Quelles sont les différences entre un ver de terre et un lombric ? Le lombric est un genre de ver de terre, le ver de terre est communément appelé lombric. Lumbricus terrestris est le nom latin d'une grande famille lombric qui vit dans la terre. Le lombric terrestre commun est la plus grande espèce dans le genre.
On les reconnaît facilement à leur faible pigmentation, rose très pâle à gris clair. Ces vers vivent en permanence dans le sol et il est bien souvent impossible de les rencontrer à la surface. Ils se nourrissent de la matière organique déjà incorporée au sol et construisent de nombreuses galeries horizontales.
Ils existent 3 grandes classes de vers de terre : les épigés qui vivent dans les premiers centimètres du sol, les endogés qui vivent en profondeur et les anéciques qui se déplacent de la surface jusqu'en profondeur.
Les lombrics ou vers de terre (Lumbricina) sont des vers très courants en région tempérée, qui creusent la terre pour se nourrir des matières organiques qu'elle contient. Ils sont d'une très grande importance pour les écosystèmes. Ils appartiennent à l'embranchement des annélides.
Les vers de surface, comme le ver du fumier (Eisenia foetida) qui est rouge tigré de gris ou de jaune. Ces vers, appelés « épigés », sont petits et fins (5 à 10 cm) et vivent dans la litière à la surface du sol.
Il faut quelques semaines à plusieurs mois, selon l'espèce, pour que les jeunes vers de terre éclosent. Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans !
Les vers de terre perdent leur azote régulièrement sous forme d'ammoniac (urine) et cet azote perdu par les vers de terre passent très vite dans les plantes à faible dose du fait de la proximité des racines et des galeries.
Cependant, ce système comme tous les procédés biologiques, est sensible aux pics de toxicité des eaux usées : les vers meurent s'ils sont nourris avec des eaux contenant du mercure, du cuivre ou de l'arsenic. Ce sont donc de bons indicateurs de l'écotoxicité.
Les anéciques (10 à 30 cm de profondeur), de grande taille, rouges, gris ou bruns, sortent de terre chaque nuit pour y chercher la matière organique dont ils se nourrissent, vident leur intestin en faisant un « turriculée » (riche en nutriments – azote, phosphore, potassium, magnésium et calcium – facilement ...
Le ver possède 4 cœurs et 3 paires de reins ! Le ver de terre ne possédant pas d'yeux, il se repère au moyen d'organes sensibles à la lumière. Son corps est formé de segments. C'est-à-dire de petits anneaux qui entourent toute la longueur du corps.
2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs. Certains types d'acariens paralysent les cocons de vers de terre.
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
On entend parfois dire que si l'on découpe un ver de terre en deux, les deux moitiés vont repousser et donner, à terme, deux vers de terre en bonne santé. Certains disent même que l'on peut découper un ver en trois, quatre, ... et obtenir autant de petits vers vivants. Tout cela est malheureusement faux !
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
Les vers de terre dans le jardin
En creusant leurs galeries ils permettent une bonne aération du sol, une circulation de l'eau optimale et un meilleur développement des racines dans cette terre ameublie : leur rôle est essentiel.
Lombricompostage. Ils se multiplient rapidement mais n'aiment pas les fortes températures. Ils ne sont donc pas présents dans le compostage classique qui dégage de grosses quantités de chaleur pendant la fermentation.
2) si c'est trop sec , ils descendent en terre, même profond pour retrouver 1 terre plus meuble ... NIFIC22 a écrit: un tas de compost depuis plusieurs années mais il n'y a aucun vers de terre. 2) si c'est trop sec , ils descendent en terre, même profond pour retrouver 1 terre plus meuble ...
Inversement, s'il ne se décompose pas car il est trop sec, il sera réactivé avec des déchets frais comme des épluchures de légumes ou des résidus de tonte. Notez que l'apport de purin d'ortie, voire même des feuilles filtrées lors de sa préparation peuvent être d'un grand secours pour activer un compost.
Est-ce que le ver de terre meurt si on le coupe en deux ? Ainsi, couper un ver de terre en deux va immanquablement blesser, voire tuer, l'animal. En effet, si l'on touche la partie de son corps abritant les organes vitaux, le ver de terre va mourir.
Oui, le ver de terre possède à l'avant de son corps un collier de nerfs qui lui sert de cerveau ! Il est relié à une chaîne nerveuse qui se trouve dans sa face ventrale du ver. Et au niveau de chacun de ses anneaux, cette chaîne forme un renflement.
Avec l'abaissement des températures hivernales, les vers de terre s'enfouissent dans les profondeurs du sol pour se protéger du froid. Ils hibernent quand la température approche le point de congélation. A la surface du sol, le lombric gèle et meurt.
L'information sensorielle perçut par une partie du corps se répercute sur le métamère et dans la chaine nerveuse centrale traversant le métamère. Comme de nombreux invertébrés, le ver de terre a des réactions qui s'apparentent à la nociception. Mais réagir mécaniquement à la douleur n'est pas souffrir.
Accouplement. Lorsque le ver de terre s'accouple, seuls ses organes reproducteurs mâles sont matures. Il échange ses spermatozoïdes avec son partenaire et les stockent dans des petites poches internes appelées spermathèques. Une fois cette opération achevée, les deux vers de terre se séparent.
Les vers de terre sont hermaphrodites et leur reproduction est généralement sexuée. Deux individus adultes s'échangent leurs spermatozoïdes et après quelques jours, le clitellum sécrète un cocon de mucus qui sort au niveau de la tête, entraînant avec lui les spermatozoïdes et les œufs qui vont se féconder.