Plusieurs étapes doivent être respectées pour devenir prêtre : faire un service de vocation du diocèse, en rencontrant des prêtres pendant un ou deux ans ; obtenir l'accord des évêques pour s'inscrire au DUET (diplôme universitaire d'études théologiques) ; passer le DUET, d'une durée de 6 ans.
En intégrant les honoraires de messes (18€ x 26 messes = 468€) et les frais de déplacements (variables) on avoisine un revenu de 1200€, soit un peu moins du SMIC. Heureusement, les prêtres n'ont généralement pas de loyer à payer ; le diocèse se charge de leur fournir une habitation décente.
Devenir prêtre
Les étudiants qui se destinent à la prêtrise ou à la vie religieuse doivent s'inscrire au baccalauréat en théologie – grade canonique.
Pour devenir prêtre catholique, il faut d'abord avoir une véritable vocation, être appelé spirituellement par Dieu et être appelé par l'Église, un évêque ou un supérieur religieux. Il ne suffit pas de désirer être prêtre. Il faut aussi avoir un équilibre psychologique, une maturité affective et un bon jugement.
Les prêtres diocésains et les évêques en activité perçoivent tous un traitement (et non un salaire, puisqu'il n'y a pas de contrat de travail) d'environ 500 € versés par le diocèse et financés essentiellement par le « denier de l'Église » – le don annuel que font les catholiques pour participer au financement de la vie ...
Cependant, une source indique que le Pape François reçoit également un salaire de 2 500 euros par mois, présenté comme le salaire minimum que les cardinaux et les évêques peuvent recevoir selon les règles de l'Église.
Payent-ils des impôts ? Les prêtres ne sont généralement pas imposables, ayant le plus souvent un revenu (incluant le logement) inférieur au seuil d'imposition – sauf dans les diocèses concordataires et dans le diocèse aux armées.
Les pasteurs sont des hommes comme les autres ; contrairement aux prêtres, leur fonction ne relève pas du sacré. Dans la religion orthodoxe, un homme déjà marié peut être ordonné prêtre. Les popes peuvent également être mariés. Ils ne peuvent ni divorcer, ni se remarier.
La clérogamie caractérise le concubinage ou le mariage des prêtres. Elle était exercée durant les premiers siècles de l'Église catholique avant d'être définitivement interdite par Grégoire VII durant la réforme grégorienne. En effet, nombreux étaient les membres du clergé vivant en couple.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
Un séminaire (du latin seminarium, « pépinière », de la racine semin-, « graine, principe vital ») est un établissement d'enseignement supérieur catholique destiné à former des prêtres. Il dispense une formation liturgique, biblique, théologique, philosophique et pastorale.
L'enracinement spirituel et une Foi profonde sont indispensables pour devenir prêtre. Au-delà des connaissances de la Bible et de l'Histoire de l'Eglise catholique, le prêtre doit faire preuve de compétences humaines indéniables, avec une écoute et une empathie de chaque instant. C'est un homme serviable et humble.
Selon le Code de droit canonique, pour devenir évêque, il est notamment requis d'avoir au moins 35 ans et d'être prêtre depuis 5 ans au moins. Le nonce informe le prêtre choisi. Il est libre d'accepter ou non cette nomination. En cas de refus, la procédure reprend depuis le début.
Les archevêques chefs de dicastère - l'équivalent des ministres d'un gouvernement - gagnent entre 3 000 et 4 000 euros, et les cardinaux qui occupent les mêmes fonctions 5 000 euros. Ils peuvent également compter sur les dons que leur font de nombreux fidèles pour les fondations caritatives qu'ils président.
Le «minimum interdiocésain garanti» est de 875 euros par mois. L'Église de France a son «mig». Non pas un vieil avion russe recyclé, mais le «minimum interdiocésain garanti», ce revenu minimum de 875 euros par mois qu'elle assure à chacun des 59.000 prêtres retraités.
Environ 850 € net par mois, plus quelques avantages comme le logement et les charges.
« Pour être pleinement prêtre aujourd'hui, il ne peut pas être marié. Sa vocation sacerdotale est tournée vers l'ensemble des personnes de son ministère.
Prêtre et curé
Prêtre, c'est donc un état. Curé : Prêtre placé à la tête d'une paroisse, et soumis dans l'exercice de ses fonctions à l'évêque du diocèse. Curé, c'est donc une fonction. Tous les curés sont des prêtres mais tous les prêtres ne sont pas forcément curés.
"Le prêtre est un alter Christus, comme l'a notamment rappelé le pape Paul VI en 1967, c'est-à-dire qu'à l'instar du Christ il doit vivre dans la chasteté". De plus, en renonçant à ce type de plaisirs terrestres, le prêtre peut voir plus loin.
Grâce au célibat, le prêtre anticipe aussi la vie éternelle. "Il n'y aura plus alors ni mariage ni propriété, il n'y aura plus que la communion avec Dieu, de sorte que chasteté, pauvreté et obéissance seront le lot de tous", précise à La Croix le P. Luc Forestier, prêtre et enseignant en théologie.
Les papes à partir de Léon IX (1049-1054) entreprirent un grand mouvement de réforme qui portera le nom de « réforme grégorienne » bien qu'il se poursuivît après le pontificat de Grégoire VII (1073-1085). Par un décret du pape Grégoire VII de 1074, le mariage et le concubinage des prêtres sont interdits.
Le presbytère (du latin presbyterium, du grec πρεσβύτερος (presbuteros), « ordre ou sacerdoce des prêtres », d'où lieu de vie des prêtres) est l'habitation du curé catholique ou du pasteur protestant.
On aurait presque tendance à l'oublier, mais les prêtres aussi ont droit à des vacances d'été. Alors que la charge qui leur incombe est toujours plus importante, en raison de la baisse du nombre de vocations , les officiants sont autorisés selon le droit canonique à prendre un mois de congé dans l'année.
C'est bien à l'évêque de décider des affectations des prêtres à l'intérieur de son diocèse. Et c'est le prêtre désigné par son évêque qui gère sa paroisse, avec l'appui de son conseil paroissial.
Ce n'est qu'à partir du Concile d'Elvire, vers l'an 305, que l'église interdit aux membres du clergé de prendre une épouse dans un souci d'élévation morale. Le Concile de Nicée en 325 même interdit de cohabiter avec une femme.