- La largeur : sauf circonstances particulières appréciées par le conseil municipal, aucun chemin rural ne doit avoir une largeur de plate-forme supérieure à 7 mètres et une largeur de chaussée supérieure à 4 mètres.
Aucune voie communale ne doit avoir une largeur de plate-forme inférieure à 8 mètres, sauf circonstances particulières appréciées par le conseil municipal dans une délibération motivée.
Les chaussées sont souvent dimensionnées par défaut à 6 m de large. En fonction du type de fréquentation de la voie, cette largeur peut être réduite. Une voie partagée à double sens peut ainsi être réduite à 4,5 m de large (lorsque la voie se réduit à la chaussée), une voie à sens unique autour de 3,5 m…
A la différence des chemins ruraux, l'entretien des voies communales constitue une dépense obligatoire (3). Les chemins ruraux correspondent aux chemins appartenant aux communes, affectés à l'usage du public, qui n'ont pas été classés comme voies communales. Ils font partie du domaine privé de la commune (4).
Les voies communales
Pour être ainsi classée, la voie doit être ouverte à la circulation générale ou du moins affectée à l'usage du public. À l'inverse une voie communale peut être déclassée. Elle passe alors dans le domaine privé de la commune et prend le statut de chemin rural.
Par ailleurs, le maire est chargé de la police de la circulation et de la conservation des chemins ruraux en vertu de l'article L. 161-5 du code rural et de la pêche maritime. Il doit ainsi veiller à la sauvegarde de l'intégrité des chemins ruraux de manière à assurer la sécurité de la circulation des usagers.
Une mairie ne peut pas s'approprier un chemin privé pour en faire une voie communale. Une commune avait intégré dans la voirie communale un chemin dont les riverains se considéraient comme propriétaires. La Cour de cassation lui a rappelé qu'elle devait d'abord être propriétaire du sol.
II. - Sauf circonstances particulières appréciées par le conseil municipal dans une délibération motivée, aucun chemin rural ne doit avoir une largeur de plate-forme supérieure à 7 mètres et une largeur de chaussée supérieure à 4 mètres.
Étape 1 : Vous rendre au service urbanisme de votre commune pour consulter l'atlas des voiries vicinales et vérifier si le chemin ou le sentier y est inscrit. Étape 2 : Si c'est le cas, vérifier s'il n'a pas fait l'objet d'un déplacement ou d'une suppression officielle.
La voirie communale comprend : les voies communales qui font partie du domaine public de la commune ; les chemins ruraux qui appartiennent à son domaine privé. copropriété et en usage commun et peuvent être interdits au public.
La largeur minimale
Au minimum, un couloir peut avoir une largeur de 60 cm. Au-dessus de ce chiffre, personne ne pourrait plus y passer. C'est la taille étroite qui correspond à la forme normale d'un être humain.
La voie engins
largeur utilisable (hors trottoirs et stationnement) : 3 m (8 m > largeur de voie > 12 m) ou 6 m (largeur de voie > 12m) ; force portante : calculée pour un véhicule de 160 Kilonewtons ; hauteur libre : 3,50 m ; pente < 15 %.
Un sentier est une voie de communication étroite, moins large qu'un chemin, inaccessible aux véhicules (à la différence des chemins).
Quelle que soit l'utilisation de la parcelle envisagée à court ou moyen terme, le passage doit être carrossable sur toute sa longueur, donc avoir une largeur minimum de 3 mètres permettant la circulation d'un véhicule à quatre roues.
Le chemin d'exploitation est une propriété privée dans la mesure où il est créé par des particuliers sur des parcelles leur appartenant et pour leurs besoins propres. Ce n'est donc ni un chemin rural, ni un chemin communal. Ce n'est pas non plus une servitude de passage, puisqu'il ne résulte pas d'une convention.
Le propriétaire du terrain enclavé (le fonds dominant) a alors le droit de passer sur le terrain de son voisin (le fonds servant). Vous et votre voisin pouvez décider ensemble du lieu de passage. Il est recommandé de convenir des éléments suivants : Prendre le passage le plus court par rapport à la voie publique.
Le classement d'un chemin rural en voie communale est prononcé par délibération du conseil municipal, sans enquête publique préalable dans la mesure où les fonctions de desserte et de circulation de la voie ne sont pas remises en cause.
Les chemins ruraux sont les chemins appartenant aux communes, affectés à l'usage du public, qui n'ont pas été classés comme voies communales. Ils font partie du domaine privé de la commune.
L'usage normal d'un chemin rural est son affectation à la libre circulation du public et les propriétaires riverains n'ont aucun droit de le fermer pour en empêcher l'accès. En application de l'article L.
La décision de créer un chemin rural est prise par délibération du conseil municipal, après enquête publique. Si cette création nécessite l'acquisition de terrains, celle-ci a lieu soit de gré à gré, soit par voie d'expropriation dans les conditions de droit commun.
La propriété privée
Le fait d'y circuler ne sera pas considéré comme une effraction, car il n'y a pas violation de propriété privée à proprement parlé. Les voies privées doivent avant tout être identifiées sur le cadastre, puis signalées sur le terrain.
Une voie privée est une voie qui n'appartient pas au domaine publique tel que défini par l'article L111-1 du code de la voirie routière. Elle peut être ouverte ou non à la circulation du publique.
Qui est propriétaire d'une voie privée ? Une voie privée appartient à un particulier ou une entreprise privée. Elle peut être ouverte ou fermée à la circulation publique par accord tacite des propriétaires.
La mairie s'occupe ainsi des voiries communales ou voies du domaine du public communal classées. L'entretien de ce domaine est à la charge d'une institution précise. Dans le cas des voiries communales, cette tâche revient à la mairie.