas provoquer une suppression / transformation d'emploi ou une modification de contrat de travail.
La cessation d'activité de l'entreprise peut justifier un licenciement pour motif économique. Depuis l'intervention de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016, ce motif figure à l'article L. 1233-3 du code du travail.
La cessation d'activité se compose de plusieurs étapes : dans un premier temps, la société procède à la cessation de son activité économique. Dans un deuxième temps, la société doit déclarer cette cessation d'activités au CFE. Enfin, la société doit procéder au paiement des impôts, taxes et cotisations restant dus.
Le licenciement d'un seul salarié pour des raisons économiques doit respecter une procédure spécifique : convocation à un entretien préalable, envoi d'une lettre de licenciement et notification à l'administration.
Avantage n° 3 du licenciement économique : pas de différé d'indemnisation de l'assurance chômage. En cas de rupture conventionnelle, le salarié se voit appliquer un délai de d'attente de 7 jours et un différé d'indemnisation.
La règle du 1/10ème est donc la plus avantageuse. Vous devrez verser à votre salarié, licencié pour motif économique, une indemnité compensatrice de congés payés égale à 768 euros, correspondant aux 8 jours de congés payés qu'il n'a pas pu prendre.
On distingue : Le licenciement pour inaptitude (insuffisance de résultats, mésentente salarié/employeur...) Le licenciement pour maladie (le salarié est inapte à exercer son emploi) Le licenciement pour accident du travail.
Le licenciement pour motif économique permet de licencier un ou plusieurs salariés pour des raisons économiques. Contrairement à la rupture conventionnelle, qui nécessite le consentement des deux parties, le licenciement est une rupture à l'initiative de l'employeur.
Le salarié licencié pour motif économique a droit au versement d'indemnités diverses s'il remplit les conditions permettant d'en bénéficier. Il s'agit des indemnités suivantes : Indemnité de licenciement. Indemnité compensatrice de préavis.
Montant de l'indemnité
L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Coût de la fermeture d'une société constitué par les formalités légales. La fermeture d'une société occasionne un coût qui avoisine les 550 € en moyenne. Ces frais sont, en réalité, payés en deux temps : lors de la dissolution de la société, puis lors de sa liquidation.
Dans le cas d'une société avec des salariés, il est également possible pour le chef d'entreprise de stopper son activité volontairement, mais à condition de respecter la procédure de licenciement (convocation du salarié à un entretien préalable, l'entretien en lui-même, la notification du licenciement, etc.)
Elle ne peut pas dépasser 75 % du salaire journalier de référence ni être inférieure à 57% de celui-ci, et son montant maximal est limité à 256,96€ par jour. Cette allocation ne vous sera pas versée immédiatement après votre inscription à Pôle emploi.
Montant de l'allocation
- Si vous avez au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise qui vous licencie pour motif économique, le montant de l'ASP est égal à 75 % du salaire journalier brut calculé par Pôle emploi.
Les raisons du refus de l'employeur
Le contrat de travail du salarié (un salarié en CDD ne peut signer une rupture conventionnelle) ; L'importance du salarié dans l'entreprise ; La situation du salarié (en congé maternité ou en congé maladie) ; Le coût de l'indemnité de rupture, plus élevé pour l'entreprise.
Tous les salariés licenciés, même pour des fautes graves ou lourdes (violence ou vol dans le cadre du contrat de travail, par exemple) ont le droit de percevoir l'assurance chômage.
19 000 euros + 600 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 20 et 24 ans ; 19 000 euros + 700 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 25 et 29 ans ; 19 000 euros + 800 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est supérieure à 30 ans.
Un licenciement pour motif personnel peut être : un licenciement consécutif à une faute simple (légère), grave ou lourde ; un licenciement prononcé en dehors de toute faute : licenciement pour inaptitude, insuffisance professionnelle, absences répétées ou prolongées, refus d'une modification du contrat de travail…
Pour l'employeur : L'inconvénient majeur pour l'employeur est la possibilité pour le salarié de contester la rupture conventionnelle pendant un délai de 12 mois à compter de l'homologation, ce qui lui confère une insécurité juridique.
Les licenciements non-disciplinaires. Tous les licenciements pour motif personnel ne nécessitent pas une faute. C'est le cas du licenciement pour inaptitude, insuffisance professionnelle ou suite à un ATMP (accident du travail et maladies professionnelles).
Le licenciement à l'amiable peut être effectué lors des périodes consécutives de suspension de contrat de travail, justifiée par les difficultés économiques rencontrées par l'entreprise. Toutefois, le licenciement à l'amiable ne doit pas échapper aux règles du licenciement économique collectif.
Il s'agit d'un mode de rupture amiable du contrat de travail sans avoir à donner de motif. Si votre salarié est d'accord, vous pouvez rompre le contrat de travail moyennant : une procédure de rupture conventionnelle spécifique ; et une indemnité de rupture conventionnelle au moins égale à l'indemnité de licenciement.