Quelle que soit la sévérité de la maladie, le symptôme le plus fréquemment rencontré est l'apathie (désignant un état de fatigue physique ou intellectuelle profond se caractérisant par une indifférence à l'émotion et aux désirs) suivie des symptômes dépressifs et de l'anxiété.
La psychologie de la santé s'intéresse au rôle des facteurs psychiques sur les comportements de santé, ainsi qu'à celui des facteurs psychiques sur le déclenchement et l'évolution des maladies. Elle intègre les dimensions psychologiques et sociales dans la compréhension de la santé et de la maladie.
La préparation psychologique du malade est d'une importance dans la prise en charge des malades elle améliore la qualité de vie, diminue le risque de complications, le stress ainsi que la durée d'hospitalisation, et capte la confiance et convainc le malade.
2.2.1 La dynamique psychique de la maladie
Elle provoque une diminution importante des forces physiques, un état de faiblesse et de fatigue significatif et un fort sentiment de fragilité et de vulnérabilité, qui s'accompagne dans de nombreux cas d'une modification de l'image du corps et de l'image de soi.
Les réactions des personnes qui encaissent une annonce de maladie grave correspondent d'ailleurs à ce que la psychiatre Elisabeth Kübler Ross a étudié en détail dans les années 60, les « cinq phases du deuil » : déni, colère, marchandage, dépression, acceptation. Les médecins le savent et en sont d'ailleurs informés.
Il consiste à discuter la maladie, à la négocier avec soi-même comme avec les médecins. C'est une façon de faire avec la peur, la douleur physique et morale, ainsi qu'avec les traitements dans tout ce qu'ils peuvent avoir de pénible. Le marchandage permet de nourrir l'espoir et de calmer un peu le tumulte émotionnel.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Toutes nos pensées vous accompagnent dans ce moment difficile, bon rétablissement, bien amicalement. Dans cette épreuve, vous pouvez compter sur notre soutien. Meilleurs vœux de rétablissement. Courage dans cette épreuve, nous vous adressons nos meilleures pensées de bon rétablissement.
La préparation psychologique consiste à informer le patient sur l'ensemble des étapes de son parcours : les soins préopératoires, le transfert en salle d'intervention, la surveillance en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI), le transfert en suite de soins, les soins post-opératoires et le retour à ...
Saluer le patient (si possible sans masque) et établir un contact visuel est important, ainsi que poser trois ques- tions auxquelles le patient peut répondre affirmativement. Cela permet d'établir une relation de confiance.
Psychologie : science ayant pour but de comprendre la structure et le fonctionnement de l'activité mentale et des comportements qui lui sont associés.
La psychosociologie tente d'expliquer les conduites sociales en étudiant les processus de relations entre les individus. Elle attache une importance particulière à la façon dont les personnes s'influencent entre elles et se perçoivent entre elles dans un groupe.
La psychologie contribue à l'amélioration de l'enseignement et de l'apprentissage au sein de la classe qui sont étroitement liés aux facteurs sociaux et comportementaux du développement humain, ainsi qu'à la connaissance, la motivation, l'interaction sociale et la communication.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Les actions décalées sont parfois attribuées à de l'originalité ou de l'excentricité. Mais quand le hors-norme devient systématique, notamment lorsqu'il est accompagné de paroles délirantes, on considère volontiers qu'il relève de la folie.
« Lorsqu'on est en contact avec un malade, c'est important de faire signe, affirme Réjean Carrier. Surtout, de ne pas le laisser tomber. » Ainsi, sans tourner le fer dans la plaie, on peut demander comment il se porte, simplement. Les gens sont libres d'en parler ou non.
Des troubles intellectuels (difficultés à comprendre, à penser, à trouver les mots, à se rappeler) peuvent générer incohérence des propos, confusion et même parfois hallucination ou délire. Les troubles psychiques (dépression, angoisse) peuvent être à l'origine d'un refus de parler.
Si la majorité des unions tiennent bon, voire se renforcent face à la maladie, certaines vacillent et se déchirent. Les femmes malades constatent, plus souvent que les hommes, un manque de soutien de la part de leur conjoint.
Le mieux que vous puissiez faire, c'est simplement d'être à l'écoute et de laisser la personne parler de ce qu'elle veut – même si cela vous déstabilise. Si vous vous sentez trop bouleversé, vous pouvez le lui dire et proposer d'en reparler plus tard.
Les soins palliatifs permettent de prendre en charge de manière appropriée les malades incurables, indépendamment de leur âge et du diagnostic. Un élément central des soins palliatifs consiste à rechercher les meilleures solutions non pas seul, mais avec des personnes de confiance qualifiées.