La phase de collision est une phase de raccourcissement pur. Il n'y a pas de subduction continentale. En résumé, la subduction n'existait que pour la lithosphère océanique. La collision était un processus de raccourcissement de l'ensemble de la lithosphère et pas seulement de la croûte continentale.
La collision est l'étape ultime de la subduction : une fois que la lithosphère océanique est entièrement recyclée, les deux ensembles continentaux ne peuvent qu'entrer en contact, on parle alors de fermeture océanique.
Un premier type de collision résulte de la convergence entre deux plaques océaniques. Dans ce genre de collision, une des deux plaques (la plus dense, généralement la plus vieille) s'enfonce sous l'autre pour former une zone de subduction (littéralement: conduire en-dessous).
Ces phénomènes tectoniques et métamorphiques sont dûs au plongement de la lithosphère continentale. Ainsi, on parle d'obduction si l'on s'intéresse à la nappe ophiolitique, et de subduction continentale si on s'intéresse au substratum.
La subduction est un processus d'enfoncement d'une plaque tectonique sous une autre plaque de densité plus faible, en général une plaque océanique sous une plaque continentale ou sous une plaque océanique plus récente.
Deux types de subduction : océan/continent (type andin, avec formation d'une chaine de montagne) et océan/océan (type Philippines/Antilles avec arc insulaire et bassin arrière-arc).
Plus la lithosphère océanique est âgée, plus elle est froide, épaisse et dense. Au bout d'un moment, elle commence à s'enfoncer dans le manteau sous-jacent sous l'effet de son propre poids. Il peut s'ensuivre l'initiation d'une zone de subduction. On parle dans ce cas d'une subduction spontanée.
Une part importante de l'eau peut être relâchée dans la croûte (zone de subduction), auquel cas elle va dimi- nuer le point de fusion des roches de composition granitique, provoquant une fusion partielle et donnant naissance à des magmas granitiques tels que ceux du Baltoro ou du Manaslu en Himalaya.
La subduction est le plongement d'une plaque subduite sous une plaque chevauchante dans un contexte de frontière de plaques convergentes. Il peut y avoir subduction d'une plaque océanique sous une plaque continentale, ou d'une plaque océanique sous une autre plaque océanique plus jeune (et donc moins dense).
Une collision est quand deux paquets sont émis en même temps sur un segment de réseau. La congestion du réseau (ou augmentation du trafic) arrive quand le réseau est très fortement ralenti.
Les zones de collision sur Terre
La collision continentale est un contexte géodynamique assez peu représenté sur notre planète. On en trouve au sud de la plaque eurasiatique, à ses frontières avec les plaques africaine, arabique et indo-australienne.
Définition. On dit qu'il y a collision ou choc entre deux ou plusieurs particules quand ces objets subissent une interaction mutuelle de courte durée et de courte portée.
Deux plaques tectoniques entrent en collision : elles se rapprochent et la plus lourde d'entre elles glisse sur l'autre, formant une frontière convergente ou destructive. La deuxième entraîne toute la plaque avec son poids et deux plaques continentales en surface se rencontrent, créant les chaînes de montagnes.
On admet à présent que les plaques tectoniques sont portées par les mouvements du manteau asthénosphérique sous-jacent, et subissent des interactions dont les trois types principaux sont la divergence, la convergence, et le coulissage.
La tectonique des plaques permet d'expliquer logiquement comment se forment les chaînes de montagnes. Quand ces énormes morceaux de la planète s'écartent, des océans s'ouvrent. Lorsque les plaques se rapprochent, les océans se referment et les montagnes naissent.
Volcanisme issu de la subduction. Quand une plaque océanique vient dans son mouvement buter contre une plaque continentale, elle s'enfonce dans le manteau de la terre (phénomène de subduction), occasionnant une surpression et des frottements, donc un réchauffement à cet endroit.
Les subductions sont notamment caractérisées par un magmatisme au sein de la plaque chevauchante. Ce magmatisme est lié à l'hydratation des péridotites du manteau de la lithosphère de la plaque chevauchante, qui fait baisser la température de fusion partielle de ces dernières.
Les péridotites ne forment pas de pluton : ce ne sont donc pas des roches plutoniques au sens étymologique et strict du terme. De même, les gabbros de la croûte océanique sont grenus, mais pas plutoniques au sens strict, car ils ne forment pas de pluton, mais une couche plus ou moins continue.
La subduction provoque donc un déséquilibre thermique qui a été imagé en calculant la forme prise par les isothermes autour de la plaque plongeante. Le réchauffement des matériaux lithosphériques se produit par conduction jusqu'à l'obtention d'une température homogène.
Les zones de divergence s'observent là où deux plaques tectoniques d'éloignent l'une de l'autre. Elles font l'objet d'un volcanisme intense. Sous la surface des océans, elles correspondent donc aux dorsales ou rides médioatlantiques, et peuvent dans certains cas abriter des îles, comme les Açores ou l'Islande.
Les variations très rapides de densité au niveau de la lithosphère, près de la surface, donnent naissance à des forces particulièrement efficaces qui agissent directement sur les plaques de lithosphère et sont la cause principale de leur mouvement.
Les zones de subduction sont caractérisées par un volcanisme intense et très violent. Le caractère explosif de ce type de volcanisme est dû à la forte viscosité du magma car il est riche en silice. Le refroidissement du magma donne de la lave avec des roches microlithiques comme l'andésite.
La lithosphère océanique est créée au niveau des dorsales. De par son processus de formation, elle est d'abord peu épaisse, puis, s'épaissit au fur et à mesure qu'elle s'éloigne de la dorsale et vieillit en refroidissant.
Le volcanisme des zones de subduction
Les produits émis résultent d'une fragmentation du magma : on observe donc l'émission de gaz qui contiennent des morceaux de solides (bombes volcaniques, cendres). En profondeur, les gaz sont dissous sous l'effet de la pression.