La différence majeure entre intégration et école inclusive vient du processus : l'intégration fonctionne de l'extérieur vers l'intérieur. Ainsi, un enfant que l'on intègre est a-priori hors de l'école (puisqu'on veut l'intégrer…) et l'intégration va consister à le placer dans en milieu ordinaire.
Le concept d'inclusion accepte que tout le monde entre dans la société et puisse s'y retrouver avec ses différences sans jamais laisser quelqu'un seul ou en difficulté. L'intégration, quant à elle, ne veut pas faire changer la société.
Le concept d'inclusion met en lumière la place de « plein droit » de toutes les personnes dans la société, quelles que soient leurs caractéristiques. L'intégration est, quant à elle, un terme générique majoritairement utilisé dans le domaine du handicap.
L'inclusion scolaire est à la fois une philosophie et un ensemble de pratiques pédagogiques qui permettent à chaque élève de se sentir valorisé, confiant et en sécurité de sorte qu'il puisse réaliser son plein potentiel.
En Allemagne, la notion d'inclusion sociale a été utilisée par le sociologue Niklas Luhmann (1927-1998) pour caractériser les rapports entre les individus et les systèmes sociaux.
Les limites de l'école inclusive :
De longs délais d'attente : Les délais pour valider son dossier auprès de la MDPH sont souvent longs, ainsi que les délais pour réussir à avoir une aide humaine pour accompagner son enfant lors de sa scolarité.
La mise en place de l'école inclusive suppose donc un changement de paradigme. Pour devenir inclusive il est donc nécessaire d'envisager une transformation de l'école afin de rendre possible la prise en compte des besoins éducatifs particuliers des élèves.
L'inclusion vise la transformation des milieux d'études, de travail et de vie pour les adapter à la diversité des personnes. En ce sens, l'inclusion rejoint la conception universelle (en anglais on utilise le terme « Universal Design ») et se distingue de la ségrégation et de l'intégration.
L'intégration scolaire permet à tout enfant à besoins spécifiques de poursuivre son cursus scolaire dans l'école de son choix – généralement une école d'enseignement ordinaire – avec le soutien de l'enseignement spécialisé, sans nécessairement y être physiquement (en tout ou en partie – voir ci-après).
Elle permet aux enfants de travailler sur des objectifs individuels tout en étant avec d'autres élèves de leur âge. Elle favorise la participation des parents à l'éducation de leurs enfants et aux activités de leurs écoles locales. Elle encourage une culture de respect et d'appartenance.
L'inclusion concerne l'ensemble des citoyens. C'est une nouvelle façon de penser la société, le vivre-ensemble ; c'est un choix de société et donc un choix politique.
C'est un changement de paradigme : là où l'intégration exigeait une adaptation à sens unique, centrée sur la personne dite intégrée, l'inclusion implique que l'environnement d'accueil (l'institution scolaire en ce qui nous concerne) fasse également un effort d'adaptation pour favoriser l'accueil des personnes ...
L'approche inclusive est fondamentalement participative. Elle invite chaque individu à interroger son positionnement et son comportement dans le groupe pour y exercer deux responsabilités concomitantes : celle de s'exprimer et celle de permettre aux autres d'en faire autant.
3.1.3 Education intégratrice
Il s'agit du type d'éducation où les enfants handicapés sont scolarisés dans des écoles ordinaires. L'enfant est accepté au sein de l'école mais il reçoit des cours dispensés par un enseignant spécialisé dans une classe séparée.
Définition de l'inclusion sociale
Il a réservé le concept d'intégration sociale aux rapports entre systèmes sociaux. L'inclusion sociale est considérée comme le contraire de l'exclusion sociale. Elle concerne les secteurs économiques, sociaux, culturels et politiques de la société.
Comment contribuer à une meilleure inclusion des personnes handicapées ? Les recommandations suivantes ont été émises lors de la rencontre : Impliquer les personnes handicapées et la société civile dans toutes les phases de prise de décisions politiques, et la mise en œuvre de projets et de programmes.
En fait, l'inclusion sociale est un important « déterminant de la santé » – sans l'inclusion, les gens risquent davantage d'être en mauvaise santé (y compris en mauvaise santé mentale), seuls et isolés, et d'avoir une faible estime de soi.
Tout en facilitant la tâche de l'enseignant, l'enseignement coopératif permet aux élèves de s'entraider et de se soutenir. Précisons que l'adaptation et la diversification de l'enseignement doivent viser à répondre aux besoins particuliers de certains élèves, mais sans négliger ceux du reste du groupe.
Pour que l'enseignement inclusif soit possible, il est essentiel que les enseignants et les autres membres du personnel reçoivent l'éducation, la formation et le soutien appropriés. Ce n'est qu'ainsi qu'ils se sentiront suffisamment compétents et motivés pour promouvoir et réaliser l'inclusion.
participer aux sorties de classe ; accompagner les élèves en situation de handicap dans les actes de la vie quotidienne ; participer à la mise en œuvre et au suivi des PPS (projets personnalisés de scolarisation) en tant que membres de l'équipe de suivi de la scolarisation.
Les élèves à besoins éducatifs particuliers sont concernés dont : les élèves en situation de handicap de nationalité française ; les élèves en situation de handicap de nationalité étrangère.
Le but ultime de l'éducation de qualité inclusive est d'en finir avec toute forme de discrimination et de favoriser la cohésion sociale » (unesco, 2017 [1][1]United Nations Educational, Scientific and Cultural…). Cette définition de l'éducation inclusive par l'unesco [2]
La loi sur l'école de la confiance portée par le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, introduit officiellement la notion d'inclusion au détriment d'intégration, le 22 janvier 2019 (amendement AC32).