L'auto-entrepreneur (également appelé micro-entrepreneur) est un « freelance », c'est-à-dire un travailleur indépendant, ayant choisi de créer une Entreprise Individuelle (EI) sous le régime simplifié de l'auto-entreprise. Contrairement au terme de freelance, il correspond donc à une réalité juridique particulière.
Il s'agit d'un entrepreneur qui travaille à son compte, sans hiérarchie et qui gère sa propre entreprise. Le travailleur indépendant est donc libre de choisir ses clients, de les démarcher et d'appliquer le tarif qu'il souhaite.
Le travailleur indépendant exerce une activité économique en étant à son propre compte. Il est autonome dans la gestion de son organisation, dans le choix de ses clients et dans la tarification de ses prestations.
La micro-entreprise est l'option la plus avantageuse en termes de transformation de revenu net. Le portage salarial (et la coopérative d'activité) peut toutefois représenter une solution moins risquée puisqu'elle peut vous permettre de bénéficier de l'assurance chômage dans des périodes sans activité.
Dans ces tableaux comparatifs, la notion d'entrepreneur individuel "classique" fait référence à l'entrepreneur individuel soumis à un régime réel d'imposition, alors que celle de "micro-entrepreneur" fait référence à l'entrepreneur individuel soumis au régime fiscal de la micro-entreprise et au régime micro-social.
En réalité, ces deux formes juridiques ne sont qu'un seul et même statut juridique. En effet, l'auto-entreprise est une simple option offerte à l'entrepreneur individuel.
Le statut de l'entrepreneur individuel (EI) permet d'exercer une activité en nom propre. En effet, la création et la gestion d'une entreprise individuelle présente moins de contraintes que la société. La micro-entreprise est également une entreprise individuelle.
Les inconvénients du statut de TI : Des revenus instables
Choisir le statut de travailleur indépendant c'est faire le choix de l'instabilité des revenus. Le travailleur autonome n'a pas la garantie d'avoir des revenus réguliers. Ce qui n'est pas le cas du travailleur salarié qui a une rémunération stable.
Vous devez justifier d'un revenu supérieur à 10 000 € sur l'une des 2 années d'activité non salariée. Vous devez justifier de ressources personnelles d'un montant inférieur à 607,75 € par mois pour une seule personne.
Le travailleur indépendant bénéficie, certes, d'un cadre extrêmement flexible. Mais il ne compte pas ses heures. La plupart des entrepreneurs effectuent des semaines de plus de 35 heures ; ils vont parfois même au-delà de 72 heures… Egalement, un travailleur indépendant n'a, par ailleurs, pas droit aux congés payés.
Vous êtes travailleur indépendant et exercez une activité artisanale, commerciale ou libérale : pour votre déclaration de revenus 2022, vous n'avez qu'une seule déclaration à réaliser, sur impots.gouv.fr, pour le calcul de vos cotisations et contributions sociales personnelles et de votre impôt sur le revenu.
être un dirigeant d'entreprise; être immatriculé au registre du commerce et des sociétés (RCS), au répertoire des métiers (RM), au registre des agents commerciaux ou bien à l'URSSAF; déclarer une activité commerciale sous le régime fiscal micro-social; être libre d'organiser soi-même ses conditions de travail.
La micro-entreprise : un statut juridique d'indépendant
L'auto-entreprise et la micro-entreprise ont donc fusionné en 2016. Bien que le terme "auto-entreprise" soit encore utilisé, c'est pourtant la micro-entreprise qui est le seul statut des deux reconnu légalement en France aujourd'hui.
Est-ce que tout micro-entrepreneur doit payer la CFE ? Un micro-entrepreneur, qu'il possède un local ou non, doit payer la cotisation foncière des entreprises (CFE) dans les mêmes conditions que tout créateur d'entreprise.
Vous pouvez la demander sur votre compte ameli.
Hormis les micro-entrepreneurs et les non-salariés sans revenu, un indépendant perçoit en moyenne un revenu professionnel annuel de 41 800 euros. De fortes disparités existent selon le secteur d'activité, le sexe et l'ancienneté parmi les indépendants.
En fait, vous pouvez devenir indépendant(e) à tout moment sans que cela n'affecte vos impôts, votre déclaration TVA ou la déduction de vos frais. Il faut juste faire attention aux cotisations sociales, car vous les payez pour chaque trimestre au cours duquel vous êtes actif (ve) en tant qu'indépendant(e).
Les motivations à travailler en indépendant sont généralement : la quête de liberté : la possibilité de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle, l'aménagement des horaires. la possibilité de travailler partout (travail nomade), chez soi, en clientèle, à l'étranger, au café...
Le travailleur indépendant (ou freelance) se définit comme un professionnel qui travaille à son compte pour des clients qu'il choisit. Il peut évoluer sous le statut de l'entreprise individuelle ou de son extension l'Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL).
Sont concernés tous les travailleurs indépendants, agricoles ou non, qui exercent simultanément une activité salariée.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Ces cotisations regroupent l'assurance vieillesse, la contribution sociale généralisée ( CSG : CSG : Contribution sociale généralisée ), la contribution au remboursement de la dette sociale ( CRDS : CRDS : Contribution pour le remboursement de la dette sociale ), la cotisations chômage et la cotisations de retraite ...
Si l'objectif de l'activité de l'auto-entreprise est de vendre quelque chose, alors vous faites partie des BIC. S'il s'agit juste d'une "création", sans envisager de vente, alors le micro-entrepreneur appartient au BNC. Exemple : un graphiste est payé pour créer des visuels, il s'agit d'une profession libérale.