Quelle différence entre le « pré-état daté » et l'état daté ? Premièrement, l'état daté est obligatoirement établi par le syndic de copropriété qui le facture au vendeur, tandis que le « pré-état daté » peut directement être réalisé par le vendeur.
Ce document est facturé entre 200 et 300 € selon les syndics.
Comme mentionné précédemment, il est possible de ne pas payer pour le pré-état daté, en réunissant les documents soi-même.
Le pré-état daté n'est pas obligatoire, mais il peut être fourni si le potentiel acheteur en fait la demande par exemple.
Le pré-état daté doit être remis au plus tard le jour de la signature de la promesse. La délivrance d'une partie de ces documents marque le point de départ du délai de rétractation de l'article L721-3 du Code de construction. Il est donc dans l'intérêt du vendeur de se hâter de transmettre ces informations au notaire.
Conformément à la loi de 1965, l'état daté est toujours à la charge du vendeur, c'est-à-dire que c'est au vendeur de payer le document au syndic de copropriété qui se charge de le rédiger.
Le "pré état-daté" : qu'est-ce que c'est ? C'est un ensemble d'informations financières à fournir par le vendeur à l'acheteur avant la signature du compromis de vente. Elles sont destinées à lui permettre de s'engager dans l'achat en bonne connaissance de ses futures charges de copropriété.
Les copropriétés doivent mettre en place un fonds de travaux pour anticiper et financer les dépenses de travaux à venir, sauf exceptions. Ce fonds est alimenté par une cotisation annuelle obligatoire versée par chaque copropriétaire. Le syndic doit ouvrir un compte bancaire spécifique pour y verser les cotisations.
Lorsque le taux des charges impayées dépasse les 15% du budget prévisionnel dans une copropriété de plus de 200 lots, on considère que la situation inquiétante ; À partir de 25% de charges impayées du budget prévisionnel dans une copropriété de moins de 200 lots, on considère que la copropriété est en difficulté.
Le copropriétaire devrait en effet s'acquitter de ces sommes avant la signature de la vente. Dans un second temps, l'état daté doit regrouper les sommes qui seront à la charge du nouveau propriétaire, qui rassemblent en fait toutes les dépenses qui ne sont pas encore exigibles au titre du budget prévisionnel.
La loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, Alur, promulguée en mars 2014, permet de grandes avancées pour faciliter la régulation des marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives, favoriser l'accès au logement des ménages et développer l'innovation et la transparence.
C'est le vendeur qui doit s'acquitter des frais de mutation au moment de la vente du logement. Le syndic de copropriété lui adresse donc une facture lors de la transaction, qui correspond aux démarches et aux opérations qu'il a dû effectuer pour réaliser le changement de propriétaire.
Le DTG est obligatoire pour un immeuble de plus de 10 ans et qui fait l'objet d'une mise en copropriété. C'est le cas lorsqu'un immeuble est nouvellement divisé en plusieurs lot privatifs et communs.
Le fond de travaux est une enveloppe budgétaire constituée en avance par la copropriété dans le but de financer d'éventuels travaux de conservation ou de rénovation de l'immeuble. Ce fond, mis en place par la loi ALUR en 2014, est obligatoire pour toutes les copropriétés de plus de 5 ans depuis le 1er janvier 2017.
? L'appel de fonds de travaux loi ALUR est calculé sur la base des tantièmes de charges communes générales fixés par le règlement de copropriété pour chacun de vos lots. ? Le détail du calcul figure sur votre appel de fonds, dans le poste "FONDS TRAVAUX ALUR".
Qui doit la réaliser ? La fiche synthétique doit être réalisée par le syndic de copropriété. Cette fiche doit être datée et comporter le nom et la signature du syndic accompagné de son cachet. la fiche synthétique peut être extraite du registre national des copropriétés.
L'état daté informe le notaire, et donc l'acheteur, sur les sommes : restant dues par le vendeur au syndicat, qui seront à la charge de l'acquéreur, dont la copropriété est débitrice vis-à-vis du vendeur, c'est-à-dire celles qu'elle lui doit.
Tout immeuble en copropriété doit avoir son carnet d'entretien. Ce document répertorie des informations techniques liées à la maintenance et aux travaux effectués dans l'immeuble. Il doit être réalisé, tenu et mis à jour par le syndic de copropriété. Le carnet d'entretien peut être consulté par les copropriétaires.
Il s'agit de renseigner des informations élémentaires : nom, prénom, date et lieu de naissance, profession, nationalité, situation matrimoniale... Il vous faudra également fournir les coordonnées auxquelles l'étude peut vous joindre aussi bien à votre domicile, au bureau ou sur votre portable.
Lors d'une vente, le notaire pourra aussi procéder à l'immatriculation en cas d'absence de syndic ou si le syndic ne répond pas à la mise en demeure du notaire dans le délai d'un mois. Les syndics professionnels sont autorisés à facturer l'immatriculation.
les travaux votés avant la promesse restent intégralement à la charge du vendeur ; les travaux votés entre la promesse et l'acte de vente sont à la charge de l'acquéreur si le vendeur lui donne pouvoir d'assister à l'assemblée à sa place (et quel que soit son vote).
Les frais de mise en vente
Selon le mode de vente de votre bien, la vente proprement dite peut occasionner des frais. Dans la plupart des cas, un agent immobilier demandera entre 2 % et 5 % du prix de vente pour ses services. En cas de vente publique, cette commission peut même s'élever à 15 %.
La loi n°89-462 du 6 juillet 1989 dite loi Mermaz est l'une des premières lois françaises d'importance qui est venue régir les rapports entre propriétaires bailleurs et locataires. Une loi qui consacre des droits au locataire, puisque dès son article 1er, il est précisé «le droit au logement est un droit fondamental ».
La loi crée l'obligation pour chaque organisme HLM de conclure d'ici à 2010 une convention avec l'État (convention d'utilité sociale) fixant des objectifs concernant le nombre de logements à construire, le nombre de logements à mettre en vente, les loyers ou la qualité des services aux locataires.