Les bois résineux : pin, épicéa, peuplier, bouleau ou encore platane.
Le bois vert
Ainsi, le bois coupé trop récemment contient beaucoup de sève et d'eau, ce qui lui confère plusieurs inconvénients en termes de combustion : il s'allume mal, se consume vite et fume beaucoup. 🌳 Si, sur votre bûche, l'écorce reste attachée fermement et/ou est encore collante : le bois est vert.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
la propreté de la bûche, qui ne doit pas présenter de champignons ou de moisissures ; un bois humide crépite lors de la combustion et de la fumée plus foncée s'échappe du conduit d'évacuation. Vous pouvez également sentir la bûche : si elle ne présente pas d'odeur de sève, elle a plus de chance d'être sèche.
Le bois flotté : souvent ramassé sur les plages, le bois flotté contient du sel qui peut en brûlant endommager la structure métallique de la cheminée ou de l'insert. Les panneaux de bois reconstitués : gare à l'intoxication !
Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
Le charme, le chêne et le hêtre : ce sont trois essences à haut pouvoir calorifique et qui assurent un rendement optimal. Le frêne, l'érable et le bouleau sont moins calorifique mais restent parfaits pour votre feu. Le saule, le peuplier, le tilleul et le marronnier chauffent peu.
En règle générale, le temps de séchage du bois de chauffage va de 1,5 an à 3 ans.
L'option la plus simple et la plus courante pour faire sécher son bois est de le stocker à l'extérieur. Avant de le ranger pour le faire sécher, commencez par couper et fendre vos bûches. Le bois séchera plus vite qu'en rondins. Ensuite, choisissez un abri bien ventilé et aéré pour le ranger et le faire sécher.
Un taux d'humidité supérieur à 20 % est la cause principale d'un bois qui brûle, mais ne chauffe pas. En effet, lorsqu'un bois est trop humide, sa capacité de production de chaleur est plus faible : une partie de l'énergie thermique est utilisée pour évaporer l'eau qu'il contient, et ce, sans produire de chaleur.
Ainsi, les bois résineux, issus de conifères, produisent plus de gaz que la quantité nécessaire pour alimenter le feu. Résultat : l'excédent est éliminé « en force » des fibres du bois. C'est ce phénomène qui est à l'origine de ces crépitements.
Conserver les cendres de votre feu
Garder 2 à 5 cm de cendres va permettre d'isoler les bûches de bois du sol de la cheminée, préserver les braises, dissiper efficacement la chaleur et avoir un foyer bien chaud. Conserver les cendres permet également de faire durer un feu de bois pendant la nuit.
Vous pouvez sécher vos bûches naturellement grâce au soleil, en les exposant à l'air libre à l'extérieur de votre maison. Il vous faudra plusieurs mois pour bien sécher votre bois. Qui dit extérieur dit aussi mauvais temps. Avec le vent, la pluie ou encore la grêle ou la neige, votre tas de bûches peut s'humidifier.
Les fumées et les odeurs se dégageant du sapin en feu peuvent incommoder votre entourage. Ils peuvent aussi alerter les services d'hygiène de votre mairie. Enfin, brûler vos arbres de Noël présente surtout un risque d'incendie qui peut être dramatique.
L'usage du sapin pour se chauffer n'est pas recommandé
En effet, appartenant à la famille des résineux il possède donc beaucoup de résine et a un faible pouvoir calorifique, ce qui fait qu'il a du mal à brûler. De plus, la résine risque d'abîmer votre appareil de chauffage bois.
Les essences de bois feuillus tendres comme le bouleau, l'aulne, le tilleul, le peuplier ou encore le merisier : ces essences ont malheureusement une combustion rapide.
Le bois fraîchement coupé a une humidité d'environ 40 à 70 % et dégage une forte fumée en cas de combustion ou même des gaz toxiques. C'est pourquoi le séchage et donc le stockage correct sont essentiels. Des piles rectangulaires avec une bâche perméable à l'air conviennent la plupart du temps.
Si vous en avez la possibilité, La Jardinerie FARRENQ vous recommande de faire rentrer votre bois de chauffage au plus tôt, au printemps ou en début d'été. Le bois coupé et rangé terminera ainsi son cycle de séchage pour être brûlé dans les meilleurs conditions l'hivers venu.
Oui, mais le bois de chauffage sèche plus lentement en hiver. La lumière du soleil, l'un des ingrédients clés du séchage du bois, est rare en hiver. Bien que l'air d'hiver plus sec aide à extraire un peu d'humidité du bois de chauffage, le processus est beaucoup plus lent que par temps plus chaud.
On conseille également de mettre les planches de bois brut bien à plat pour pas qu'elles ne puissent pas se déformer au moment du séchage. L'application d'un saturateur apporte une remarquable protection jusqu'au coeur du bois. Par la suite, on recouvre le traitement par une finition teintée si possible.
Pour faire disparaître l'humidité, rien de mieux que l'air. Le lieu de stockage de votre bois doit donc être ventilé. En évitant qu'il ne soit dans un axe de courant d'air pour que le vent pose de fines particules d'eau. L'exposition peut aussi permettre un séchage plus rapide.
Il est vrai que le peuplier brûle rapidement en raison de la faible densité de son bois. Toutefois, par unité de masse, le pouvoir calorique du peuplier est comparable à celui des feuillus nobles. Le peuplier est donc idéal pour chauffer à l'automne et au printemps alors que la demande énergétique est moindre.
Tous les arbres fruitiers sont lourds, on dira plutôt dans le bois le mot dense sauf le figuier. Alors, on dit généralement que ce bois n'a pas de valeur mécanique et son intérêt en bois de chauffage est faible.
Conseils pour choisir le bon bois de chauffage
Par contre il est conseillé d'éviter le Saule, le Tilleul et le Peuplier ainsi que tous les résineux tels que le Pin, le Sapin, le Mélèze. Moins denses, ces derniers brûleront plus vite et risquent de provoquer un goudronnage.
La fin de l'hiver et le début du printemps sont les meilleures périodes pour abattre les arbres et fendre les bûches pour le bois de chauffage, car cela laisse suffisamment de temps pour que les bûches sèchent.