Ces petits animaux se trouvent un abri, qui dans un trou de terre, qui dans une cavité d'arbre ou sous un tas de feuilles mortes, et ralentissent drastiquement leur métabolisme dans l'espoir d'avoir suffisamment de réserves pour survivre à un hiver de six mois.
Au printemps, la ruche reprend son essor.
Les abeilles sortent de la ruche quand la température extérieure atteint 11 à 12 °C. Elles recommencent à butiner dès les premières floraisons. La reine reprend ses pontes : peu à peu, de jeunes générations d'abeilles remplacent celles de l'hiver.
Février – Avril. À cette période entre l'hiver et le printemps, les abeilles mettent fin à leur hivernage et annoncent ainsi le début de la saison apicole. L'apiculteur commence alors à observer l'état sanitaire de ses colonies, vérifie la présence de la reine et choisit parmi ses abeilles celles qu'il faut développer.
Stimuler les colonies au printemps peut accélérer la ponte de la reine. Cela peut être utile pour les colonies qui tardent à démarrer. Mais attention à ne pas abuser car cela peut favoriser l'essaimage. En fin d'automne, en hiver et début de printemps, nourrir au candi ou préparations du commerce quasi-solides.
Prévoyez une cire vierge pour éventuellement agrandir le nid à couvain en intercalant la cire vierge entre le dernier cadre de couvain et un cadre contenant du pollen. Ajoutez aussi une partition pour bien resserrer la colonie. Le maintien de la température est important pour le développement du couvain.
Nourrir les abeilles
À l'approche de l'hiver, si la ruche semble mal approvisionnée, compléter le garde-manger avec du miel, un sirop de nourrissement lourd ou du candi. Agir de même au sortir de l'hiver car, à cette période, la colonie a besoin d'environ 10 kg de miel pour se remettre au travail.
Les abeilles d'hiver, elles, naissent à l'automne ou au début de l'hiver. La ponte de la reine chute de façon vertigineuse en août, à cause de la chaleur et du manque de fleurs. En septembre, quand les températures sont plus douces, la ponte reprend pendant quelques semaines (on parle de reprise de ponte).
En avril si les colonies sont au taquet et les floraisons surabondantes c'est le moment de poser les hausses. Ces hausses accueillent l'excédent de miel produit par une surabondance de butineuses.
Le retrait des hausses doit s'effectuer pour un miel toutes fleurs après la miellée, mi-Août au plus tard. après avoir allumé votre enfumoir et envoyé un jet de fumée par le trou d'envol, vous ôtez le couvre-cadre posé sur le sommet de la hausse.
L'hiver, elles cherchent un abri naturel pour s'en faire un petit nid douillet où hiberner : leur métabolisme est complètement ralenti et elles se réveilleront avec les premières chaleurs du printemps. Ces abeilles solitaires ont de plus en plus de mal à trouver des abris naturels.
Au lieu d'être équipé de barbelures et de harpons, le dard de la reine est long et lisse. Il sert quasiment exclusivement au combat entre les reines vierges rivales, pour les tuer. La reine ne pique pas pour défendre la ruche, à l'inverse des ouvrières.
Utiliser de la citronnelle et de la menthe (Abeilles)
Avec cette méthode, au lieu d'utiliser un appât, vous utilisez un répulsif naturel. L'odeur de la citronnelle ou de la menthe repousse les abeilles qui n'aiment pas leurs odeurs. Prenez-en quelques-unes et placez dans des pots autour de la piscine.
L'essaim se regroupe près des réserves de miel
Du 15 octobre au 15 avril, en fonction des conditions atmosphériques, la plupart, comme les bourdons et les autres insectes, vont prendre des vacances et hiberner dès que la température descendra sous les 10°-12°.
Nourrissez-la pour accélérer son rétablissement. Si une abeille a été affaiblie par le froid ou une blessure, se nourrir peut l'aider à reprendre des forces. Préparez un mélange composé à 30 % de miel pur et 70 % d'eau potable à température ambiante.
Du 15 juillet au 30 août, c'est le moment le plus difficile à traverser pour les abeilles des apiculteurs de loisir car c'est là qu'hélas se prépare leur mortalité hivernale. En effet, le fléchissement des rentrées alimentaires va provoquer une baisse tout comme à l'opposé, un surcroît des réserves.
La grille à reine est donc un outil qui permet de fermer l'accès des hausses à la reine. Cela permet alors de pouvoir récolter le miel sans aucun risque pour la reine. Cela aide à ne pas troubler la récolte puisque le couvain est cantonné dans le corps.
Observer sa ruche
Si la ruche est inactive avec des abeille sur la planche d'envol il est possible qu'elle se prépare à essaimer. Les abeille qui arrivent avec du pollen sont le signe de couvain présent dans la ruche au contraire l'absence de couvain peut être la signe d'une ruche orpheline.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Une ruche se ferme après le coucher du soleil où le plus souvent pendant son coucher. L'idéal reste à mon goût avant le lever du soleil, car les abeilles sont douces puisque reposées. Par contre au mois de Juillet pour une transhumance en montagne (je suis grenoblois) il faut avoir fermé les ruches avant 5h 20.
La meilleure période pour pratiquer l'essaimage artificiel est le début de saison (où le pollen se trouve en abondance), ce qui limite l'essaimage naturel.
Pour terminer la saison hivernale et compléter les réserves alimentaires des abeilles, seul le candi est le nourrissement qu'il convient de privilégier. Il s'agit d'un pain de sucre, composé d'eau, de saccharose et parfois d'une petite quantité de miel pour en faciliter la prise par les abeilles.
Certains apiculteurs professionnels décident de changer la reine tous les deux ans en moyenne. En période d'essaimage, les jeunes reines sont effectivement moins promptes à quitter la ruche. De plus, si la colonie continue de croître, les risques d'essaimage s'accentuent.
Le sucre : Seul le glucose ou le fructose seraient les mieux adaptés pour les abeilles car ce sont des sucres simples (glucides monosaccharides)d'assimilation directe,mais dans le commerce ont trouve aisément du saccharose pur, issu du sucre de betterave ou de canne.