Pour Aristote, philosophe grec de l'Antiquité, le bonheur est le souverain du bien . Le but ultime de toutes nos actions. Le bonheur repose donc sur la conformité à la raison et à la vertu.
Kant : « le bonheur est un idéal de l'imagination »
Puisqu'il est un idéal impossible à atteindre, le bonheur n'existe pas réellement. Ce n'est ni un état, ni un but : c'est une idée. En tant qu'idée, le bonheur est imaginé différemment par chacun d'entre nous.
Par ailleurs, le bonheur réside dans un juste équilibre avec la nature dans la satisfaction des biens relatifs aux corps, des biens extérieurs et ceux de l'âme dont celui de l'amour. Ce qu'on désire bouge en permanence.
Aristote : «Le bonheur consiste dans la vie heureuse et la vie heureuse, c'est la vie vertueuse.» Socrate: «Le bonheur c'est le plaisir sans remords.» Jules Barbey d'Aurevilly: «Le bonheur consiste dans la vie heureuse et la vie heureuse, c'est la vie vertueuse.»
Si nous devions résumer Nietzsche quant à sa conception philosophique du bonheur, celle-ci n'est pas, selon lui, une fin en soi. Ce que nous entendons par "bonheur", il l'appelle, lui, "force vitale" ou "volonté de puissance" alliant la joie et le tragique.
Le bonheur est la fin suprême de nos actions, celle a laquelle tout le reste se rapporte et qui par la même ne se rapporte a rien autre : c'est le souverain bien 3).
En fait, pour Aristote, le bonheur ne consiste pas à appliquer à la lettre des règles et principes, mais à s'engager dans la vie, à faire la meilleure chose dans chaque situation, même si ce n'est pas agréable sur le moment, cela apportera un meilleur résultat à la fin.
Friedrich Nietzsche : « Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu'une résistance est en voie d'être surmontée. » Pour le philosophe allemand du XIXe siècle, la vie ne tend pas au bonheur. Parce que la vie est une énergie qui pousse tout être vivant à étendre son pouvoir.
L'effort est nécessaire pour atteindre la joie
Selon lui, nous ressentons une joie intense quand nous réussissons quelque chose qui nous à demandé beaucoup d'efforts. La joie est un état profond qui survient lorsque l'individu parvient à surmonter des épreuves.
Philosophe chinois. 551 - 479 av. JC
"Quand on peut accomplir sa promesse sans manquer à la justice, il faut tenir sa parole." "L'équité est l'essence même de l'homme honorable. Il la pratique d'après les rites, la manifeste avec humilité, et l'accomplit en toute sincérité.
Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Il ne suffit pas de ressentir un bref contentement pour être heureux. Une joie intense n'est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus.
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
Calliclès considère qu'un individu vraiment libre est celui qui jouit sans entraves et satisfait tous ses désirs. Calliclès s'empresse alors de : « Vivre dans la jouissance, [d']éprouver toutes les formes de désirs et [de] les assouvir ». Selon lui, bonheur consisterait en une liberté sans limite, où tout est permis.
La conception traditionnelle du bonheur est donc, au fond, hostile au désir, en tant qu'elle vise à sa disparition dans la satisfaction ; la conception rousseauiste au contraire est une véritable apologie du désir en ce qu'elle veut sa perpétuation, et lui accorde une place véritablement positive.
Freud écrivait en 1930 : « Les hommes aspirent au bonheur, ils veulent devenir heureux et le rester. Cette aspiration a deux côtés, un but positif et un négatif, elle veut d'une part l'absence de souffrance et de déplaisir, de l'autre l'expérience de forts sentiments de plaisir.
Rien ne manque à celui qui est heureux, nous dit Epicure. Et en effet, le bonheur défini comme absence de douleur physique et psychique, plénitude du corps et de l'âme, est incompatible avec toute idée de manque.
Le premier à avoir défini le bonheur est le philosophe grec Epicure, dans son traité du bonheur intitulé Lettre à Ménécée. Cette définition apparaît au IVe siècle avant Jésus-Christ.
1ere des clés du bonheur : L' authenticité et la capacité à apprécier la vie. C'est la capacité à percevoir ce qui se manifeste en nous et à l'exprimer. Oser dire ses peurs, son anxiété, son stress, son insatisfaction et toutes ses émotions désagréables.
"Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges." "Qui s'écarte de la tradition est victime de l'exception ; qui reste dans la tradition en est l'esclave. C'est toujours à sa perte qu'on s'achemine dans les deux cas." "Les apologistes du travail.
(6) Selon Nietzsche, Platon était doté d'un « naturel magnifique », mais, en même temps, il le considérait comme un « décadent » aux instincts tronqués, et comme profondément « non hellénique » ; Platon est aux yeux de Nietzsche le premier philosophe qui, à la différence de la splendide lignée de personnalités pures ...
“La femme n'est pas encore capable d'amitié : elle ne connaît que l'amour.” “Pour le fort rien n'est plus dangereux que la pitié. ” “On veut la liberté aussi longtemps qu'on n'a pas la puissance ; mais si on a la puissance, on veut la suprématie. ”
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés.
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
Selon Aristote, la métaphysique étudie la réalité fondamentale. Elle concerne surtout l'acte pur et Dieu. Ce philosophe a expliqué que Dieu est le « Premier Moteur » et influe beaucoup sur le changement dans la vie des Hommes. Dieu est éternel et absolument parfait.