Bien que le blanc soit la couleur de deuil pour la famille, les amis portent souvent du noir. Les amis peuvent rendre visite à la famille à la maison après les funérailles, mais non avant.
Couleur hautement symbolique, le blanc représente à la fois la pureté, la spiritualité, le passage de la nuit vers la lumière : c'est donc la couleur du deuil par excellence, longtemps portée par les reines de France pour rendre hommage à leur défunt époux, avant que la couleur noire ne devienne la norme.
Quant à la sépulture, elle est ornée par de nombreuses compositions florales comme les gerbes, les raquettes, les couronnes… Les bouddhistes privilégient les fleurs de deuil de couleur blanche sous forme de couronnes, gerbes ou raquettes.
L'enterrement bouddhiste et conception de la mort
Elle est perçue comme une libération et permet de rentrer dans un état de paix appelé également le Nirvana. De plus, le décès d'un être humain n'est que le début d'une nouvelle existence car le bouddhiste croit à la réincarnation du nom de punarbhava.
Pour ce qui concerne la tenue vestimentaire, la famille est généralement vêtue de blanc. Selon les rites et coutumes locales, l'assemblée porte des vêtements de couleur noire. Si des moines sont présents, ils portent l'habit traditionnel, le kesa.
La célébration du Quarantième jour marque le début des retrouvailles et l'acceptation de la mort (le deuil). Cet article montre que la durée de quarante jours n'est pas choisie au hasard, elle correspond à des considérations psychologiques et médicales.
La roue dharmachakra est le symbole le plus connu du bouddhisme où elle représente, comme dans le jaïnisme, l'enseignement de la doctrine et l'union de toutes choses. Elle peut apparaître comme motif dans l'empreinte de pied Bouddha.
Le bouddhisme et la mort. Dans la philosophie bouddhiste, on considère l'esprit comme la partie la plus importante de l'Homme et comme la seule qui reste après la mort. Au moment du décès, l'esprit suit ce qu'on appelle le cycle karmique : son avenir dépend des actions que le défunt a entrepris de son vivant.
Durant 49 jours après le décès, soit le temps pour que le défunt puisse renaître sous une nouvelle forme, les bouddhistes font des rituels tous les sept jours, dont des prières et des offrandes. Les bouddhistes vont plutôt dans les stupas, qui sont les lieux de prière et de commémoration.
Ne portez jamais de couleurs vives à un enterrement. Les couleurs primaires, comme le bleu, le rouge et le jaune, pourraient être interprétées comme un manque de respect et froisser la famille du défunt.
Lors des funérailles chinoises, des chrysanthèmes blancs ou jaunes sont appréciés puisqu'ils symbolisent le deuil ou la lamentation. Traditionnellement, les familles asiatiques portent du blanc lors des funérailles et elles ne portent pas de bijoux.
Rien que par sa couleur, la rose jaune fait référence au soleil, à la chaleur et à la joie, c'est la rose de l'amitié par excellence. Mais attention aux quiproquos puisque la rose jaune, en amour, fait référence à la jalousie et l'infidélité.
Il est aussi possible d'avoir une statue de bouddha chez soi pour symboliser la prospérité, la richesse, la plénitude ainsi que la sagesse. Par ailleurs, avoir une statue de bouddha chez soi peut être aussi lié à une pratique spirituelle, à une communion avec l'illuminé, à partir de la méditation.
La divinité du Bouddha
Le Bouddha historique est perçu par l'école Jonangpa du Bouddhisme tibétain comme étant « absolu, omniprésent, connaissance suprême au-delà des limitations de la conscience ordinaire ».
L'éléphant, le tigre et le singe sont trois animaux vénérés par la culture bouddhiste majoritaire en Thaïlande, puisque 95% de la population y pratique cette religion.
Il est possible de parler au défunt autrement que dans le souvenir et le chagrin. La mort n'a pas le pouvoir d'interrompre le dialogue. Elle peut seulement le forcer à muter, à trouver d'autres voix, à emprunter d'autres voies. Passée la stupeur et la sidération, le dialogue renaît car il doit renaître.
Pour envoyer de la lumière à un défunt vous pouvez : Visualisez la personne défunte, souriante, heureuse et entourée d'une belle lumière protectrice. Dites-lui que vous l'aimez. Dites lui comme vous souhaitez qu'il aille bien, qu'il soit heureux.
Puisque les métabolismes ne fonctionnent plus, le corps va devenir acide et sous l'effet de l'acidité, les fibres musculaires vont se contracter de manière totalement involontaire. "Le corps est alors très rigide : tous les muscles se raidissent, d'abord ceux de la nuque, puis ceux des muscles de la mastication.
Il est de coutume de couvrir les miroirs dans la maison de deuil pendant la période de Shiv'ah car la personne affligée ignore « son apparence physique et toutes les futilités afin de se concentrer sur l'essentiel qui est son âme... En voilant les miroirs, on symbolise son éloignement des regards de la société ».
Si dans la tradition catholique la veillée funèbre permettait d'accompagner l'âme du défunt jusqu'à Dieu, c'est aujourd'hui, avant tout, un moment de rassemblement – auprès du mort et entre vivants. On vient communier avec l'être aimé, là où le temps semble s'arrêter.
Pour les chercheurs, cela montre que le cerveau est capable d'une activité coordonnée, même quand le corps n'est plus en vie et que le sang ne circule plus. Les scientifiques avancent même que notre cerveau pourrait être programmé pour nous guider au moment de la mort.