« D'une atteinte physique, morale, matérielle ou psychique (honte, perte d'estime de soi…). En un mot : pour protéger la relation établie avec autrui. On ment par peur d'être privé de l'amour, au sens large, de l'autre. » Selon lui, le mensonge est d'abord « un acte défensif ».
La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience. Les personnes atteintes de mythomanie peuvent chercher inconsciemment refuge dans le mensonge pour échapper à une certaine réalité.
On ne détecte pas le mensonge, mais plutôt l'anxiété qu'il génère. Chez certains individus, le simple fait de penser à mentir générera de l'anxiété, alors que chez d'autres, le mensonge causera peu d'anxiété et, par conséquent, sera moins apparent.
Une équipe de l'université de Tel Aviv estime en 2021 qu'il existe deux types de menteurs : chez les premier, les muscles des joues sont activés au moment du mensonge, chez les seconds, ce sont les muscles des sourcils.
Le mensonge serait plutôt une tactique sociale très efficace. Notre entourage ne s'attend pas à ce qu'on leur mente, et ce mécanisme permet aux menteurs de s'en tirer souvent à bon compte. Voici donc les situations les plus fréquentes qui nous poussent à modifier la réalité.
Plus grave est la propension à mentir relevant d'une contrainte intérieure, d'une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l'affabulation, la mythomanie sont le signe d'atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Réfléchissez à la raison de votre mensonge.
Prenez le temps d'observer vos actions et de vous demander quelles ont été vos motivations. Vous n'essayez pas de trouver une excuse à votre comportement, mais plutôt de mieux comprendre ce qu'il s'est passé.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi. Beaucoup de gens qui souffrent de trouble bipolaire mentir pour attirer l'attention . Bien que ce soit seulement une caractéristique d'un épisode maniaque , les gens qui souffrent de cette maladie ont un besoin aigu de l'attention .
Aujourd'hui, on connaît encore mal la mythomanie. Cependant plusieurs rapports de psychiatres existent, décrivant le mythomane comme quelqu'un croyant à ses propres fabulations, et accumulant une succession de mensonges pouvant se répéter sur des années.
« Il y a trois anticipations qui font que le mensonge existe. Il y a le mensonge par omission ou le mensonge avéré. Mais dans tous les cas, il a pour fonction de se protéger et de protéger l'harmonie de la relation », explique la thérapeute.
"Lorsque les gens disent la vérité, la plupart regardent de temps à autre autour d'eux et peuvent même regarder au loin de temps en temps. A l'inverse, les menteurs auront un regard froid, ferme pour intimider et diriger". Faites également attention à ceux qui clignent rapidement des yeux.
Le mensonge booste le moral
Et même si on sait que ce n'est pas tout à fait vrai – impossible qu'il n'ait pas repéré notre gras de genou ou qu'on s'endort dès qu'un Bogdanov parle dilatation de l'espace -, dit par lui, tout prend une dimension réelle et ça booste au max notre confiance.
Le menteur, qui accepte de veiller au bureau, va sourire volontairement, même s'il n'en pense pas moins. Mais cette supercherie peut être démasquée, pour peu que le chef le regarde dans les yeux qui, eux, expriment la tristesse, sans les pattes d'oie caractéristiques des sourires sincères.
Autant dire que ceux qui ont été happés par le suspense de Mensonges dès le premier épisode avaient hâte de découvrir le final de la série. Et ils n'ont pas été déçus ! Alors que Thomas tente de tuer Jeanne, avant d'être arrêté par son fils Lucas, il est finalement recherché activement par la police.
Après avoir réfléchi aux raisons de votre mensonge, dialoguez avec la personne que vous avez blessée. Soyez le plus honnête possible, car il n'y a rien de pire que d'additionner les mensonges. C'est un cercle vicieux dont il est difficile de se dépêtrer. Expliquez sincèrement et calmement pourquoi vous avez menti.
Retenez que pardonner c'est « passer à autre chose ».
Vous n'avez pas à faire comme si le mensonge n'avait jamais eu lieu. Les mensonges répétés (ou toute autre action offensante) sont quelque chose que vous pouvez et devez surveiller. Aussi, plus la même personne vous ment, moins vous devriez être indulgent(e).
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
Selon la psychologue, la plupart des mensonges des hommes viennent de leur ego. Ils mentent surtout pour se vanter ou pour cacher quelque chose. Selon le psychologue Michael Lewis, dans son livre Lying and Deception in Everyday Life, les hommes sont plus enclins à mentir pour se mettre en valeur que les femmes.
L'envie de maintenir une bonne image, de plaire à l'autre, d'éviter la gêne et l'embarras, le déni, ou la peur de revivre un traumatisme peuvent nous pousser à camoufler la vérité lors d'une consultation chez un·e thérapeute. Mais le mensonge limite l'efficacité du traitement.
Faux, trompeur, calomnieux. Relatif à quelque chose qui ne dit pas la vérité, qui trompe, qui se base sur un mensonge.
La blessure de trahison est une souffrance émotionnelle. Elle se traduit par un schéma de pensée dans lequel la personne blessée est toujours dans le contrôle, doute de la confiance des autres et se montre très exigeante envers elle-même et envers son entourage.