C'est exactement ce que fait M. de Nemours : en dérobant le portrait d'une femme mariée, il prend des risques, passe une épreuve comme un chevalier : « il ne put résister à l'envie de le dérober « .
La Princesse de Clèves vit en effet un combat moral intérieur, celui du choix entre la vertu ou la passion, le devoir ou l'amour. Madame de Chartres, qui comprend l'amour de sa fille pour le duc de Nemours, l'encourage à se retirer du monde pour ne pas s'exposer à la faute.
Le duc de Nemours lui avoue sa passion, tout comme la princesse de Clèves lui avoue la sienne. Mais, tout de suite, elle affirme aussi que cet « aveu n'aura point de suite », qu'il lui faut suivre « les règles austères que son devoir lui impose », son mari étant mort par sa faute.
Marguerite de Valois (1523-1574), fille de François Ier , roi de France, et de la reine Claude de France : « Cette princesse était dans une grande considération par le crédit qu'elle avait sur le roi, son frère ; et ce crédit était si grand que le roi en faisant la paix, consentait à rendre le Piémont pour lui faire ...
S'en suivent de nombreuses complications qui conduisent finalement à la mort de Monsieur de Clèves. Alors libre de se remarier avec le duc de Nemours, la Princesse s'y refuse, par fidélité à la mémoire de son défunt époux et de crainte qu'une union éteigne avec le temps la passion de son amant.
Le prince meurt d'amour en découvrant que sa femme, la princesse de Clèves est éprise d'un autre. Elle ne trompe pas le prince, au nom de la fidélité du mariage, mais le prince se désespère de se savoir mal aimé de celle qu'il aime. Il comprend sa femme et meurt d'amour.
Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin. Ébranlée par la mort de son mari, la Princesse de Clèves refuse de vivre son amour avec le duc de Nemours et se retire dans un couvent jusqu'à la fin de ses jours.
En 1558, à la cour du roi Henri II durant la dernière année de son règne. M lle de Chartres a quinze ans lorsqu'elle paraît au Louvre. Le prince de Clèves, homme d'une grande droiture morale, tombe amoureux d'elle dès qu'il l'aperçoit. Ébloui par sa beauté, il la demande en mariage.
Mademoiselle de Chartres est une jeune fille de 15 ans qui arrive à la cour du roi Henri II. Le prince de Clèves tombe amoureux d'elle, mais ce sentiment n'est pas partagé. Ils se marient. Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour serait illégitime, puisqu'elle est mariée.
Le Duc de Nemours semble être Jacques de Savoie (1531-1585). C'est un personnage qui se tient à la Cour de François Ier à 15 ans. Le duché des Nemours existe depuis 1404 et il y a donc beaucoup de Ducs de Nemours mais malgré tout, il n'y en a aucun qui correspondent vraiment à l'amant de la princesse de Clèves.
Le duc de Nemours est un autre gentilhomme très apprécié : Ce prince était un chef-d'œuvre de la nature [...] Ce qui le mettait au-dessus des autres était une valeur incomparable, et un agrément dans son esprit, dans son visage et dans ses actions, que l'on n'a jamais vu qu'à lui seul.
Bouleversée par ce décès dont elle se sent responsable, la princesse de Clèves renonce à la cour et à l'amour du duc de Nemours, au profit d'une retraite religieuse où elle meurt. L'extrait étudié ici en lecture linéaire clôt donc le roman par la mort de l'héroïne.
Pour ce qui est de la rencontre entre Mme de Clèves et M. de Nemours, elle a lieu lors du bal de Claude de France. Elle est la seconde fille du roi de France Henri II et épouse, en présence de toute la cour, le duc de Lorraine aussi mentionné dans ce livre.
Parce que c'est un roman historique et que c'est un genre qui me plaît :j'aime l'Histoire, la petite histoire celle des passions et la grande Histoire , celle des alliances politiques et des chroniques de la royauté ; Ce ce roman m'a plu car il contient justement ce mélange entre les deux dimensions de l'histoire des ...
Madame de La Fayette souligne ici les défauts de l'éducation reçue par les jeunes filles de cette époque, jeunes filles auxquelles on ne parlait pas des dangers de la séduction et des pièges de la galanterie et qui, de fait , se trouvaient fort démunies à leur arrivée dans le monde .
Ouverture. La princesse prévenue des dangers de l'amour passion, ne sera pas une victime des affres de la passion. Elle est devenue une héroine modèle de la vertu. Contrairement à Madame Bovary de Flaubert, une anti-héroine, torturée par les affres de la passion.
Vous êtes la plus belle
Le plus souvent, le prince organise un bal afin de pouvoir choisir la plus belle femme du royaume. Lorsque votre homme vous appelle Princesse, c'est une façon de vous dire que vous êtes la plus belle femme du monde à ses yeux.
Duc de Nevers (1516-1562) : François de Clèves est le fils de Charles de Clèves, comte de Nevers, et de Marie d'Albret, marié en 1538 à Marguerite de Bourbon, la tante du futur Henri IV. Il a participé aux guerres d'Italie et a trois fils : François II de Nevers, Jacques de Clèves* et Henri de Nevers, comte d'Eu.
Les thèmes principaux :
- Héros, héroïne - La Cour : le paraître et l'éclat => « l'honnête homme » - La morale : incitation à la vertu et jansénisme - La passion : destructrice de l'homme.
La Princesse de Clèves résumé : partie 2 ✌
👉 Dans cette deuxième partie du roman, la vie joue alors un drôle de tour à la princesse de Clèves : une fois qu'elle revient à Paris, son mari lui raconte l'histoire de son pote Sancerre, fou amoureux d'une certaine Madame de Tournon (qui vient de mourir).
Il part pour Reims, lieu du sacre du nouveau roi, alors que Mme de Clèves se réfugie à Coulommiers.
La première rencontre de la nouvelle conduit le prince de Clèves à observer mademoiselle de Chartres, récemment arrivée à la cour, alors qu'elle choisit des bijoux chez un joaillier.
La morale impose des sacrifices et de lourds renoncements à la princesse de Clèves : après la mort de son mari, elle choisit sa vertu et son devoir alors même qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.