Le régime réel d'imposition est accessible à toutes les entreprises. Contrairement au régime micro-entreprise, le régime réel d'imposition est accessible sous toutes les formes juridiques possibles pour l'entrepreneur : Entreprise individuelle, EIRL, EURL, SASU, sociétés à plusieurs associés…
Le régime simplifié d'imposition (RSI), dit "réel simplifié", est celui pour lequel l'impôt est déterminé à partir du bénéfice réel. Il permet aux entreprises de bénéficier d'obligations comptables et déclaratives allégées et l'application de laTVA.
Le régime réel simplifié concerne les activités dont le chiffre d'affaires annuel est compris entre le plafond du régime micro et 789.000 euros (BIC) ou 239.000 euros (BNC). Le régime réel normal concerne les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel hors taxes est supérieur au plafond du réel simplifié.
Le choix du régime fiscal sera celui du micro-entrepreneur, soumis à l'impôt sur le revenu, avec ou sans option pour le versement libératoire, Le choix du statut social sera celui du micro-entrepreneur, qui est un travailleur non salarié (TNS) soumis au régime social du « micro-social ».
Les entreprises individuelles dont le chiffre d'affaires de l'année précédente ou de l'avant dernière année est inférieur à 176 200 € ou 72 600 €, placées de plein droit sous le régime de la micro-entreprise peuvent opter pour le régime réel simplifié.
Lors de la création de l'entreprise ou de la société, il convient de choisir le régime d'imposition à la TVA (franchise en base, régime simplifié d'imposition, régime réel normal).
Le régime réel simplifié permet aux entreprises de bénéficier d'allégements dans leurs obligations comptables et fiscales. L'entreprise doit déposer un bilan comptable simplifié (tableaux 2033 A et suivants) joints aux formulaires n°2031 (IR) ou n°2065 (IS).
L'impôt sur les sociétés
Si vous optez pour une société commerciale, peu importe sa forme. Qu'elle soit une société anonyme, une société par actions, une sasu, ou une sarl, une reprise de société l'impôt sur les sociétés est le type d'imposition traditionnel le plus adapté.
Vous êtes exonéré pendant 12 mois à compter de la date de votre affiliation des cotisations d'assurance maladie, maternité, retraite de base, vieillesse, invalidité, décès et d'allocations familiales.
Dans ce cas, vous payez mensuellement ou trimestriellement : 13,80 % du chiffre d'affaires pour la vente de marchandises, 23,7 % du chiffre d'affaires pour les prestations de services commerciales ou artisanales, 24,2 % du chiffre d'affaires pour les autres prestations de services et les prestations libérales.
La base de calcul des acomptes est la TVA due de l'exercice précédent avant la déduction de la TVA déductible sur immobilisations de l'exercice précédent. Par conséquent : Le montant du 1er ACOMPTE = Base de calcul x 55 % Le montant du 2ème ACOMPTE = Base de calcul x 40 %
Il existe 3 types de régimes fiscaux : la micro-entreprise, le régime réel (simplifié ou normal) et la déclaration contrôlée. Pour déterminer celui dont vous relevez, l'administration fiscale s'appuie sur le montant de votre chiffre d'affaires et la nature de votre activité.
L'entrepreneur qui réalise un chiffre d'affaires annuel hors taxe (CAHT) inférieur à 72 600 € est imposé au régime spécial Micro-BIC (micro-entreprise ou micro BIC). L'entrepreneur qui réalise un chiffre d'affaires annuel hors taxe (CAHT) compris entre 72 600 € et 247 000 € est imposé au régime réel simplifié.
Pour choisir son régime d'imposition , le professionnel doit impérativement connaître son chiffre d'affaires puisque c'est ce dernier qui déterminera le régime d'imposition à choisir.
En BIC, vous bénéficierez d'un abattement de 71 % de votre chiffre d'affaires pour les activités de vente et de 50 % pour les activités de prestations de services. En BNC, vous bénéficierez d'un abattement de 34 % de votre chiffre d'affaires.
Le télépaiement
vous pouvez modifier le montant jusqu'à la veille de l'exigibilité, c'est votre dernier envoi qui sera pris en compte ; le débit sera effectué au plus tôt le jour de l'échéance, jamais avant. Vous pouvez de ce fait anticiper votre règlement et éviter tout risque de majorations de retard.
Plusieurs contrats de travail « aidés » permettent de bénéficier d'aides financières ou d'exonérations de cotisations sociales. C'est notamment le cas du contrat d'apprentissage, du contrat de professionnalisation, du contrat initiative emploi (CIE) et du contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE).
immédiatement si au cours d'une année civile le CA dépasse 94 300 € (activité de vente) ou 36 500 € (activité de prestations de services ou libérale).
Au régime réel, le résultat foncier correspond à la différence entre le revenu foncier et les charges déductibles. En soustrayant le montant total des charges prises en compte et justifiables de la somme de vos revenus, vous obtenez le résultat foncier.
Entre 0 € et 10 225 € : vous ne serez pas imposé(e) Entre 10 226 € et 26 070 € : vous serez imposé(e) à 11 % Entre 26 071 € et 74 545 € : vous serez imposé(e) à 30 % Entre 74 546 € et 160 336 € : vous serez imposé(e) à 41 %
Quel régime fiscal pour l'entreprise individuelle ? L'entrepreneur individuel est imposé sur ses revenus dans la catégorie : des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) pour les commerçants et artisans. des bénéfices non commerciaux (BNC) pour les professions libérales.
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 72 600 €. Au-delà, vous basculez dans le régime de l'entreprise individuelle.
Pour passer au régime réel, il suffit de faire une simple déclaration sur papier libre, datée et signée par l'entrepreneur, qui sera ensuite à adresser à son service des impôts des entreprises. En revanche, le changement ne pouvant se faire qu'au 1er janvier de chaque année, il faudra donc bien anticiper.
Pour changer de régime, il faut s'adresser au service des impôts des entreprises et demander la renonciation de l'option pour le régime réel. Cette démarche doit être effectuée avant le 30 septembre pour une application au 1er janvier de l'année suivante.
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de "franchise en base de TVA". Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".