Le triangle didactique met en avant les processus enseigner, former et apprendre. Ce dernier, avec le pôle "apprenant" renvoie à la psychologie cognitive (les opérations pour apprendre), à la prise en compte des représentations pré-scientifiques des élèves et de leur zone de proche développement (Vygotski).
En mettant l'accent sur les interactions entre l'enseignant (ou professeur), l'apprenant et le savoir, le triangle didactique permet de créer un environnement pédagogique stimulant et adapté.
Le triangle pédagogique représente trois sommets ou pôles : le Savoir, l'Enseignant et l'Apprenant.
La didactique est un élément fondamental de la forme systématique de l'éducation, car elle permet à l'enseignant d'effectuer toutes les étapes pour mener une classe: processus d'enseignement (étapes de classe); méthodes d'enseignement; les procédures d'apprentissage; matériel didactique; gestion de la situation de l' ...
Elle permet à l'enseignant de cerner les besoins des élèves, de connaître leurs antécédents et leurs intérêts, leurs sentiments et leur personnalité afin d'axer l'éducation sur la réalité vécue des enfants.
Le triangle didactique, développé par Yves Chevallard, vise à transposer un savoir acquis en un savoir enseigné. Si les trois piliers sont les mêmes que le triangle pédagogique de Meirieu et Houssaye, ils modélisent dans ce cas l'acte didactique et non pédagogique.
La didactique comprend deux champs d'étude : celui de la recherche et celui des pratiques d'enseignement. Les deux champs s'alimentent mutuellement. Sur le plan de la recherche, le chercheur-didacticien identifie, définit, élabore les principaux concepts, les modèles et méthodes d'enseignement et d'apprentissage.
La didactique sert alors à transposer des savoirs dits « utiles » en savoirs enseignables, et s'applique à définir avec précision chaque objet (savoir) qu'elle souhaite enseigner, mais également à définir comment on enseigne cet objet aux apprenants.
La didactique est attachée aux contenus disciplinaires et à leur processus d'apprentissage alors que la pédagogie donne un style d'enseignement sur le terrain. La didactique est fortement ancrée dans sa discipline, la pédagogie traverse les disciplines par des méthodes, des actions et des attitudes.
Lorsqu'un formateur fait de la didactique, il envisage l'apprenant à travers l'objet à apprendre. S'il fait de la pédagogie, il regarde l'objet à faire apprendre à travers l'apprenant. Enseigner / former, c'est être attentif simultanément aux dimensions pédagogiques et didactiques de l'apprentissage.
Dans le triangle pédagogique l'axe « enseignant-savoir » se nomme la didactique. La didactique c'est comment l'enseignant transforme ses savoirs et savoirs faire pour les rendre « enseignables », « apprenables ». Pour former les autres à quelque chose je dois avoir quelque chose à transmettre.
Dans son modèle de compréhension pédagogique , Jean Houssaye définit tout acte pédagogique comme l'espace entre trois sommets d'un triangle : l'enseignant, l'étudiant, le savoir. Le triangle pédagogique de Jean Houssaye.
La situation pédagogique peut être définie comme un triangle composé de 3 éléments : le savoir, le professeur* et les élèves**, dont 2 se constituent comme sujets, tandis que le 3ème doit accepter la place du mort ou, à défaut, se mettre à faire le fou.
Apprendre à orienter tous ses efforts de réflexion et d'action professionnelle vers le perfectionnement du processus d'enseignement-apprentissage, c'est-à-dire vers l'amélioration de l'interaction entre l'enseignant et l'enseigné, tel est l'objectif des Fondements de la didactique.
« L'intérêt d'une réflexion didactique serait d'apporter une contribution à l'étude et l'expérimentation des conditions d'optimisation de l'apprentissage de cette discipline (la philosophie).
Selon Jean Piaget, « il est incontestable qu'on peut considérer Comenius comme l'un des précurseurs de l'idée génétique, en psychologie du développement, et comme le fondateur d'une didactique progressive différenciée en fonction des paliers de ce développement. »
Ils peuvent être synonymes. Dans d'autres contextes la didactique désigne l'ensemble du processus de transmission des savoirs alors que la pédagogie porte plus spécifiquement sur la relation enseignant-élève. Le Triangle didactique , ci-dessus, schématisant le processus d'enseignement.
La notion “andragogie” c'est l'éducateur Alexander Kapp qui l'a inventé en 1833. Ce concept a été développé aux États-Unis dans les années 1950 par Knowles (professeur d'université) en se focalisant sur l'éducation et la formation des adultes.
On est ainsi amené à distinguer au moins trois types de didactiques : la didactique « praticienne », la didactique « normative », la didactique « critique et prospective » des innovateurs et chercheurs. Chacune est amenée à penser ses problèmes dans un contexte spécifique.
Ainsi le tableau noir ou blanc, les cahiers, les manuels scolaires, les ordinateurs, les cartes géographiques, les compas, les flûtes… peuvent être considérés comme des outils. Des études relevant de la pédagogie ont interrogé ces éléments pour travailler sur les fonctionnements de classe.
À partir de disciplines-sources, dites contributoires, comme l'épistémologie, la sociologie, la psychologie, la philosophie, les sciences de l'éducation, la linguistique, la littérature, etc. (Simard, 1997), les chercheurs en didactique visent à définir les connaissances à enseigner dans les disciplines scolaires.
La didactique générale est donc pour Laurin et Gaudreau un savoir d'enseignement pour l'action réfléchie, les didactiques spécifiques apportant leur contribution sur les manières de travailler, en classe, des savoirs spécifiés - disciplinaires ou non.
Étymologie. (Date à préciser) Du grec ancien διδακτικός , didaktikós (« doué pour l'enseignement »), dérivé du verbe διδάσκω didásko (« enseigner », « instruire »).
On appelle système didactique le système de relations qui s'établissent entre trois éléments : le contenu d'enseignement, l'apprenant, l'enseignant.