Selon les statistiques de l'OCDE, le Mexique et la Corée du Sud sont les nations où l'on travaille le plus au monde, comme le rapporte Statista. Ces pays ont une moyenne annuelle respective d'environ 2 124 et 1 908 heures de travail par travailleur.
On parle de plein emploi lorsqu'un pays a plus d'offres d'emplois que de personnes qui en recherchent. Aux Pays-Bas, pour 100 chômeurs, il y a près de 126 postes à pourvoir. Alors, les entreprises n'ont pas d'autres choix que de séduire pour attirer de la main-d'œuvre.
Sur le continent européen, c'est au Royaume-Uni que l'on travaille le plus avec une moyenne de 36,8 heures par semaine (tout type de contrat de travail). C'est aux Pays-Bas que l'on travaille le moins longtemps avec en moyenne 29,3 heures par semaine.
La Suisse, Singapour et le Canada occupent les trois premières places du classement 2019 des destinations où il fait à la fois bon vivre et travailler.
Copenhague, Rome, Dublin, Oslo et Londres arrivent ensuite dans cet ordre sur la liste. Décidément, on s'estime heureux de vivre en Europe. À l'inverse, l'Asie et l'Amérique latine regroupent à elles seules les dix villes où l'on travaille le plus mais où l'on gagne le moins.
En Écosse, 4 jours de travail pour le même salaire
Plus de 80% des Ecossais sont aussi impatients de goûter à la semaine de 4 jours révèle le think tank, Institute for Public Policy Research. En 2023, le pays va relever le défi en testant une semaine réduite de 20% tout en maintenant la rémunération des salariés.
1er : Ile-de-France, région qui travaille le plus
L'Ile-de-France est sans surprise la région où l'on travaille le plus en France. Le taux de population en emploi est de 67 %, alors que la moyenne nationale est de 63,30 %.
Parmi les pays membres de l'OIT, ce sont l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Islande, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Suède et la Suisse qui accordent les systèmes de protection contre le chômage les plus généreux, affirme le rapport.
Suisse, Japon, Norvège... : Ces pays où le chômage est inexistant.
1er : République Tchèque (2,3%)
En janvier 2000, le taux de chômage en République Tchèque était de 9,2%. Depuis, il a régulièrement baissé.
Le salarié est soumis à une durée légale de travail de 35 heures par semaine. Des durées maximales de travail, quotidienne et hebdomadaire sont également imposées. Le salarié ne doit pas travailler au-delà des durées maximales prévues, sauf dispositions conventionnelles.
L'horaire de travail moyen prévu à l'Article 32 de la loi sur les conditions de travail est de 40 heures par semaine et de 8 heures par jour.
Si on ne retient que les salariés à temps complet, la durée hebdomadaire moyenne monte à 40,3 heures dans l'UE. Cette durée est supérieure au Royaume-Uni (42,2 heures), en Allemagne et en Suède (respectivement 40,4 et 39,9). Elle est inférieure au Danemark (37,7) et en France (39,1).
La France est passée devant les finlandais qui étaient ceux qui travaillaient le moins en Europe avec 1662 heures de travail par an. Parmi ceux travaillant le moins se trouvent également l'Italie avec 1776 heures par an, l'Allemagne avec 1845 heures par an ou encore le Royaume-Uni avec 1874 heures par an.
«Le président de la République a rappelé quelque chose qui est factuel : les Français travaillent moins, en moyenne, que les autres pays de l'OCDE, c'est ce que disent les statistiques de l'OCDE. En 2020, les Français avec un emploi travaillaient près de 300 heures de moins par an que la moyenne de l'OCDE.
Le Luxembourg est quant à lui sacré pays le plus productif du monde avec un ratio PIB/heures travaillées de 57,91 €. La Norvège et la Suisse complètent ce podium. Par ailleurs, les résultats de ce rapport tordent le cou à l'idée reçue selon laquelle la durée du travail serait déterminante pour une productivité élevée.
Au Japon, le géant Microsoft a également instauré un week-end de trois jours pour ses employés et met en avant une hausse de la productivité de 40%... Si la majorité des Finlandais travaille actuellement huit heures par jour, cinq jours par semaine, le pays offre déjà beaucoup de flexibilité.
Les contrats des 35h sur 4 jours ne coûtent pas plus cher à l'employeur grâce à un système de turn-over dans les services de production. Ce système de turn-over permet à des employés polyvalents de combler des absences de postes ou de renforcer une équipe en production.
Un accord a été signé fin mars 2022 avec les syndicats pour formaliser « la semaine flexible ». La réorganisation s'est faite par équipes. Chacun a le choix de travailler quatre jours, quatre jours et demi ou cinq jours pour réaliser sa mission.
Partir de l'hexagone pour ne plus avoir affaire à l'actualité obsédée par la religion, à la gestion du Covid-19, ou pour se sentir plus utile à ses terres d'origines : de nombreuses raisons poussent de plus en plus de Français à s'expatrier.