Il apparaît que ce sont les sièges arrière qui seraient les plus sûrs. Le siège où l'on courrait le moins de risques se trouverait même au milieu de la dernière rangée. Au contraire, les places situées à proximité des ailes ou à l'avant de l'avion seraient beaucoup moins sûres.
En effet, selon une étude du magazine américain Popular Mechanics, qui a examiné des dizaines de crashs d'avions commerciaux aux États-Unis depuis 1971, les passagers assis à l'arrière ont 40% de chances en plus d'y réchapper par rapport aux passagers situés dans les premières rangées à l'avant.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Si votre phobie est très avancée et qu'au moindre trou d'air vous redoutez la catastrophe aérienne, alors les sièges du fond de l'avion sont les plus sûrs. Statistiquement, en cas de crash, vous aurez plus de chance de survivre en queue d'avion qu'au milieu ou en tête.
Le décollage et l'atterrissage sont largement considérés comme les moments les plus dangereux d'un vol.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
Une étude de l'American College of Chest Physicians publiée le 7 février dans la revue Chest, montre que les passagers qui voyagent côté hublot lors d'un vol de plus de six heures, ont plus de risques de développer des caillots de sang dans les jambes selon le site 121doc.net.
A l'heure actuelle, le meilleur moyen d'éviter les turbulences reste de prévoir où elles vont se trouver afin de les contourner. A ces fins, les cartes aéronautiques, fournies par Météo France par exemple, signalent ce type de phénomènes.
Les zones de turbulence sont majoritairement dues à des causes météorologiques. Les cumulonimbus, caractéristiques des orages, en sont à l'origine. Le jour, ils sont visibles par les pilotes qui peuvent ainsi les contourner. Lors des vols de nuit, ils utilisent le radar météo de l'avion pour les détecter.
Les turbulences ne sont pas signes de danger. Elles ne peuvent pas provoquer de crash à elles seules, l'avion ayant été conçu pour résister aux plus fortes. Il faut donc intégrer le fait que l'avion résiste aux turbulences pour ta sécurité mais il ne peut pas pour autant t'offrir un confort douillet en tous temps.
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
Ainsi, les turbulences ne présentent aucun risque en avion ; il s'agit juste d'une question de confort pour les passagers, raison pour laquelle les pilotes les évitent si cela est possible.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
1. Le Golfe du Bengale. Golfe avec un «e», même si comme le sport du même nom, il est rempli de trous… mais d'air cette fois. Cette zone sac à vomi se situe entre l'Inde et les côtes Birmanes et est réputée pour ses fortes turbulences, et ce, quelle que soit la saison.
Lors d'un orage, la foudre peut paraître impressionnante, mais ça n'est pas pour autant qu'elle est dangereuse pour l'avion et ses occupants. En effet, il a été démontré que la probabilité qu'un avion soit abattu par la foudre est quasi nulle.
1. S'asseoir vers le fond pour maximiser ses chances de survivre à un crash éventuel. La plupart des études sont formelles : les passagers en queue d'avion ont 40% de chances de plus de survivre à un crash que ceux situés tout devant. Après, c'est 40% d'environ 0% de chances de survie, hein, mais 40% quand même.
Les hublots sont ovales ou arrondis par mesure de sécurité Cette forme ovale ou arrondie n'est pas là pour faire joli.
Le petit trou situé en bas du hublot permet de rediriger la pression de l'appareil directement vers la vitre extérieure. Une mesure de sécurité indispensable pour pallier à toute destruction de la vitre extérieure.
"L'A320 est certainement l'avion le plus sûr du monde", estime Gérard Feldzer. Gérard Feldzer, consultant aéronautique de BFMTV s'est exprimé à la suite du crash de l'Airbus A320, transportant 150 passagers, qui s'est écrasé dans le massif des Trois Evêchés, ce mardi.
Pour atténuer ces symptômes, essayez d'obtenir une place au milieu de l'avion, là où les mouvements sont moins perceptibles. Allongez votre siège autant que possible et restez allongé sans bouger, la tête penchée en arrière. Évitez les repas trop copieux et l'alcool.
L'aéroport de Courchevel, en France
C'est plus précisément à Courchevel que vous frôlerez la crise de panique. L'aéroport est situé tout près de la station de ski et sa piste d'atterrissage comporte plusieurs facteurs à risque : elle est courte, pentue, cabossée et glissante.
1. L'aéroport Tenzing-Hillary au Népal. L'aéroport de Tenzing-Hillary, situé à Lukla, est considéré comme l'aéroport numéro 1 le plus dangereux au monde ! Surnommé “l'aéroport des aventuriers”, c'est de là que partent la plupart des “aventuriers” qui veulent gravir le Mont Everest.